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Citations sur Les fantômes du passé (27)

Il y avait deux villes : celle des riches et celle des pauvres. Et malgré tout ce que les pauvres tentaient de faire pour s'en sortir, ils resteraient pauvres aux yeux des riches. Il n'existait aucun pont entre ces deux états, et le mélange ne pouvait ce faire.
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— Tout le monde n’est pas comme cela, m’sieur ! Je ne suis pas comme cela. Votre dernière affaire vous a touché bien plus que vous ne voulez l’admettre. Je le comprends. Mais vous restez là, assis dans votre fauteuil, à attendre que les jours passent. Vous ne parlez plus, vous ne faites plus rien. Vous râlez contre le monde entier en refusant d’ouvrir les yeux sur ce qu’il y a de beau dehors. Avez-vous oublié miss Pickman ? Elle a su remonter la pente sur laquelle vous vous laissez glisser. Vous êtes plein d’aigreur, monsieur Wilkes. Je ne vous reconnais plus. Si vous comptez poursuivre sur ce chemin, autant vous tirer une balle dans la tête tout de suite !
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Les premiers temps avaient pourtant été agréables. Profitant de l’hiver, Henry avait emmené son jeune protégé sur les plages qu’il affectionnait tant , loin du tumulte de la ville. Billy se rappelait la caresse des vagues sur ses pieds nus, le crissement du sable et l’odeur du vent venu du large. Henry était intarissable alors, sur les volatiles qui se posaient près d’eux.
Puis tout s’était arrêté.
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Billy l’avait pourtant prévenu : sans son métier, le temps s’étirerait cruellement, sans saveur. Wilkes était fait pour enquêter, et pour rien d’autre.
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Le flic vif et déterminé qu’il avait connu était mort en rendant son insigne dans une taverne insalubre de Whitechapel.
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Derrière les fenêtres sales, il les voyait avaler une pinte d’ale au lieu d’aller se remplir le ventre à l’épicerie du coin. Il savait que certains n’avaient pas mangé depuis des jours, faute d’argent. Ces hommes avaient certainement attendu des heures sur les quais qu’on les appelle pour travailler une heure ou deux, trimer comme des bêtes au risque de faire un malaise tant ils étaient à bout de forces et s’effondrer sur le sol où personne ne viendrait les relever. Mais l’appel de l’alcool était plus fort que les vagissements d’un estomac vide.
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Les premiers temps avaient pourtant été agréables. Profitant de l’hiver, Henry avait emmené son jeune protégé sur les plages qu’il affectionnait tant, loin du tumulte de la ville. Billy se rappelait la caresse des vagues sur ses pieds nus, le crissement du sable et l’odeur du vent venu du large. Henry était intarissable alors, sur les volatiles qui se posaient près d’eux.
Puis tout s’était arrêté. Plus de discussions dans les rues de Londres à la nuit tombée, plus de promenades. Henry s’était renfermé sur lui-même et sur sa solitude.
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Londres, mai 1893

Debout devant le miroir de l’entrée, Scott Anderson achevait de se préparer. La quarantaine ne l’avait pas autant maltraité que certains de ses amis qui, une fois mariés et installés dans la vie, avaient vu leur embonpoint s’accroître au rythme de leurs richesses.

Une ou deux stries blanches dans sa fine moustache brune, quelques rides à peine visibles aux coins des yeux : il avait encore fière allure.
Scott passa la main sur son costume taillé sur mesure, attrapa son haut-de-forme et emprunta le couloir où des lampes à huile projetaient des ombres ocre sur la tapisserie, entre les estampes qu’il avait rapportées de son dernier voyage au Japon.
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Certains d’entre eux habitaient dans un appartement, délabré la plupart du temps, qu’ils ne rejoindraient qu’une fois leur taux d’alcool suffisant pour oublier l’humidité qui suintait sous leurs fenêtres, l’odeur de moisi imprégnée dans leurs draps troués et les gosses qui chialaient à quelques mètres, le nez coulant d’une morve aussi noire que les mains de leur père.
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Pour la première fois depuis des semaines, Billy n’eut aucun regret à laisser Wilkes dans l’embarras. Et c’est le sourire aux lèvres qu’il s’en alla rejoindre Bradley Finn, impatient de rattraper le temps perdu.
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