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Citations sur C'était de Gaulle, tome 1 (9)

Je n'ai pas de vie politique à moi, pas d'électeurs, pas de clientèle, pas d'implantation, pas de possibilité de voler de mes propres ailes.

Je n'ai même pas d'idées à moi en matière politique.

Je n'ai que les idées du Général.

Propos de Georges Pompidou lors de sa nomination comme premier ministre.
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Déjà en 1940, la bourgeoisie était derrière Pétain, car il lui permettait de continuer à dîner en ville malgré le désastre national. Pétain avait trouvé l'arrangement avec les Allemands.
Les bonnes affaires allaient reprendre.

La révolution Française n'a pas appelé au pouvoir le peuple français, mais cette classe artificielle qu'est la bourgeoisie qui s'est de plus en plus abâtardie jusqu'à devenir traîtresse à son propre pays.

C de Gaulle
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Il faut faire appel à l'opinion contre les syndicats, compte tenu de leurs propres hésitations.
Ils sont divisés et ne savent pas très bien que faire.
Quand ce sera net,il faudra s'enfoncer comme un coin entre eux et l'opinion, et même entre un syndicat et l'autre.
Et vous verrez, ça se dégonflera...

Propos de G Pompidou en février 1963.
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Tout le monde en colonne par deux derrière l’oncle Sam.
La vue du Pentagone sur la stratégie planétaire , les vues du business américain (il prononce bu-zi- nès) nous sont imposées. ...Les nations d’Europe reçoivent des capitaux, certes, mais en même temps elles reçoivent des ordres.
Un jour viendra où les Américains diront: "Nous avons assez de fusées qui portent à 8000 kilomètres." Ils rapatrieront leurs divisions d’Europe sans crier gare.
De même , un jour viendra où ils diront , après avoir raflé nos fabriques de téléviseurs : "Nous préférons concentrer nos usines sur le continent américain. Nous avons décidé de supprimer l’usine de Bordeaux".
De toute évidence , ce topo a été ruminé par le Général.
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GdG
Pourquoi nous sommes-nous éloignés des Russes, après la guerre,alors que nous leur avions proposé de nous arranger sur le sort des Allemands ? Je l’avais offert à Staline, et il n’a pas voulu. Il s’est arrangé avec Roosvelt, il a cru qu’il allait pouvoir disposer de tout, en dehors de qui que ce soit en Europe, et en particulier en dehors de la France.
Alors nous avons fait une politique qui a consisté à attirer l’Allemagne à l’Ouest, et par conséquent à leur faire d’énormes concessions.
Si je n’avais pas été là, on faisait la Communauté économique européenne exclusivement à leur avantage, à l’avantage de leur industrie , et en mettant notre agriculture à la porte. Alors, ça suffit comme ça !...Ils vont courir à Washington et se font les « boys »des Américains, à partir de ce moment-là (où) je ne les regarde plus, les Allemands.

AP
Les Allemands , ni les Américains , ne s’imaginent pas que nous aurions le culot de faire une politique d’entente avec les Russes.

GdG

Tout dépend de ce qu’on appelle une politique d’entente avec les Russes.
Notre position est incomparable. Il n’y a personne d’autre qui soit capable d’avoir une politique independante, excepté la Chine. Seulement la Chine et nous.
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Général de Gaulle — Les plus grandes affaires nationales finissent toujours par culminer sur de petites affaires d'intérêt.
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Général de Gaulle — Moi, c'est particulier. La légitimité m'a été conférée par l'Histoire. Il faut désormais que la légitimité soit directement conférée par le souverain, c'est-à-dire par le peuple. Je rappellerai donc que tout ce qui a été fait depuis 58 l'a été grâce à la confiance dont les Français m'ont investi. [...]
Cette confiance m'a obligé et m'a soutenu jour après jour. L'entente directe entre le peuple et celui qui a la charge de le conduire est devenue, dans les temps modernes, essentielle à la République.
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Général de Gaulle — L'essentiel, c'est que les deux peuples, dans leurs profondeurs, exorcisent les démons du passé ; qu'ils comprennent maintenant qu'ils doivent s'unir pour toujours. Ça ne doit pas être cantonné au niveau des hommes politiques. Ça doit colorer dorénavant les sentiments populaires. Les Français et les Allemands doivent devenir des frères. La fraternité des deux peuples, ça doit devenir quelque chose d'élémentaire. Le populo en est encore à voir dans les Allemands l'ennemi héréditaire. En réalité, les Allemands n'ont été vraiment nos ennemis que depuis 1870. Ça ne fait que trois guerres et trois quarts de siècle, pour les Germains et les Gaulois qui ont connu tant de guerres et de siècles.

Notre plus grand ennemi héréditaire, ce n'était pas l'Allemagne, c'était l'Angleterre. Depuis la guerre de Cent Ans jusqu'à Fachoda, elle n'a guère cessé de lutter contre nous. Et depuis, elle a bien du mal à ne pas opposer ses intérêts aux nôtres. Voyez la manière dont elle s'est conduite entre les deux guerres. Elle nous a interdit de réagir à la réoccupation de la Rhénanie. Elle nous a empêchés de nous opposer au réarmement de l'Allemagne. Elle nous a lâchés à Dunkerque. Elle a bombardé joyeusement notre flotte à Mers-el-Kébir. Elle nous a trahis en Syrie. Elle fait systématiquement bloc avec l'Amérique. Elle veut nous empêcher de mener à bien le Marché commun. Il est vrai qu'elle a été notre alliée pendant les deux guerres, mais elle n'est pas portée naturellement à nous vouloir du bien.
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Général de Gaulle — Nous devons bâtir [l'Europe] non sur des mythes, mais sur des réalités, par le rapprochement des États, qui permettra le rapprochement des nations. C'est absurde de vouloir donner des pouvoirs supranationaux à une commission de fonctionnaires apatrides.
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