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Citations sur Maria (9)

Une petite brise folâtrait de-ci de-là, sans véritable entrain, toutefois déjà incisive quand elle s’ébrouait.
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La lumière de la rue s'infiltrait par les fentes du volet roulant et esquissait des tentatives sauvages d'identification des lieux, dans la chambre. Dehors, partout, sur la rue et le bourg, le monde, pesait un silence d'enfer mort.
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La rue centrale était très éclairée, les devantures des magasins crachaient des torrents de lumières flamboyantes. Une pellicule blanc-gris commençait de couvrir les trottoirs, les parapluies, bonnets et capuchons des passants. Un panneau accroché à une façade annonça l'heure et une température de 1°C, en lettres et chiffres rouges qui défilaient, à son passage. La recherche radio s'arrêta brusquement sur une station audible, le faisant sursauter(...) Il entendit prononcer le nom de Maria par le présentateur-animateur radio au moment où il se garait pratiquement face à l'entrée de l'établissement. Une légère exclamation de surprise fusa d'entre ses lèvres. Il jeta à l'autoradio un regard incrédule, monta le son.
La voix était celle d'une femme âgée, avec des pauses hésitantes, parfois dans un mot, où on ne les attendait pas, marquant des difficultés de respiration, le souffle court.
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Les camions partis,la place vidée de ceux qui n'ètaient pas au nombre des soixante - trois désignés,les soldats firent entrer ceux- ci dans la mairie ,où ils
furent battus ,roués de coups ,interrogés sur les effectifs ,agissements et opérations à venir du {maquis démantelé}.......
La femme d'un des malheureux torturés qui jaillit comme une folle de le ruelle de l'église et se précipita vers la mairie fut abattue en pleine course d'un seul coup de fusil qui claqua de façon dérisoire.....
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« Il ne savait rien de la région. Ça ne lui était jamais venu à l’esprit qu’on pût y vivre. (…) Quelques clichés, bien sûr, à se mettre sous la dent, pas mieux. La ligne bleue des Vosges, les bucherons vosgiens, la Bête des Vosges, l’affaire Grégory……….Comme des sortes d’accrocs dans un paysage lisse de montagnes rondelettes couvertes de sapins. »
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Elle sentait bien que quelque chose se mijotait, et elle devinait quoi.
Elle s'efforçait de n'en rien laisser paraître, de ne pas appuyer plus que de coutume ses regards dans leur direction, de ne pas paraître intriguée par l'inhabituel de leur attitude(...)
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(Parlant d'une maison de retraite...)
... elle se joignait aux aides-soignantes, elle visitait les pensionnaires, les malades et les autres en bonne santé, elle leur faisait la conversation, leur tenait compagnie.
Les écoutait. Elle passait des heures à les écouter, à les entendre répéter les séquences de leur vie écoulée qui continuaient de les marquer en profondeur, ces bouts de souvenirs qui subsistaient, plus qu'eux, de leur existence. Elle écoutait palpiter de moins en moins fort, si tranquille, ce présent en conserve qui n'était plus fait que de fragments du passé.
...
Elle écoutait les histoires des gens qui n'avaient plus que cela pour vivre et elle leur en racontait une autre, des autres. Et les gens aimaient l'entendre et ils l'écoutaient à leur tour et leur existence assise sur un lit ou dans un fauteuil roulant devenait autre chose, pour un temps se remettait debout.
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Elle sentait bien que quelque chose se mijotait, et elle devinait quoi.
Elle s'efforçait de n'en rien laisser paraître, de ne pas appuyer plus que de coutume ses regards dans leur direction, de ne pas paraître intriguée par l'inhabituel de leur attitude(...)
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Ils écoutèrentun instant la voiture qui s'éloignait, puis le silence de la forêt froide les écrasa de toutes parts. Le vent indécis tourniquait dans les feuilles encore accrochées aux branches et les oripeaux sombres des épicéas. Quelque part, dans les brousailles de ronces qui bordaient le chemin, de l'eau invisible courait à son affaire parmi les pierres. On ne voyait du ciel entre les cimes et les branchages que des crevasses de lumière grise, les fragments d'une grande casse suspendue.
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