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Un livre lu parce que ma fille (en études psycho) en lit énormément dans ce genre. Pour ma part, je ne les lis qu'au compte-goutte, j'ai beaucoup de mal. Je ne suis d'ailleurs pas arrivée à lire "le moins que rien", le livre du frère de l'auteur de celui-là, celui qui était en plus le bouc émissaire des frères, celui qu'ils étaient "contents de ne pas être".
C'est juste bouleversant et révoltant. Pour "comprendre" (mais pas excuser), il faut lire les Alice Miller, qui est allée au coeur de cette violence pour tenter d'en expliquer les tenants et aboutissants. Et, au vu de tout ce que j'ai "sorti" lors de ma propre thérapie, ce sont les travaux de cette grande dame méconnue qui m'ont le plus parlé, elle dont les écrits, même si techniques par moments, m'ont le plus remuée, le plus aidée, aussi.
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C'est un témoignage bouleversant, mais aussi terrifiant et encore plus révoltant .. Richard a eu le courage de raconter son enfance, celle d'un enfant battu par sa mère .. Cette dernière lui faisait subir des choses atroces, l'a même envoyé a l'hôpital complètement mourant ! C'est vraiment horrifiant ! Mais le pire dans cette histoire c'est que tout le monde savait les mauvais traitements qu'endurait Richard, même sa propre famille, mais personne n'a rien fait .. Ce témoignage est super tout de même car je pense que l'on devrait encore plus en parler actuellement car souvent la peur tétanise l'enfant qui n'ose pas parler, tout comme Richard ..
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Richard PELZER. Pour ma mère je n'étais rien.

le récit glaçant d'une enfance et d'une adolescence maltraitée. C'est inimaginable, incroyable. Et cela se passe aux États-Unis exactement comme dans notre pays. Les services sociaux sont inexistants, impuissants et il en est de même pour le milieu scolaire. Cette mère de famille, avec son addiction relève de la psychiatrie. Et elle avait cinq puis quatre enfants à la maison. Et ce petit garçon, Richard qui a cinq ans doit faire sa lessive ! Inconcevable. Que fait donc le voisinage ? Dans ce cas, il ne s'agit pas de délation mais d'un problème de sécurité, d'éducation. Où se situe la protection de l'enfance et où est son domaine d'action. Je savais mais je ne dis rien : solution de facilité. du courage, ôtons nos oeillères. Je suis bouleversée par ce témoignage. Je vais rechercher le livre écrit par le frère, David ou « la Chose ». Je reste sans voix. de la révolte, il faudrait que les services soient un peu plus bienveillants vis à vis de ces fratries dévastées, soit par l'alcool ou la drogue. Dégoûtée, je suis face à l'injustice et à la maltraitance exercée par cette « mère ». ( 04/09/2021).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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De prédateur et à être la nouvelle proie, il y avait qu'un pas, un événement, un départ.Ce témoignage laissé par Richard Pelzer nous explique comment un être devient un bourreau et également la victime…
Poignant et révoltant, on se demande comment ils ont rien fait pour ne pas placer la maman dans un endroit spécialisé où elle aurait été hors d'atteinte de mettre la main sur ses enfants.
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Comment ne pas rentrer dans cette histoire, comment ne pas vivre ce cauchemar avec ce petit garçon, comment ne pas vouloir crier haut et fort à son entourage de réagir, comment ne pas se demander s'il se passe la même chose chez nos voisins ? Un récit rempli d'émotion dont personne ne peux sortir indemne.
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Poignant ! C'est le mot qui résume le mieux ce livre. Dans les années 70, Richard est un petit garçon qui voit son frère ainé David, être traité de la pire des manières, battus par leur « mère ». Lorsque David est placé en famille d'accueil par les services sociaux, c'est au tour de Richard d'être maltraité.

Durant ma lecture, j'avais de la peine pour cet enfant et me disais que ça ne pouvait pas être « pire » au fil des pages. Et pourtant, elle y va toujours plus loin dans ces actes, jusqu'à envoyer Richard à l'hôpital. Je me suis posée mille et une questions: Pourquoi ? Pourquoi les services sociaux, les voisins, la famille, les enseignants ont-ils pu laisser faire s'en réagir ?

