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Critique de mimichri


La quatrième de couverture qualifie "Méchamment dimanche" d'extraordinaire roman d'apprentissage entre "La guerre des boutons" et "Mystic River".
Je crois que cette phrase résume assez bien l'atmosphère de ce livre. C'est tout à fait cela.

Nous allons suivre Zan, douze ans en 1957 et sa bande de copains en culottes courtes tout au long de cet été là.
Sur fond de misère et de drames familiaux, on se régale des 400 coups propres à ces gamins des années 50.
Pierre Pelot prend son temps pour décrire des scènes que l'on pourrait qualifier de "bêtises de gosses", comme il prend son temps pour instiller petit à petit un certain nombre d'interrogations dans la tête du lecteur, pour faire monter une forme d'angoisse, sans que l'on s'en rende vraiment compte.
Parce qu'il est des questions qui vont rester sans réponse malgré les pages qui se tournent...

Lorsqu'en 2004 un forcené tue les ouvriers qui démolissaient la vieille maison en ruine omniprésente en 1957, et qu'un mystérieux visiteur revient visiter les lieux, on se doute bien du lien entre les deux périodes.

Mais pour que tout s'emboite et que la clarté se fasse vraiment, il faut attendre la toute fin du roman.

Une lecture à la fois prenante, angoissante et rafraichissante (ce qui peut paraitre paradoxal mais bien réel du fait du décor).

Pierre Pelot est l'auteur du magnifique "C'est ainsi que les hommes vivent" qui m'a beaucoup marquée. Il écrit beaucoup, je sélectionne pour ma part ses écrits car je sais que tout n'est pas pour moi. "Méchamment dimanche", à l'instar de "Braves gens du purgatoire" est une lecture passionnante et intelligente.

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