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Citations sur Foetus-party (4)

Et qui donc est jamais parvenu à vaincre la mort, Jent ?
Après tout, oui, peut-être est-ce cela… vaincre la mort, c’est ne pas l’accepter, malgré tout, mais après tout.
C’est la prendre en riant, comme si l’on n’y croyait pas.
C’est jusqu’au bout s’imaginer qu’elle sera en retard.
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Le bien, comme le mal, n'existe pas. Rien n'existe. Sauf la connerie.
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C'était la troisième chance. Et l'espoir, au-delà, était définitivement mort.
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Montagnes ou vallées, baignées de fumerolles jaillies de cette anfractuosité, sans que l’on sache qui ou quoi, là-dessous, brûle ; montagnes ou vallées, mer de merde qu’engrossent et alimentent les cent millions de fleuves de merde du ciel, prenant eux-mêmes leur source à la bouche et au ventre, et aux yeux, aux mains, aux culs, de quinze milliards de crevards tenaces, qu’on dit, qui se veulent, s’imaginent humains. Quinze milliards, et ils se croient toujours les plus forts, les plus habiles, les plus intelligents, les plus distingués ; ils s’imaginent, dans leur distinction, leurs règles, leurs lignes de conduite, leurs manuels du savoir survivre, ils s’imaginent au-dessus de la chair, l’esprit décalé de la fonction purement physiologique de leur estomac nourricier et fabricant de merde, en même temps, et ils ont peur des mots, des autres mots, des autres idées, des autres mœurs, et ils s’installent, et ils se vautrent, et ils crevotent. Les cons. Les pauvres. Ils ne savent pas qu’ils grouillent comme une peste. Ils le savent, mais ils ne veulent pas l’entendre dire. Ils continuent de manger, de cracher, de bâfrer, de survivre, d’alimenter les fleuves à détritus, comme les fleuves à détritus les alimentent, après un petit tour de passe-passe, un petit déguisement, un maquillage sommaire. Et les fleuves portés par les grandes machines-poubelles qui sillonnent le ciel, les fleuves invisibles se déversent dans la mer, dans la jungle aux ordures… Et les vagues-montagnes se lèvent, gercent, frisent coagulées, s’empustulent et se ratatinent, se boursouflent, s’emmêle-hérissent et s’emberlicripottent, s’explosiforment, s’enchiassent. Montagnes ou vallées, même pas. Immense champ, immense territoire écrasé par sa propre haleine.
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