Voici un portrait (enfin !) de l'une des femmes inflenceuses (dirait-on aujourd'hui) de son époque : mécène d'art, mais surtout poétesse et écrivaine primée, Lise Deharme ne fréquente que du beau monde (
Aragon,
Eluard,
Cocteau,
Vian,
Desnos, et j'en passe), elle est de celle qu'il faut avoir dans son cercle mais gare à ses phrases qui piquent, elle est intelligente, et selon ses propres mots orgueilleuse et insolente. Sexuellement, pas envie d'être classée non plus. Différente, elle finira abandonnée ; même la littérature l'a oubliée. On retrouve ici avec délectation tous ces bons mots, cette belle langue, de ces années là, qu'on ne sait plus faire. J'ai découvert un(e) sacré(e) personnage, et je vais sans doute, aller me perdre dans ses
oeuvres.
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