[…] Elle avait même mentionné le fait que ma consommation d’alcool soit un problème - encore un truc que m’a coûté l’addiction. Vous vous dites qu’une remarque de ce genre pousserait quiconque à devenir sobre, mais en réalité ça n’a fait qu’empirer les choses.
J’étais en train de mourir et je ne pouvais en parler à personne.
Je n’essayais pas de mourir, j’essayais juste de me sentir mieux.
[…] Leur cerveau à eux n’essaie pas de les tuer. Ils dorment bien la nuit.
Je donnerais tout pour ne pas être comme je suis. J’y pense tout le temps, ce n’est pas une idée en l’air - c’est une réalité impitoyable.
J’étais dans un état de béatitude. Je n’avais plus aucun problème durant ces trois heures. On ne m’avait pas abandonné, je ne me disputais pas avec ma mère, je n’étais pas nul à l’école, je ne m’interrogeais pas sur le sens de la vie, ni sur ma place dans le monde. L’alcool avait tout fait disparaître.
C'est étrange de vivre dans un monde où tout le monde serait triste que vous mouriez, mais où personne ne serait surpris.
L’addiction est comme le Joker. Elle veut voir le monde entier brûler.
Dieu est partout, il faut juste s'assurer que votre ligne n'est pas occupée si vous ne voulez pas le louper.
Ça faisait tellement longtemps que je n’avais été là pour personne, comme si l’addiction était ma meilleure amie et ma pire ennemie, mon amante et mon bourreau. La chose terrible.
Chandler était né. Ce rôle était à moi désormais et plus personne n’allait pouvoir m’arrêter.