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3,91

sur 347 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après un premier chapitre prometteur l'enquête que doit mener Monk, amnésique suite à un accident, n'est guère palpitante et traîne passablement en longueur. Arrivée aux deux tiers du roman, j'avais l'impression d'avoir trouvé et le mobile du meurtre et l'assassin. Erreur, si je n'étais vraiment pas très loin pour le mobile, j'étais à côté de la plaque pour le meurtrier ! le dernier tiers du livre est bien plus intéressant, même si certaines fausses pistes sont un peu trop catapultées. Finalement l'intrigue n'est pas mauvaise mais son traitement est médiocre et manque de rythme. Il y a une approche très critique de la place des femmes à l'époque victorienne, de la situation des pauvres et de celle des nantis, de la guerre de Crimée mais sans beaucoup de nuances et de finesse, façon plaidoyer en gros sabots. C'est dommage, car c'est sans doute ce qui m'a empêché de m'attacher aux deux personnages les plus sympathiques : Hester Latterly et l'enquêteur William Monk. Côté histoire l'atmosphère victorienne est bien décrite mais elle est cause de la plupart des longueurs. Les thèmes de la guerre de Crimée et de Florence Nightingale sont bien plus originaux et intéressants. Il semblerait que les tomes suivants avec Monk soient meilleurs. Je m'y attaquerais peut-être un jour...
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La prémisse est intéressante. Londres, 1856. William Monk ne sait plus qui il est, à la suite d'un grave accident de cab. D'où arrivait-il ? Quelle sorte d'homme et d'inspecteur de police est-il, à la lumière de la réaction des autres à son égard ? Quelles sont ses relations avec son entourage ? A-t-il seulement un entourage ? Car ce qu'il constate lui renvoie une image bien peu flatteuse: froid, ambitieux, abrupt, condescendant, craint, méprisé... Il reprend l'enquête sur laquelle il travaillait avant de se réveiller à l'hôpital, dans un rapport de force avec son supérieur malveillant, tel qu'il le perçoit, tout en enquêtant sur lui-même. Peut-être que l'auteure a voulu faire ressortir la position de vulnérabilité dans laquelle il se trouve, dans son amnésie, et des symptômes de traumatisme crânien, mais j'ai été irritée tout au long de ma lecture par du sentimentalisme, sa tendance à rougir de honte ou d'humiliation, en contradiction somme toute avec sa nature, et par des incohérences dans ses réactions et changements d'humeur, par exemple tenant la main d'un personnage qui l'aide en lui transmettant des informations oubliées, et la rejetant sans raison expliquée au moment de la revoir pour résoudre l'affaire. La description des sentiments me semblait parfois manquer de justesse: par exemple, comment une personne qui exprime de la concupiscence peut, dans la phrase suivante, glousser sottement ? La plupart des personnages qu'il rencontre le traite d'incompétent, s'en est redondant, alors qu'on pourrait peut-être mieux comprendre que lui se sente de la sorte... Sans être tenue en haleine, j'ai quand même persévéré, voulant savoir comment ça allait se terminer, et j'ai quand même apprécié l'intrigue. Assez pour poursuivre les aventures de Monk ? Pas maintenant en tout cas.
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Anne Perry et ses romans policiers à l'époque victorienne ! Celui ci est le premier d'une série où nous découvrons un policier amnésique. Il m'a fait réviser ce que je savais de la guerre de Crimée et apprendre pratiquement tout ce que je sais de Florence Nightingale !
Qui est cet homme dans ce lit d'hôpital ? Eh bien, il n'en sait rien. Les médecins lui ont dit qu'il avait eu un grave accident de cab : le cocher est mort. Un homme qui est venu le voir, Runcorn, sans doute son supérieur hiérarchique, lui a dit qu'il s'appelait William Monk et qu'il était policier.
Quand il reprend son travail, quelques semaines plus tard, il n'est pas plus avancé mais il préfère se taire : qui garderait un policier qui ne reconnait pas ses collègues, qui ne sait plus quels sont les prêteurs sur gages qu'il faut interroger après un cambriolage ?
Son chef lui confie une enquête qui traîne : le major Grey, le plus jeune frère de lord Shelburne a été tué dans son appartement. Sans doute un cambriolage qui a mal tourné.
Monk a perdu ses souvenirs mais pas son intelligence ! Aucune trace d'effraction dans l'appartement ! Et le jeune homme a été agressé avec une grande violence : un cambrioleur se dépêche de mettre le plus de distance possible entre son méfait et lui, il ne reste pas là à poignarder et poignarder encore quelqu'un qui est déjà mort !
Non, Jocelyn Grey a été tué par quelqu'un qu'il connaissait et qui lui en voulait. Mais qui ?
Tout le monde l'aimait ! Sa famille bien sûr. Sa mère l'adore, c'est clair, et son frère ainé, qui a hérité du titre et des biens de famille lui verse une belle pension.
Et il y a tous ces gens qui disent du bien de lui ! Il revenait de Crimée où il avait été blessé. A l'hôpital, il rendait visite à ses camarades, leur tenait compagnie, quelquefois jusqu'à leur mort. Revenu en Angleterre, il a rencontré les familles, a raconté la guerre, les combats, les derniers instants de leurs fils, de leurs frères, mort là bas et ils lui en sont très reconnaissants !
Comment trouver la vérité ? Monk se rend bien compte qu'il n'était sans doute pas populaire au commissariat, que son patron est heureux de lui confier une affaire sans issue..Qui pourrait l'aider ?
Il y a cette jeune femme, Hester Latterly. Elle a fait partie des jeunes femmes de bonne famille, partie avec Florence Nightingale pour aider comme infirmières sur les champs de bataille. Une idée plutôt étrange : comment une femme, peu intelligente par nature, pourrait elle comprendre, apprendre, les rudiments de la médecine ? Comment une femme, par nature si fragile, pourrait elle garder son sang froid à le vue du sang, des blessures ? Et pourtant elles ont été bien utiles pour soigner tous ces blessés provoqués par des attaques inutiles commandées par des chef pourtant intelligents et pleins de sang froid, eux.
Hester Latterly a perdu un frère en Crimée, elle connaissait jocelyn Grey et surtout sa tante, veuve d'un chirurgien avec lequel elle a travaillé.
C'est une équipe qui se crée qui, non seulement va découvrir la vérité sur cette première affaire mais sur beaucoup d'autres à la suite !
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Je viens de refermer le premier opus de cette série d'A. Perry, la romancière des policiers victoriens.
Après avoir trouvé l'idée géniale d'aborder ce roman avec un policier amnésique qui enquête tant sur une affaire que sur son passé et son histoire, j'avoue m'être ennuyée sur la seconde partie du roman. C'était long, mou et peu intéressant pour moi. Heureusement que la dynamique revient en fin de roman pour me laisser sur une bonne impression
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