Une autre saison comme le printemps

La lecture est une rencontre entre un auteur et un lecteur. Malheureusement, Une autre saison comme le printemps ne m'a pas permis d'entrer dans l'univers de Pierre Pelot.

A la lecture du pitch, je m'attendais à découvrir un roman de type policier. Pourtant, malgré la thématique de la disparition d'un enfant et sa recherche, il n'en est rien.

L'histoire, plutôt lente, manque un peu de dynamisme à mon goût. Dorrall passe beaucoup de temps à réfléchir à la disparition de Nathaniel et à ressasser le passé. Des chapitres entiers sont d'ailleurs consacrés à des événements passés ou à des rencontres dont on se demande quelle est l'utilité.

Le personnage de Dorral n'est pas très engageant, comme c'est le cas pour tous les protagonistes de ce roman, qui sont même carrément antipathiques.
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Bon.

J'ai eu du mal à entrer dans cette complexité annoncée, certains parlent de l'univers de l'auteur.
La quatrième de couverture qui semble présenter ce roman comme un polar, m'a attiré. Je m'attendais, certes, à une certaine complexité puisque l'enquêteur a l'impression d'être transporté dans une de ses fictions.

Mais, que c'est long !
D'autant plus que la distillation des indices n'est pas probantes : dès l'apparition du couple constitué par la mère et son nouveau conjoint engagé en politique, on a compris le traquenard.

Et puis, le mixage avec le lourd passé de l'artiste écrivain complexifie encore plus la lecture : le lecteur est maintenu prisonnier de cette météo glauque, froide et pluvieuse qui rythme l'ambiance du roman.

Bref, pas certain d'en avoir extrait la substantifique moelle, je comprends pourquoi on peut rêver d'une autre saison comme le printemps.