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Critiques filtrées sur 5 étoiles  


Mathieu Persan nous livre un récit d'une profonde intimité, celui de sa maman, victime d'un cancer. Elle a quitté la vie a 68 ans, laissant derrière elle une vie faite de difficultés mais aussi de soulagements. Son mari est un homme profondément aimant qui s'est toujours fait la promesse de ne jamais la faire pleurer. Promesse tenue. Ses parents viennent de loin, leur appartement avec moulures, cheminée et vue sur le donjon de Vincennes a été leur graal pour tenir au chaud leurs 3 enfants.

Cette mère est la figure maternelle par excellence qui a toujours chéri ses enfants, ouvert sa porte aux autres, les dîners étaient animés, pourvu que la vie s'infiltre partout. On peut dire qu'elle a vécu à travers ses enfants, non pas sans raison.

Mathieu Persan et sa plume lumineuse racontent la mort, les formalités qui l'accompagnent et auxquelles personne n'est préparé. Il raconte le deuil et l'étendu d'une possible vie après mais pas sans sa mère, toujours quelque part. J'y ai vu, dans ses mots, un hommage somptueux à sa mère. J'ai ressenti les différentes émotions par lesquelles l'auteur est passé pendant son deuil, notamment cette colère fracassante de constater que dans le métro, ligne 1, pour rentrer à la maison après avoir établi le décès de sa mère, la vie continue pour les autres passagers, que le stoïcisme demeure entre ses rames de métro, comme si aucun tremblement de coeur n'avait eu lieu.

Dans cette histoire qui est celle de sa famille, Mathieu Persan utilise un humour parfaitement dosé sur des sujets pourtant graves et la sensibilité qui pétille entre ses lignes a achevé de m'émouvoir. &#xNaN

« Mais en miroir de cette liberté il y a le vertige de se rendre compte que la mort, on n'y connaît rien, alors qu'elle demeure la seule certitude de notre vie. »
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Vous avec régulièrement croisé, même sans le savoir, le travail de Mathieu Persan en librairie, car il réalise entre autres de très nombreuses (et très belles) couvertures. Dans ce premier roman, il rend un hommage intime à sa mère décédée d'un cancer il y a quelques années. Il raconte avec beaucoup de pudeur et de tendresse la femme et la mère qu'elle fût, et si nos yeux se font souvent humides on s'amuse pourtant beaucoup de certaines scènes truculentes dont elle-même aurait beaucoup rigolé. Un vie haute en couleurs qui donne lieu à un récit pétillant, malicieux et particulièrement touchant : un premier roman réussi que je vous invite à découvrir à votre tour.

📖 Il ne doit plus jamais rien m'arriver de Mathieu Persan a paru le 9 mars aux éditions de l'Iconoclaste. 300 pages, 20€.

🔗 Service de presse de la librairie.
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Tout d'abord il y a ces trois silhouettes dans une rue déserte, la nuit sans doute, un graphisme sobre et beau.
Ensuite il y a Mathieu Persan, l'auteur de ce premier roman est un illustrateur de talent qui est d'avantage habitué aux couvertures des romans qu'il crée pour d'autres, qu'au sien.
Enfin, il y a cette famille unie autour des parents,
Elle, une mère qui a oublié d'être femme et épouse à partir du jour où elle a donné la vie,
Lui le père, amoureux comme au premier jour de celle qui grâce à lui ne doit plus jamais pleurer,
Eux, les enfants, frères et soeur unis, la fratrie entourée, choyée, aimée par cette mère qu'ils adorent,
Et l'invité surprise, celui dont personne ne veut, le cancer.
Avec une grande tendresse et parfois une belle dose d'humour, l'auteur raconte la maladie, la perte de celle qui s'en va comme le disent souvent avec ellipse les personnels médicaux pour annoncer un décès. Puis la suite, toute la suite, enfin presque. L'assurance vie, le cimetière, les pompes funèbres, mais au fait, comme habille-t-on un défunt ? le verre que l'on boit à la santé de ceux qui restent et à tous ces souvenirs qui nous reviennent lorsque l'on partage le deuil, le départ, la perte d'un être cher.
Ensuite, il faut dire, aux enfants, soutenir le père, vivre avec mais sans.
Ce roman, ou récit, n'est pas triste malgré son sujet qui devrait être profondément déprimant. On y sent tout l'amour d'un fils pour sa mère, cette complicité, ces silences et tous ces mots jamais dits, ni par l'un ni par l'autre, mais que chacun sait et ressent au fond de lui. C'est un bel hommage empreint de sensibilité et de tendresse à tout ce qu'elle a donné à ses enfants tout au long de sa vie.
…...............
J'ai retrouvé tout ça et plus encore dans ce récit-roman, lu d'une traite, car impossible à lâcher. J'y ai trouvé une belle écriture, un flot de sentiments, d'amour, d'empathie, de tendresse et de tristesse auquel on ne peut qu'adhérer.

