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Citations sur 1974 (15)

L’avenir, comme le passé, est écrit. On ne peut le changer, mais il peut contribuer à guérir les plaies du présent.
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- Il y a un chat mort en haut dans la baignoire, dis-je en montant en voiture.
- On sait, fit le plus jeune avec un rire étouffé. C'est nous qu'on l'a tué, putain.

Sept, huit, neuf, dix, les enfants sages vont au paradis.
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- Vous savez, Bismarck a dit qu'un journaliste est un homme qui a raté sa vocation. Vous auriez peut-être dû être flic, Dunston.
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J'avais les joues pleines de larmes, et pas à cause de la douleur.
Dans quel monde nous vivons.
On massacrait des enfants et tout le monde s'en doutait. Vive le roi Hérode.
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Barry fixa le sol, se passa la main dans les cheveux et dit :
- Si un homme t'aborde dans la rue et te demande une adresse, il est perdu ou il t'interroge ?
Je souris.
- Big Brother.
- Il te regarde.
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Extrait (page 68)
"aboiements, chez les voisins, par dessus la cinquieme.
Putains de chiens.
Je versai le reste du scotch dans le verre et me
souvins de l'époque où j'avais effectivement voulu
devenir flic, mais avais eu une telle chiasse que je
n'avais même pas essayé.
Putains de poulets.
Je bu la moitié du verre et me souvins de tous les
romans que j'avais voulu écrire, et que j'avais eu
une telle chiasse que je n'avais même pas essayé.
Putain de rat de bibliothèque.
Je ramassai un poil de chat sur mon pantalon, un
pantalon que mon père avait fait, un pantalon qui
nous enterrerait tous.
Putain de chats."
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- Eddie, souffla-t-elle.
Sa voix avait changé.
Je l’embrassai violemment, allant de son cou à son menton, revenant à sa bouche.
- Eddie !
Un changement, qui n’annonçait rien de bon.
Je cessai de l’embrasser.
- Je suis enceinte.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? fis-je, sachant exactement ce qu’elle voulait dire.
- Je suis enceinte.
Je me dégageai, m’allongeai sur le dos.
- Qu’est-ce qu’on va faire ? souffla-t-elle, posant l’oreille sur ma poitrine.
- S’en débarrasser.
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Dimanche 22 Décembre 1974.

A cinq heures du matin, dix policiers, sous les ordres du superintendant Noble, défoncèrent la porte de la maison de ma mère à coups de masse, la giflèrent quand elle sortit dans le couloir et la repoussèrent dans la pièce, se précipitèrent dans l’escalier le fusil à main, me tirèrent hors du lit, m’arrachèrent des poignées de cheveux, me donnèrent des coups de pied qui me firent rouler dans l’escalier, me rouèrent de coups de poing quand j’arrivai en bas, me traînèrent dehors, sur le goudron puis à l’arrière d’une camionnette noire.

Ils claquèrent la porte et démarrèrent.

A l’arrière de la camionnette, ils me tabassèrent jusqu’à ce que je perde connaissance, puis me giflèrent et urinèrent sur moi jusqu’au moment où je repris conscience.
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J'étais dans le salon, le disque de Beethoven de mon père aussi fort que j'osais.
Ma mère était encore dans la pièce de derrière, la télé plus fort encore : musique de bal et démonstration de concours hippique.
Putains de chevaux.
Aboiements, chez les voisins, par-dessus le Cinquième.
Putains de chiens.
Je versai le reste du scotch dans le verre et me souvins de tous les romans que j'avais voulu écrire, et que j'avais une telle chiasse que je n'avais même pas essayé.
Putain de rat de bibliothèque.
Je ramassai un poil de chat sur mon pantalon, un pantalon que mon père avait fait, un pantalon qui nous enterrerait tous.
Putains de chats.
Je vidai mon verre, dénouai les lacets de mes chaussures et me levai. Je quittai mon pantalon, puis ma chemise. Je roulai les vêtements en boule et les lançai sur le putain de Ludwig, de l'autre côté de la pièce.
Je m'assis à nouveau en caleçon et maillot de corps blancs, et je fermai les yeux, ayant une telle chiasse que je ne pouvais affronter ce con de Jack Withead.
Une telle chiasse que je ne pouvais me battre pour garder mon affaire.
Une telle chiasse que je ne pouvais même pas essayer.
Putain de poule mouillée.
Je n'entendis pas ma mère entrer.
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On me conduisit, nu, dans une salle d’interrogatoire de trois mètres sur deux, éclairée au néon et sans fenêtre ; on me fit asseoir derrière une table et on me menotta les mains dans le dos.

Puis on me laissa seul.

Un peu plus tard, on ouvrit la porte et on me lança un seau de pisse et de merde au visage.

Puis on me laissa à nouveau seul.

Un peu plus tard, on ouvrit à nouveau la porte et on braqua un jet d’eau glacée sur moi, jusqu’au moment où, sur la chaise, je basculai en arrière.

Puis on me laissa seul, allongé sur le sol, menotté à la chaise.
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