AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,09

sur 23 notes
5
0 avis
4
1 avis
3
2 avis
2
2 avis
1
0 avis
En lisant ce roman, il m'a semblé assister à une pièce de théâtre, assise devant une scène sur laquelle vont se succéder trois actes.
Le premier d'entre eux aurait pour décor un bureau d'agence où un austère détective, du nom de Blaise, reçoit Notte, un écrivain à la mode qu'il n'aime pas. Un dialogue s'instaure entre eux et l'histoire commence à se dévoiler.
Lors du deuxième acte, le lecteur/spectateur retrouverait ces deux mêmes hommes assis à la terrasse d'un café de Nancy. le ton entre eux va crescendo et l'intrigue monte en puissance.
Dans le 3ème acte, retour à Paris dans un atelier, celui de Griffith, le fils de Notte, avec qui le détective entame un dialogue difficile, dont le contenu chaotique annonce la fin de l'histoire.
A l'arrière-plan de la scène, sans jamais intervenir directement, se tiennent deux femmes, Marisa et Ladia, qui étaient jeunes lorsqu'elles s'étaient promenées " sur le bord du chemin", et qui étaient les épouses des deux premiers protagonistes de l'histoire. Elles sont en quelque sorte "en toile de fond.
Une intrigue sous tension, originale dans sa conception, que Pierre Pelot mène avec brio.
Commenter  J’apprécie          60
« Les promeneuses sur le bord du chemin » Pierre Pelot (Phébus 207 pages).
Il ne suffit pas forcément de faire une bonne chute (elle est effectivement assez surprenante) pour faire un bon roman, fut-ce un polar. Mais c'est tout ce qu'il y a à grignoter au fil de ces 200 pages. Auteur « vosgien », très prolifique (plus de 200 titres, dont « l'été en pente douce » adapté au cinéma), publié chez Phébus, Pierre Pelot avait de quoi me rendre curieux. Mais c'est décevant, et même très décevant. Un détective privé reçoit des lettres anonymes de menaces qui visent un écrivain célèbre. Il les prend au sérieux ; commence alors un face-à-face, un jeu du chat et de la souris, entre l'écrivain qui visiblement en sait plus qu'il n'en dit et le détective. Mais c'est d'une lenteur fatigante, il ne se passe rien, c'est délayé au possible, on ne compte pas les longueurs inutiles. Les deux personnages m'ont laissé froid, indifférent, si leurs postures sont détaillées (et les mains comme ci, et le regard comme ça), leurs caractères ne sont pas approfondis, les dialogues tournent en rond. L'écriture ne m'a pas du tout accroché, avec des prétentions d'effets de style qui tombent à plat, des tournures de phrases orales avec de nombreuses répétitions qui ne rendent pas l'histoire plus vivante ou plus crédible, au contraire. Si la volonté de l'auteur était de faire un roman d‘ambiance, c'est raté. Mais pourquoi donc me suis-je astreint à aller au bout ?...
Commenter  J’apprécie          30
Pelot a écrit beaucoup, beaucoup de romans. Il est donc normal de se louper de temps en temps. Je n'ai pas du tout accroché à cette histoire.
Pendant les cinquante premières pages, l'auteur nous laisse dans le flou total. Tout le récit, ou presque, repose sur un dialogue entre un écrivain à succès et un détective, et l'intrigue tourne autour de lettres de menaces. Mais comme l'auteur ne souhaite pas trop dévoiler d'éléments, ce dialogue semble très artificiel et long sans qu'il apporte quoique ce soit au récit.
Cette histoire aurait sans doute été plus percutante sous la forme d'une nouvelle.
Commenter  J’apprécie          00
Ce roman est présenté parfois comme un policier, mais alors c'est un policier très particulier. Car le suspense ne réside pas dans la recherche d'une solution à une intrigue, mais à essayer de comprendre quelle est l'intrigue!
Deux personnages dialoguent presque du début à la fin: Adrien Norte, un auteur de romans de gare très célèbre, et Blair, un petit détective bougon. Au début, on ne sait pas qui ils sont, on ne sait pas de quoi ils parlent. le voile se lève très lentement, mais que de verbiage pour en arriver là!
En fait, le détective et le romancier reçoivent tous deux des lettres de menace visant Norte. La fin réserve quelques surprises mais l'ensemble reste flou et tiré par les cheveux.
Au crédit de Pelot, le caractère très personnel du roman, faisant parfois penser à un dialogue de théâtre entre les deux "héros" auxquels s'ajoute l'un ou l'autre personnage secondaire. Son style aussi est original, mais parfois lourd à digérer. Il introduit bon nombre de ses dialogues par des "J'ai dit", "Il répond", etc.
Bref à boire et à manger chez cet auteur qui aime surprendre, paraît-il.
Commenter  J’apprécie          00
L'originalité de cette histoire tient plus à sa construction et son style qu'à l'intrigue en elle-même. Celle-ci est néanmoins menée avec un certain suspens et les rebondissements finaux ne manquent pas d'intérêts.

C'est une sorte de pièce en 3 actes, chacun nous baignant dans un huit clos, qui à chaque fois nous dévoile une partie de l'enquête lors d'un déroutant face à face. La confrontation entre les principaux protagonistes évolue au même rythme que la tension monte au fil du récit et que la vérité nous est révélée sur ces "mystérieuses" promeneuses sur le bord du chemin.
Commenter  J’apprécie          00
Un face à face entre deux hommes qui ne peuvent pas se supporter. L'un est un détective privé un peu décati, l'autre un auteur à succès de romans de gare. Cependant, ils vont bien devoir se parler, le détective recevant des lettres de menaces qui vise la famille de l'écrivain. C'est un livre qui n'est pas très facile à lire. le style est haché. Par contre, l'auteur distille avec soin le suspense tout au long du récit et la fin est très surprenante.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (57) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2900 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}