https://domiclire.wordpress.com/2023/04/17/il-ne-doit-plus-jamais-rien-marriver-mathieu-persan/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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SUBLIME & ÉMOUVANT 💫 Coup de ❤️

"Il ne doit plus jamais rien m'arriver". Cette phrase est celle que la mère de l'auteur, Mathieu Persan s'est exclamée suite à la naissance de son premier enfant. Désormais, sa vie sera consacrée à ceux qu'elle a mis au monde alors qu'ils n'avaient rien demandé. Elle fera en sorte qu'ils soient les plus heureux possible et Mathieu sera le troisième de la fratrie. Une vie paisible jusqu'à l'arrivée d'un invité indésiré... le cancer.

Ce roman c'est des souvenirs d'enfance, un combat maternel à armes et chances inégales, le néant qu'il faut affronter et la joie de vivre qu'il faut peut à peu retrouver...

Ce roman c'est une pépite absolue. Une plume magnifique qui m'a offert une farandole d'émotions. Malgré le sujet triste à pleurer, l'auteur réussit le pari de nous livrer une histoire particulièrement lumineuse, et de nous faire sourire à de nombreuses reprises tant certaines scènes sont cocasses.

"En miroir de cette liberté il y a le vertige de se rendre compte que la mort, on n'y connaît rien, alors qu'elle demeure la seule certitude de notre vie."
C'est vrai ça, puisqu'elle est inévitable, pourquoi ne nous donne t-on pas davantage les armes pour l'affronter?

Une plume magnifique qui nous raconte l'avant mais aussi l'après. Que faire face au vide de l'absence quand l'être cher n'est plus? À travers ces pages, avec une sensibilité sans pareille, c'est un hommage sublime qui nous est livré. Beaucoup de tendresse et de pudeur. le rire qui l'emporte face à la douleur. Quand la vie reprend ses droits avec cet amour fusionnel qui borde le coeur, en guise de souvenir. ✨️

"Maman allait démontrer que si la vie entraîne inévitablement la mort, la réciproque est aussi vraie. Qu'au-delà de la mort, elle allait faire naître des moments de vie, des souvenirs, des histoires qui traverseraient le temps."

Poignant et intense, un premier roman magistral que je ne suis pas prête d'oublier !
Je recommande, immensément. ❤️

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Cancer, hôpital, décès, deuil... Pas franchement des thèmes adéquats pour une lecture de mois d'août. Mais j'ai filé jusqu'à la fin de ce texte tendre, intelligent, qui réussit à faire sourire dans la tragédie et fait un pied de nez à la maladie.

Les évocations de sa jeunesse dans ce grand appartement atypique, ouvert à tous, m'ont complètement charmée. On rentre dans cette famille au grand coeur, on se met à leur table, on rit avec eux et on est heureux d'avoir vécu ses super bons moments et d'avoir connu cette mère incroyable, totalement dévouée à ses enfants, un peu déjantée aussi.

Ensuite, on sourit de l'absurdité de certaines situations suite au décès, notamment à l'agence d'assurance et aux pompes funèbres, puis on rit carrément aux funérailles.

Mathieu Persan nous offre des personnages incroyables et généreux, vraiment, ça m'a fait chaud au coeur. Il arrive aussi à nous plonger dans la tête de ce fils orphelin de mère et nous partage ses peines, ses doutes, mais aussi toutes les petites réflexions triviales que l'on n'oserait pas partager en ces circonstances.

J'ai refermé ce livre émue et un peu secouée, le sourire aux lèvres.

J'ai eu le même ressenti qu'à la lecture de "il est juste que les forts soient frappés" de Thibault Berard. de l'impertinence face à la mort, beaucoup de gentillesse, des personnages sympathiques que l'on aimerait rencontrer.

