Le mystère de High Street

Le vieux cuir, le beau papier, c'est très bien, mais les mots sont en vérité la seule chose qui compte. Ils sont la richesse de l'esprit et du cœur.

— Tu te rappelles ce que Jésus a dit à Judas, selon la Bible ? "Va et fais ce que tu dois".
[...]Hank contempla le manuscrit.
— Si Judas n'avait pas trahi Jésus, il n'y aurait pas eu de procès, et par conséquent pas de crucifixion ni de résurrection. Et s'il n'avait fait que son devoir ? Sans cela, l'épopée du christianisme n'aurait peut-être jamais eu lieu.

Je ne crois pas à tes fantômes, ils ont tous une explication rationnelle, qu'elle relève des faits ou de l'hystérie. Mais je reconnais qu'il y a certaines choses que je suis incapable d'expliquer, et je suis prêt à admette qu'elles pourraient être liées à un mal extraordinaire d'origine humaine ou d'une puissance telle que nous sommes encore incapables d'en comprendre les manifestations.

Le feu a été l’une de ses armes depuis le commencement. On s’imagine qu’il anéantit le mal, qu’il le purifie. On a brûlé des femmes avisées et des guérisseuses dans la terreur superstitieuse qu’elles étaient des sorcières. On a brûlé des hérétiques parce qu’ils osaient remettre en cause nos croyances. On a brûlé des livres parce que le savoir ou les opinions qu’ils contenaient nous effrayaient et que nous redoutions de les voir se répandre.

Les phénomènes les plus surnaturels n’étaient que le fruit d’imaginations débordantes qui plaquaient des peurs très humaines sur des situations parfaitement normales.

Il était question de sacrifice et de rédemption, de la foi, de l’espoir que l’on a de triompher des démons qui nous harcèlent et nous poussent à la haine, nous poussent à sans cesse nous justifier, quel que soit le prix à payer.

Les flammes de l’enfer brûlent sans jamais consumer, rétorqua le vieil homme d’un air las. Vous en savez si peu… La vérité est plus profonde, plus subtile, et bien supérieure à ce qu’invente votre imagination…

Discuter avec son ami lui ferait du bien. Son bon sens, comme une bouffée d’air frais, chasserait les bêtises qui lui encombraient l’esprit.

Je suis un érudit. Je pourrais apporter des connaissances au monde. Je n’établirais pas de hiérarchie en décrétant que telle personne a le droit de savoir telle chose et pas une autre. Je ne permettrais pas à certains de cacher la vérité simplement parce que eux-mêmes la trouvent gênante et qu’ils estiment que d’autres pourraient la trouver difficile, voire inacceptable.

Le feu a été l’une de ses armes depuis le commencement. On s’imagine qu’il anéantit le mal, qu’il le purifie. On a brûlé des femmes avisées et des guérisseuses dans la terreur superstitieuse qu’elles étaient des sorcières. On a brûlé des hérétiques parce qu’ils osaient remettre en cause nos croyances. On a brûlé des livres parce que le savoir ou les opinions qu’ils contenaient nous effrayaient et que nous redoutions de les voir se répandre.