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Citations sur Histoire des mythes (42)

Pour Jung, il existe des forces agissant en quelque sorte à angle droit par rapport au temps. Des événements, qui n’ont entre eux aucun rapport de cause à effet, apparaissent de manière synchrone, comme le surgissement inattendu et nécessaire de signes. […] La synchronicité jungienne déborde évidemment le cadre de la science qui ne connaît que des relations causales.
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Pendant longtemps, cette multiplication en quatre siècles –de douze tributs à 600 000 individus- a été reçue par l’historien rationaliste comme une invraisemblance et une stupidité. Il n’en va plus de même aujourd’hui, où l’on admet que les 50 millions de Français de 1970 sont tous issus de 25 000 familles de 1670.
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« On n’arrête pas le Progrès, disent-ils, sachant maintenant qu’ils disent : on n’empêche pas la catastrophe, on ne peut s’interdire de polluer l’atmosphère, de contaminer les fleuves et d’appauvrir le sol, de consommer de l’énergie qu’on ne recrée jamais, de laisser le développement démographique atteindre le seuil redoutable des cinq milliards d’individus, condamnés à l’avance aux famines, aux massacres raciaux, à la torture légale ou, dans le meilleur des cas, à la destruction sans souffrance de la prochaine guerre atomique.
Un mythologue ne croit pas à cette fatalité. Il sait, par le message en clair des millénaires, que la raison humaine n’est pas le seul facteur en cause. Des structures, des Idées, des Anges, des Noms de Dieu, des Tribus, des Astres, des Nombres, des Couleurs, des Notes de musique, des Principes, des Personnes –ou Dieu sait quoi !- apparaissent ou disparaissent à des époques déterminées, qui n’interviennent pas à proprement parler dans les affaires humaines, mais dont la présence ou l’absence ne peuvent pas ne pas influencer les hommes, comme les influencent effectivement les nombres, les couleurs, les sons, les principes, les idées, les personnalités entre autres.
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[…] La tradition de l’Hellade et la tradition celtique […] nomment la Vierge « hyperboréenne » : celle qui naquit et qui vécut avant les glaciations.
[…] L’un des caractères constants de la divinité sera la continence, en même temps que la prévoyance ou la préservation. Dans L’homme et les dieux, suggérant l’idée que la Vierge pût être la divinité première des glaciations, je notais que cette continence et cette préservation nous expliqueraient l’étonnant phénomène de la survie de l’homo sapiens pendant les millénaires où dura le fléau.
[…] Dans cette hypothèse, élevée par les peuples au-dessus de tous les dieux, la Vierge fût devenue, en effet, la Première ; et ses servants –ou ses servantes eussent exercé sur tous la tyrannie la plus cruelle en même temps que la plus nécessaire. L’exigence de ne pas accroître sans limite la population des grottes n’aurait-elle pu conduire les prêtres à sacrifier l’enfant dès sa naissance, une fois atteint le nombre prévu ? Sinon à des rigueurs plus décisives ?
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Pour l’heure, détachée de la Fraternité, la Volonté n’est plus que guerrière. Détachée de la Volonté, que peut être la Fraternité, sinon un suicide collectif ?
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Le matérialisme rationaliste est comme une respiration, un temps de repos que l’humanité s’accorde avant de se soumettre à l’exigence sans borne d’une nouvelle foi révélée.
Malheureusement, ces instants de répit, elle ne sait ou ne veut ou ne peut les rendre profitables. Jamais elle n’est plus divisée, plus folle, plus meurtrière qu’au moment même où elle se persuade que les dieux n’existent pas.
Ses croyances ? Des textes d’Akkad nous en révèlent la profondeur : « Si tu veux un enfant, n’implore pas les dieux, couche avec ta femme. » « D’abord, il y eut la boue, d’où naquit le ver, puis toutes sortes d’animaux : l’homme n’est sur terre que pour nourrir le ver de ses gencives. » Ses actes essentiels ? Des guerres inexpiables.
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Les mythes qui animent [les jeunes] et les rites qu'ils fondent doivent beaucoup à la Mère, à la "bande" foetale. Ce sont des Mères, en Amérique, dans l'Inde, qui ont créé les premières communautés et les premiers ashrams, ces familles femelles, sans père, sans frère aîné, sans loi hiérarchisée et qui permettent en fait la gestation féconde bien plutôt que le Geste. Le mythe de la Caper n'est pas très loin derrière, synchronique à celui du Dionysos Liber il y a vingt-deux siècles.

Cela se fera, se fait, par l'émancipation de la femme, naturellement. Mais aussi par la fuite de la Ville, de ses pollutions et de ses persécutions, par le retour à la Terre nourricière et secourable, créatrice bientôt. Puis quelqu'un se souviendra que l'Arbre y a ses racines et que le Soleil l'éclaire.

A nouveau, l'antéchrist annoncera le dieu vivant.
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On se rappelle que Jacob, tenté par les mythes d’Air, y avait puisé du moins une compréhension plus grande du dieu de ses pères, El. […]
D’une manière très analogue, le « prêtre » Jean nous apparaît comme tenté par les mythes de Terre : la Mère, la Vierge et le Créateur. Il rejette la tentation, mais il y puise une compréhension plus grande de la Vierge-Mère, et c’est ainsi que Marie, mère de Jacques dans les évangiles synoptiques, devient dans celui-ci la mère de Jésus. […]
Par suite, l’évangile baigne dans un climat nouveau, de « tendresse intérieure » pourrait-on dire. Matthieu ne relatait que des sermons ; Marc et Luc n’usaient que de paraboles ; Jean pénètre dans l’âme du Christ.
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De même que les Sumériens partagent le zodiaque (360°) en 12 périodes de ½ chacun, ils partagent le jour en 12 heures de 60 unités de 60, l’année solaire en 12 mois de (60*60) heures et leur Année mythique ou sare en (60*60) années solaires ; la Grande Année compte alors 12 sares.
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On sait […] que ces particules elles-mêmes (les électrons) se définissent par un certain nombre de facteurs quantiques ou états, n, l, m, s, qui en précisent les probabilités positionnelles sur chaque orbite sub-atomique ou couche, le « moment » dynamique (ou quantité de mouvements), l’orientation (de -1 à +1), et le spin ou moment angulaire de la rotation de la particule sur elle-même, de gauche à droite ou de droite à gauche.
De même, les « facteurs d’ensembles » qui définissent les mythes pourraient se comparer –entre autres- à des «états » qui en préciseraient le sens positif ou négatif (a), l’aspect dynamique (ou ondulatoire) et statique (ou corpusculaire) (b), les positions probables sur chaque orbite temporelle ou ère (c), le degré d’entropie ou de néguentropie dans un sens ou l’autre du Temps (d).
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