À lire absolument !
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Le roman commence avec l'annonce du cancer de la mère de l'auteur dont elle décèdera, deux ans plus tard, à l'âge de 68 ans. Sa maladie et sa mort plongent l'auteur dans le passé, dans son enfance et ses réminiscences, dans toutes ces petites choses qui ont construit leur famille dont la mère était le pilier. La femme s'est effacée derrière la mère qui a consacré son amour, son énergie à protéger ses enfants; à la naissance de son premier enfant, elle prononce cette phrase "il ne doit plus jamais rien m'arriver" comme un mantra pour conjurer le malheur, comme une protection contre ce qui lui est peut-être arrivé à elle lorsqu'elle était jeune.
Cette auto-fiction est un hommage plein d'amour et de tendresse d'un fils pour sa mère, restée droite jusqu'au bout pour que sa famille ne ploie pas sous le fardeau de la maladie et d'une mort annoncée. C'est aussi la recherche par un fils de la femme qui se cachait derrière la mère dévouée. C'est également l'image d'une famille unie que la mère a su bâtir et consolider et à laquelle elle a donné la force de surmonter sa disparition.
L'auteur manie l'humour mâtiné d'une immense tendresse et l'ironie pour tenir à distance la douleur. Le/la lecteur/trice passe des larmes au sourire devant des scènes cocasses parfaitement décrites (le choix du cercueil, le scellement de la pierre tombale avec le couinement du pistolet à joint,....) qui déclenchent le rire du père et des fils car en ces moments, l'émotion est à fleur de peau et peut exploser en pleurs ou en rires.
Magnifique primo-roman qui émeut, car il nous renvoie à la perte de notre mère, à la peur du jour où cela arrivera ou à la douleur enfouie mais jamais disparue qu'un tel livre fait affleurer avec la douceur qu'apporte le temps qui passe.
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"Il ne doit plus jamais rien m'arriver", cette phrase est celle de la mère de l'auteur après la naissance de son premier enfant. Une phrase qui prend toute la place sur cette belle couverture de ce premier roman, cette phrase qui devient titre, cette phrase qui résume tout ce récit consacré à une seule et unique femme. Une femme qui a décidé de se consacrer à ses enfants, à sa famille, au point d'accueillir au dessus de son appartement deux des trois enfants du couple.

Mais l'arrivée dans cette famille d'un mot, d'un seul : cancer, fait tout basculer. Un jour, à quatre heures du matin, le téléphone sonne, il faut venir absolument, direction l'hôpital. Mathieu se remémore les moments forts et importants d'une vie, les derniers mois de sa mère pour combattre la maladie, et les dernières heures d'une femme tant aimée.

Certains romans sont inoubliables, celui-ci en fait parti. Un roman intime, tendre, triste, sans pathos mais plein d'humour. Mathieu Persan, illustrateur, a décidé de laisser les couleurs, les pastels, les formes, pour prendre la plume : une magnifique idée. Un récit hommage, où Mathieu décrit les différentes étapes de la maladie avec simplicité, en donnent un portait de femme d'une grande sensibilité, celui d'une mère dévouée.

L'humour prend une place importante dans le récit, comme une protection contre la douleur, la peur, l'oubli. Ni trop triste, ni trop drôle, Mathieu Persan donne à sa mère disparue le plus beau des cadeaux : un roman mémoire, pour ne pas oublier qu'elle était une femme extraordinaire.

Bouleversant, réfléchi, émouvant, tendre, intense, poignant, peu importe les mots que l'on peut mettre sur ce récit, ils ne dépasseront jamais les émotions et la beauté qui en ressort à chaque phrase. Mathieu Persan livre un magnifique roman autobiographique ou comment faire face à l'impossible. C'est beau, c'est lumineux, bref, à lire absolument !
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La vie, c'est une boucle temporelle, plus ou moins grande, plus ou moins longue, qui se referme avec une attache parfois abîmée. Que reste-t-il, quand cette grande boucle, qui devient longe, puis collier, puis bracelet, se perd dans un fond de tiroir, n'évoquant plus les remous de la vie de son ou sa propriétaire ? le disparu, l'absent, le défunt, bref, le mort, laisse s'évaporer peu à peu le chapelet d'anecdotes carrelant son passage.

Mathieu Persan est un illustrateur de génie, un conteur de couleurs brossées au papier de coeur. Il n'y a donc rien de surprenant à trouver dans ce premier roman une sensibilité extrêmement touchante. S'agit-il d'une autobiographie ? le narrateur démarre ce roman avec les derniers jours de sa maman, atteinte d'un cancer. J'ai craint de me noyer dans une histoire bourrée de mélancolie et de sanglots ; j'ai passé un très tendre moment avec cette famille, et avec cette femme, qui decida un jour de prendre son destin en main, un destin simple : devenir mère et aimer ses enfants et petits-enfants.


