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Critique de Selvegem


Abigail – Abi pour les intimes – a vécu l'une des choses les plus traumatisantes que l'on puisse connaître. Suite à un accident de voiture, elle est amputée de l'un de ses bras. Suite à cela, elle va se renfermer profondément en elle, son bras mutilé lui faisant perdre tout ses repères. La douleur est toujours présente, le regard des gens sur son bras absent est frappant, et de devoir s'habituer à faire les gestes de la vie quotidienne avec un seul bras.
Mais Un si petit oiseau raconte aussi – et surtout – l'histoire d'un renouveau. Comment Abi va réussir à reprendre pied. C'est aussi l'histoire de sa famille, et de comment des livres et des oiseaux peuvent permettre de reprendre goût à la vie.
Je suis Marie Pavlenko depuis ses débuts avec sa trilogie Saskia, et je suis à chaque fois impatiente de lire ses nouveaux romans ! Je dois dire que même si j'apprécie énormément ses romans fantastiques comme Saskia, Marjane ou La Fille-Sortilège, je craque encore plus sur ses romans contemporains. Il y a eu Je suis ton soleil en 2017, il y a maintenant Un si petit oiseau, qui est une nouvelle pépite !
Comme pour Je suis ton soleil, Un si petit oiseau est un condensé d'émotions, de larmes, de rires... Marie Pavlenko décrit ici le thème du handicap, avec beaucoup de sensibilité et de pudeur, et décrit avec finesse toutes les épreuves auxquelles Abi est confrontée – que ce soit la douleur, le poids du regard des proches, le fait que toute sa famille soit impactée, et le fait de devoir tout réapprendre à faire avec un seul bras. Cela donne lieu à des situations souvent bouleversantes, que ce soit pour pleurer avec Abi ou hurler de rage contre les insensibles. Mais – heureusement – c'est aussi l'occasion de rire, de découvrir de nouvelles choses, de ressouder des liens et des amitiés.

(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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