Ne chantez pas…
Ne chantez pas !
Ne chantez pas !
Votre voix enchanteresse
Me laisse
Las,
Ému.
Autrefois, dans une autre vie,
J’ai eu peut-être
Une fenêtre
Ouverte sur la nostalgie.
Caressons l'heure; elle est brève
Mon amour n'est que mon rêve
Mon rêve de ton amour
Caressons l’heure …
Caressons l’heure ; elle est brève
Mon amour n’est que mon rêve
Mon rêve de ton amour
Lampe allumeuse des caresses !
Consolatrice des détresses!
Mère de ceux qui n'en ont pas!
Je sens la fuite de tes pas
A travers mon cœur triste et las.
Enchanteresse des beaux rêves,
Jour d'amour éclos (...) lèvres
Harpe de souvenirs, violon
Ayant des caresses pour son
Phare consolateur des vaines
Absences, et des heures lointaines,
Encensoir de ne-pas-aimer...
O corps si beau qu'il fait pleurer
Et tue-moi pour que je vive
Où nos yeux ahuris
Aucun Destin ne voile
Dehors les infinis
Plus loin que les étoiles
Et plus près qu’aujourd’hui
Je vous ai trouvée…
Je vous ai trouvée,
Je vous ai retrouvée
Car je vous avais rêvée
Depuis tant de jours,
Et Je vous ai aimée,
Oh, je vous ai aimée,
Et je vous aimerai toujours.
Non, je ne sais pas
Si vous existez même,
Ni si ce cœur las
Peut vous trouver quand il vous aime.
Car aimer
Parle toujours bas,
Il a peur du prix et des jours.
Mais, je vous aime,
Oh, je vous aime,
Et je vous aimerai toujours.
Êtes-vous reine,
Êtes-vous sirène ?
Qu’importe à cet amour
Qui vous en fait souveraine ?
Qu’importe même
L’amour à l’amour
Quand on aime,
Et je vous aime,
Oh, je vous aime,
Et je vous aimerai toujours.
toujours
toujours.
Vous partez, Madame ?
Pourquoi ce cœur indifférent
Bat-il si vite ?
Vous partez ? Vous passez : c’est tout.
À souhait j’en pourrais sourire.
Pourquoi en souffrir, et surtout
Pourquoi le dire ?
Le sourire de tes yeux bleus…
Le sourire de tes yeux bleus,
Ma blonde.
Je rêve, absent de ton baiser
Où fonde
Mon cœur un espoir si léger
Qu’il n’ose rien en espérer,
Ma blonde.
Peut-être dans un autre tour
Ou ronde
Tu m’aimeras, et rien qu’un jour,
Qu’un baiser, fera tout l’amour,
Ma blonde.
Je n’ai que faire de ces cieux
Du monde
Que parce que les cieux sont bleus
Et font rêver de tes beaux yeux,
Ma blonde.
La lumière, dont l’or riant
Inonde,
Ne sert qu’à me faire constant
À l’or de tes cheveux absents,
Ma blonde.
Oh, je sais bien que tout destin
Me gronde.
Mais qu’y faire ? Je t’aime bien
De mon amour toujours lointain.
Laisse-moi te le dire en vain,
Ma blonde.
Le sourire de tes yeux bleus,
Ma blonde.
Je rêve, absent de ton baiser
Où fonde
Mon cœur un espoir si léger
Qu’il n’ose rien en espérer,
Ma blonde.
Peut-être dans un autre tour
Ou ronde
Tu m’aimeras, et rien qu’un jour,
Qu’un baiser, fera tout l’amour,
Ma blonde.
Je n’ai que faire de ces cieux
Du monde
Que parce que les cieux sont bleus
Et font rêver de tes beaux yeux,
Ma blonde.
La lumière, dont l’or riant
Inonde,
Ne sert qu’à me faire constant
À l’or de tes cheveux absents,
Ma blonde.
Oh, je sais bien que tout destin
Me gronde.
Mais qu’y faire ? Je t’aime bien
De mon amour toujours lointain.
Laisse-moi te le dire en vain,
Ma blonde.
De quelle couleur …
De quelle couleur est cette rose
Dans la nuit ?
Dans l’abîme d’un rêve…
Dans l’abîme d’un rêve fait
D’inquiétude et de tristesse,
Mon cœur inutile et distrait
A survécu à tes caresses.
Car c’est là, dans ce rêve noir,
Si loin de ta clarté factice,
Que j’ai retrouvé cet espoir
Dont tu n’étais que la malice.
Car cet espoir n’était enfin
Que d’être d’accord unitaire
Avec mon ombre de destin
Pour qu’il, enfin, puisse se taire.