Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 32 : Un traître à Kensington Palace

Tu es confinée chez toi depuis trop longtemps. Tu as oublié comment sont vraiment les gens.

Le pouvoir était une arme à double tranchant, car rares étaient les hommes capables de résister à la tentation de s’en servir. Tôt ou tard, le simple fait de pouvoir commettre un certain acte vous conduisait à le faire, comme un précipice vous attire, même si on souffre du vertige.

Il a de la passion, du courage et de l’honneur, et il n’a jamais peur de faire ce qu’il croit juste, qu’on soit d’accord avec lui ou pas !

Je crois que sans honneur et sans bonté, aucun rituel au monde ne peut faire la moindre différence. Le reste c'est du détail. Chacun est libre de faire ce qui lui paraît beau ou ce qui lui apporte de réconfort.

Mais de toute façon nous vivons dans une peur perpétuelle. Peut-être le seul moyen d’avoir du courage est-il de rester dans l’ignorance.

La jalousie détruit tout, intervint Emily. Comme une maladie qui vous dévore de l’intérieur. [...]
oui, c’est comme de l’acide, qui corrode tout ce qu’il touche.

Peut-être que c’était cela la maturité : accepter une certaine solitude et ne pas s’y noyer.

Les vérités déplaisantes ne disparaissent pas parce qu’on choisit de les ignorer.

Pour combien de gens la peur de l’avenir détruit-elle aussi le présent ?

Sa fille avait cessé d’être une enfant pour devenir une jeune femme qui avait elle-même hâte de se marier. Cela lui donnait soudain le sentiment d’être vieille, comme si dix années s’étaient enfuies pendant que son attention était ailleurs. Elle n’en avait pas l’impression, mais elle avait plus de quarante ans.