[...] La confiance se gagnait, et seul un imbécile remettait aveuglément sa vie entre les mains d’un autre.
[...] Un homme qui perd son sang-froid devant la grossièreté d’un subalterne n’est pas digne de commander.
Les hommes qui conduisent les machines sont habitués au danger, ils savent que les accidents sont inévitables. Même chose pour les marins, les mineurs, et les terrassiers qui vivent dangereusement sans se plaindre. Refuser certains travaux ou s’apitoyer sur son sort serait pour eux de la lâcheté, et ils mépriseraient celui qui s’y laisserait aller. Mais surtout, ils perdraient leur emploi, car pour un homme qui refuserait, dix autres prendraient sa place. Leurs familles mourraient de faim, ils le savent très bien, les employeurs aussi.
Pour d’autres, c’est le vertige, ou la phobie des araignées, des serpents, n’importe quoi. J’ai travaillé sur une affaire un jour où une femme s’évanouissait à la vue d’une souris. J’ignore pourquoi, mais ce genre de peur n’a pas besoin d’explications. J’en ai connu une autre qui avait peur des oiseaux, même d’un petit canari inoffensif. Mais ce ne sont pas forcément les femmes qui en pâtissent.
Les gens ne sont pas faits d’une seule pièce. On ne pouvait être fidèle à tout le monde en même temps, on était parfois tiraillé.
On ne ferme pas les yeux quand un crime est commis, n’importe quel crime !
L’état de l’hygiène publique à Londres est une honte pour l’Empire ! Un visiteur étranger croirait que nous vivons aux marges du monde plutôt qu’au centre.
Certes sa réputation de détective n’était plus à faire, et il l’avait méritée. Mais pour diriger des hommes, il était d’une nullité absolue. Il inspirait davantage la crainte que l’obéissance, l’admiration pour ses capacités plus que la fidélité pour sa personnalité, le ressentiment plus que l’amitié.
Y a que les gens qu’ont de l’argent qui votent, et c’est les députés qui font les lois.
Il y a trop d’argent en jeu pour que quiconque le fasse de son plein gré. Il faut une loi qui puisse s’imposer à tous.