"La vie, on nous aurait donné la choix, je ne suis pas sûr qu'on aurait tous sauté le pas. On vous balance comme ça dans un corps que vous n'avez pas choisi, dans un endroit du monde qui a de bonnes chances de ne pas être des plus accueillant, dans une famille qui a une chance sur deux de devenir un nid à emmerdes, le tout sur un caillou perdu au milieu d'un univers dont votre toute petite conscience ne pourra jamais prendre la vraie mesure, et avec une seule et unique certitude : vous crèverez à la fin et, si vous avez la chance que la logique des choses soit respectée, vous devrez également choisir un jour le slip du cadavre de votre mère.
Mais bon, pour faire passer la pilule, on vous convaincra depuis tout petit, dans les écoles, les églises, les temples, les journaux, à la télé, que la vie c'est sacré et que si on vous l'a donnée, c'est un cadeau qui ne se refuse pas. Et s'en séparer, dire «Non, sans façon, j'ai essayé mais ça ne me plait pas plus que ça», c'est sacrément mal vu. Parce que c'est beau la vie, merde! Les couchers de soleil, les bières en terrasse, un baiser sous un porche, une musique qui fait se dresser les poils sur les bras, un arbre, une raclette, une bonne bouteille, Roland-Garros un dimanche ensoleillé de juin, un film qui fait pleurer, une bonne partie de jambes en l'air, une bouffe entre amis, c'est quand même chouette, non ? La vie, ça se chérit. Même une vie de merde, ça se chérit. C'est comme ça. Il faut faire avec."

Le deuil est abordé avec beaucoup de délicatesse et dans la suite de l'humour de cette maman. Une queue de comète dont on sait, quand on la voit passer, que l'image s'effacera progressivement de notre rétine, mais que ce n'est pas grave, parce qu'il ne pourra plus jamais rien vous arriver.
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Un très joli roman rempli de tendresse, un hommage à sa maman décédée d'un cancer. Un roman sur la famille, on y retrouve la place de chacun, les difficultés rencontrées lors d'un deuils. Un roman poignant teinté de touches d'humour.
"La réa, ce service de luxe, géré par un personnel ultra-spécialisé et réservé à des patients triés sur le volet. Maman s'en serait rendu compte, elle aurait sans doute demandé à être placée dans service un peu moins sélect."
Un roman qui fait résonance et qui peut parler à de nombreuses personnes qui ont perdu un être cher. Mais ce n'est pas un roman plombant, au contraire.
Tendresse, empathie, intensité.
Magnifique.
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"Il ne doit plus jamais rien m'arriver.", c'est la phrase que la maman de Mathieu Persan a dite à la naissance de son premier enfant car ce jour là, elle a décidé de quitter son rôle de femme pour devenir avant tout mère et vivre à travers ses enfants.

Mathieu est le petit dernier. Il est le plus proche, le plus fusionnel, alors lorsque quarante ans après sa naissance on diagnostique un carcinome peritoneal à celle-ci, sa vie bascule...

Pour son père, optimiste de nature, pour sa mère, c'est un combat qui commence et pour Mathieu, c'est un vocabulaire à découvrir, il veut absolument savoir et comprendre le fameux "théorème du cancer"...

Il faut vous dire que ses parents sont profs de math, installés depuis 1976 en appartement donnant sur la tour du château de Vincennes. Mathieu et sa famille occupent l'appartement du dessus.. Comme je vous l'ai dit, la proximité est bien réelle.

Mathieu sait, il traque les signes de la fin, apprivoise la mort à venir, sa maman, elle est dans le déni.

La mort, on ne nous l'enseigne pas, il faut la découvrir, l'accepter, faire son deuil, et le moment venu c'est violent.

Heureusement il reste les souvenirs de l'enfance, la cuisine de l'appartement accueillante, la maison de Cerçay, les grands-parents d'origine juive pieds-noirs, les souvenirs heureux mais aussi certaines scènes qui remontent laissant percevoir la gravité d'un fait du passé, car pourquoi s'oubliait-elle en tant que femme et ne vivait-elle que pour ses enfants ? Qu'était-il vraiment arrivé avant qu'elle ne rencontre son père? L'amour était là pourtant mais quel est ce mystère pour lequel elle s'oubliait ?

La plume de Mathieu Persan est très belle, très poétique, emplie de pudeur et de délicatesse. Beaucoup d'humour aussi, d'amour et de tendresse. Un très beau roman que je vous invite à découvrir. le sujet est dur parfois mais c'est un magnifique témoignage d'amour à sa maman, cette femme si discrète et dévouée.

Ce livre m'a bouleversée. J'ai souri, réfléchi, parfois fait une pause submergée par les émotions. Un joli talent à suivre.

Ma note : ♥♥♥♥♥


Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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