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Citations sur Je suis toujours ce que je vais devenir (9)

Georges Perros, qui êtes-vous ?

Je suis toujours ce que je vais devenir...Je ne sais pas ce que je suis. Demain, je saurai, demain je saurai ce que je suis aujourd'hui. J'ai toujours l'esprit d'escalier. Vivre dans le présent, c'est une possibilité: c'est pour ça que socialement je suis complètement nul.Je ne peux pas me situer quelque part. Alors....ça peut aussi s'appeler l'impatience.
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Vous attachez beaucoup d'importance aux autres. Quelle est la nature des rapports que vous entretenez avec
eux ?

Oui, j'attache beaucoup d'importance aux autres, je ne peux pas m'en passer, je ne suis pas un homme d'île déserte. J'ai besoin des autres d'une manière tout à fait élémentaire. Je n'ai pas besoin qu'on me parle de ce qui fait ma vie.J'ai besoin de savoir que je suis sur la terre avec des hommes, et avec les hommes les plus simples, les plus démunis. Je fais d'ailleurs partie de cette masse- là, je ne vois pas pourquoi on m'en distingue .D'ailleurs, on m'en distingue parce que j'écris, mais écrire pour moi n' est pas un acte aristocratique ou de distinction absolue.J'écris comme un autre fait une chaise.Et, si je n'écris pas comme ça,c 'est parce que j'écris mal.Si on trouve que j'écris d'une autre manière, c'est que ce n'est pas encore au point.
( p.75)
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Tout de même, on vient vous voir, vous êtes connu, on vous écoute, on vous lit même, c'est une manière d'être très présent...

Quand on est dans le lieu social absolument nul dans lequel je suis...Mais puisque je suis content comme ça, qu'est-ce que vous voulez ? Faut pas l'oublier.C'est une espèce de sensibilité à l'autre quand même assez importante et qui peut être jugée un peu romantique, mais je connais assez de pêcheurs ici pour savoir qu'entre une condition sociale plus assurée,c'est-à-dire plus privilégiée, et leur vie qui est d'aller en mer, ils choisissent la mer, à tous les coups.Ça, c'est la société, elle est pas facile à manier.On ne peut pas enlever aux hommes le goût d'exister.On à tendance à l'oublier.C'est pour ça que je n'aime pas la sociologie et ces trucs, parce qu'on voudrait que les gens soient heureux mais pas toujours comme ils souhaitent de l'être. C'est un problème insoluble.

( p.84)
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On écrit toujours qu'à deux doigts de se taire.
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Autobiographie

(...) Après de fréquents séjours d'hiver en Bretagne, décide d'y demeurer, en 1959; vient m'y rejoindre une amie russe avec laquelle je me marie.Suit une assez nombreuse famille, à mon grand- et heureux- étonnement.
Depuis 1969, lecteur à la pige aux éditions Gallimard.Débuts de mois difficiles. Mais vue gratuite sur la mer.
Écris de moins en moins, ce qui ne change rien à rien.Vais chaque jeudi parler de mon ignorance à la faculté des Lettres de Brest.

Extrait de " Huit Poèmes", Alfred Eibel, éditeur
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Le bonheur n'est pas quelque chose de hiérarchique, n'est pas un progrès.
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Je suis toujours ce que je devais devenir... Je ne sais pas ce que je suis. Demain je saurai, demain je saurai ce que je suis aujourd'hui. [...] Vivre dans le présent, c'est une possibilité: c'est pour ça que socialement je suis nul. Je ne peux pas me situer quelque part.
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Moi,j'ai toujours l'impression d'être en transit. Si vous voulez, j'ai l'impression d'être entre deux trains sur un quai de gare.Et comme les deux trains ne vont pas dans même direction, si je prends l'un, je ne peux pas prendre l'autre. Or, j'ai envie de prendre les deux.
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Quelle a été votre enfance ?

C'est une enfance de titi parigot.Mon enfance, c'est les Batignoles, l'un des quartiers les plus titis de Paris.Quand je suis parti, j'avais dix ans, j'ai beaucoup souffert de mon accent.D'ailleurs, j'en ai encore des traces . J'étais tout de suite reconnu, c'était comme un bec-de- lièvre. L'accent, c'est quelque chose d'extraordinaire.
Mon enfance fut tout à fait banale.Des parents...pas pauvres, mais si tout de même.
On vivait dans une mansarde, une grande pièce et une toute petite cuisine.Un environnement extrêmement prolétaire, tout ce qu'il y a de plus simple.Des goûts spéciaux, je ne vois pas.La psychanalyse ne pourrait pas prendre grand' chose.

( p.37)
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