Un livre à découvrir en ayant le coeur bien attaché.
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Dans les années 70, deux frères, Dave et Richard Pelzer, d'une fratrie de cinq garçons, ont été l'un après l'autre le souffre-douleur de leur mère alcoolique et psychologiquement dérangée.
Ils habitaient la petite maison rose du 40, Crestline avenue, à Daly City en Californie. La maison est floutée sur Google Map.
Ils ont tous les deux écrits le récit de leur enfance :
- Dave a écrit "A child called 'it'" (enfance), "The lost boy" (familles d'accueil 12-18 ans) et "A man named Dave" (vie d'adulte, non traduit en français) ;
- Richard a écrit "A brother's journey" (enfance et adolescence).
Alors que Dave a été sorti de sa famille à 12 ans par les services sociaux, Richard y est resté.
Chacun confirme ce que l'autre a subi. Cependant, la grand-mère maternelle et Scott, le "chouchou" de la mère, ont nié vivement les violences. Par ailleurs, certains sceptiques leur ont reproché une construction habile et le maintien en haleine du lecteur dans une ambiance cauchemardesque dans le seul but de générer les dizaines de millions de dollars récoltés dans le monde.
Pour ma part, j'ai lu beaucoup de récits de vie et je trouve que ceux de Dave et RIchard Pelzer font partie des plus intéressants.
Je pense qu'ils sont tous les deux doués pour l'écriture, ce qui est fréquent quand on a souffert, d'autant plus que Richard, en plus, était roux et bégayait. D'ailleurs, Dave a écrit ensuite "The privilege of youth" (non traduit en français), et tous les deux sont spécialisés dans la maltraitance infantile et la reconstruction de soi.
Reconstruction et résilience.
Dans son 2ème livre, Dave raconte comment il s'est reconstruit auprès des familles d'accueil et dans le travail en mettant à profit les qualités qu'il a développées durant sa survie.
Dans son livre, Richard montre extrêmement bien comment on peut rester paralysé par la peur au point de subir les coups et les insultes sans se défendre, alors qu'on est plus grand et plus fort que sa mère physiquement et qu'on pourrait l'envoyer valser d'un seul coup de poing. Il en comprend la raison vers l'âge de 16 ans et la dévoile à la fin de son livre.
Petite cerise sur le gâteau : la foi en Dieu n'est pas développée dans les récits de Dave et Richard ; mais comme d'autres auteurs passionnants dont j'ai lu le récit d'une vie douloureuse, notamment américains et irlandais, ils l'ont acquise. Ceci confirme l'idée que la douleur permet de comprendre la souffrance du Christ sur la croix et de toucher le mystère de Dieu.
Une belle maison dans une banlieue tranquille, un père respecté grâce à son métier, des enfants scolarisés qui travaillent bien, une voiture, un jardin, bref une famille en apparence sans problème mais qui cache des douleurs, c'est un peu ma propre enfance et c'est sûrement pour cette raison que l'histoire des Pelzer me touche autant.
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C'est sans doute le livre pour lequel il m'est le plus difficile d'écrire une critique... Comme toute les histoires vraies, il est impossible de porter un jugement sur l'histoire... et encore moins quand il s'agit de celle d'un petit garçon maltraité par sa mère...
Difficile aussi d'imaginer pareilles souffrances et de comprendre comment autant de personnes ont pu laisser faire ça durant tant d'années...
Difficile enfin de lire un tel livre sans se sentir un peu “voyeur”, comment réagir, confortablement installé dans son canapé , à une telle lecture?

Finalement, ce livre m'a mis mal à l'aise, impossible de dire si j'ai aimé ou pas... j'ai juste ressenti un grand malaise...je pense que l'objectif de l'auteur a donc été atteint...
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Dans les années 70, deux frères, Dave et Richard Pelzer, d'une fratrie de cinq garçons, ont été l'un après l'autre le souffre-douleur de leur mère alcoolique et psychologiquement dérangée.
Ils habitaient la petite maison rose du 40, Crestline avenue, à Daly City en Californie. La maison est floutée sur Google Map.
Ils ont tous les deux écrits le récit de leur enfance :
- Dave a écrit "A child called 'it'" (enfance), "The lost boy" (familles d'accueil 12-18 ans) et "A man named Dave" (vie d'adulte, non traduit en français) ;
- Richard a écrit "A brother's journey" (enfance et adolescence).
Alors que Dave a été sorti de sa famille à 12 ans par les services sociaux, Richard y est resté.
Chacun confirme ce que l'autre a subi. Cependant, la grand-mère maternelle et Scott, le "chouchou" de la mère, ont nié vivement les violences. Par ailleurs, certains sceptiques leur ont reproché une construction habile et le maintien en haleine du lecteur dans une ambiance cauchemardesque dans le seul but de générer les dizaines de millions de dollars récoltés dans le monde.
Pour ma part, j'ai lu beaucoup de récits de vie et je trouve que ceux de Dave et RIchard Pelzer font partie des plus intéressants.
Je pense qu'ils sont tous les deux doués pour l'écriture, ce qui est fréquent quand on a souffert, d'autant plus que Richard, en plus, était roux et bégayait. D'ailleurs, Dave a écrit ensuite "The privilege of youth" (non traduit en français), et tous les deux sont spécialisés dans la maltraitance infantile et la reconstruction de soi.
Reconstruction et résilience.
Dans son 2ème livre, Dave raconte comment il s'est reconstruit auprès des familles d'accueil et dans le travail en mettant à profit les qualités qu'il a développées durant sa survie.
Dans son livre, Richard montre extrêmement bien comment on peut rester paralysé par la peur au point de subir les coups et les insultes sans se défendre, alors qu'on est plus grand et plus fort que sa mère physiquement et qu'on pourrait l'envoyer valser d'un seul coup de poing. Il en comprend la raison vers l'âge de 16 ans et la dévoile à la fin de son livre.
Petite cerise sur le gâteau : la foi en Dieu n'est pas développée dans les récits de Dave et Richard ; mais comme d'autres auteurs passionnants dont j'ai lu le récit d'une vie douloureuse, notamment américains et irlandais, ils l'ont acquise. Ceci confirme l'idée que la douleur permet de comprendre la souffrance du Christ sur la croix et de toucher le mystère de Dieu.
Une belle maison dans une banlieue tranquille, un père respecté grâce à son métier, des enfants scolarisés qui travaillent bien, une voiture, un jardin, bref une famille en apparence sans problème mais qui cache des douleurs, c'est un peu ma propre enfance et c'est sûrement pour cette raison que l'histoire des Pelzer me touche autant.
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Un livre difficile à lire surtout lorsqu'on connait l'histoire de David qui plus tard a écrit son histoire (le moins que rien). Deux enfants qui ont souffert de maltraitance dans une même famille et sans qu'aucune enquête ne soit entreprise. Mais il est vrai que les services sociaux à l'époque… comme si les parents avaient tous les droits. Et les voisins et la famille qui se taisent, ca aussi c'est difficile à comprendre. Et les frères et soeurs qui se liguent contre le mal-aimé afin surement de dévier l'attention et d'être épargné. Effectivement, c'est un livre difficile à lire mais je vous le conseille
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