Ilja, écrivain néerlandais à succès, s'installe au
grand hôtel Europa pour une durée indéterminée. Il vit un moment difficile après sa rupture avec Clio, jeune femme dont il était amoureux.
Dans cet hôtel, Ilja fait la connaissance d'Abdul, le groom rescapé du désert; de M. Montebello, majordome ; d'une poétesse française ; de M. Wang, nouveau propriétaire chinois de cet hôtel….
En parallèle, Ilja se remémore son histoire d'amour avec Clio, l'obsession de cette dernière pour le Caravage et le projet d'Ilja sur le tourisme.
Les chapitres alternent entre tous ces sujets. Malgré des recherches et une documentation pertinentes sur chacun d'entre eux, l'auteur tourne rapidement en boucle. Les descriptions sont beaucoup trop longues et ne sont pas forcément nécessaires pour le bon déroulé du récit.
Ilja Léonard Pfeijffer a su me transporter dans son enquête pour retrouver le dernier tableau du Caravage. C'était passionnant.
La remise en cause du tourisme de masse est intéressante. Démontrer l'absurdité de ces personnes se définissant comme voyageurs est pertinente et m'a beaucoup fait rigoler.
Tous les thèmes abordés sont attrayants. Il est dommage que l'auteur se soit perdu et embourbé dans ses détails trop imposants dans sa narration. Une bonne centaine de pages auraient pu être supprimées. Ce trop, du coup, m'a ennuyé et m'a même fait sauter de longs passages inutiles.
Par contre, un grand bravo pour la fin que je n'aurais jamais devinée.
Merci aux éditions Presses de la cité et Netgalley d'avoir accepté ma demande de lecture.