Les mystères de Larispem, tome 1 : Le sang jamais n'oublie

Un récit uchronique-steampunk plutôt original. L'univers est riche, bien construit. du potentiel, clairement.
Mais personnellement, je n'ai pas du tout accroché. Un livre, peut-être trop introducteur, et qui ne semblait pas avoir de finalité en tant que tel (et bon, même s'il s'agit que du premier volume d'une série, ça me laisse tout de même une assez mauvaise impression). Un style assez impersonnel, et pas du tout marquant, des personnages assez insipides, bref, il n'y avait pas le petit truc en plus.
Après de base, je ne suis pas forcément la cible de ce genre de récit, j'avais donc peu de chance d'être totalement convaincue, mais en tout cas, la suite se fera sans moi.

J'avais beau le savoir avant de commencer ma lecture, pour avoir pris le temps de lire quelques critiques sur Babelio, mais je dois dire que je ne m'attendais tout de même pas à ça : avec ce premier tome de Les mystères de Larispem, on a une grosse introduction de 257 pages. A la fin, tout est bien mis en place... pour continuer sur le tome 2. Alors, je n'ai rien contre les histoires en plusieurs volumes, mais j'aime tout même que le premier tome ait une sorte de conclusion, la fin d'une première étape, et je n'ai pas eu ce sentiment ici.

Après, j'ai tout de même du positif à dire sur ce livre. L'univers imaginé par l'auteur est riche et bien construit. Les personnages sont originaux et sortent de l'ordinaire, même si je ne m'y suis pas attachée plus que ça.
L'histoire, qui est dans cette vague du "et si L Histoire s'était passée autrement", choisi un moment et une situation originale, qui nous replonge un peu dans notre Histoire de France. J'aime toujours bien l'idée de partir sur quelque chose de réel pour ensuite imaginer une histoire différente.

Malgré tout, je ne pense pas poursuivre ma lecture sur le tome 2, parce que je n'ai vraiment pas été plus emballée que ça, et que d'autres livres que j'ai lus plus ou moins récemment m'ont vendu un univers steampunk qui me plaisait davantage.

A lire pour se faire sa propre idée.

Je trouvais la couverture tellement belle que je l'ai acheté et commencé sans lire le résumé!
On y suit 3 personnages différents dans un Paris alternatif en 1899 où les boucher sont la caste la plus puissance de la population.
Tout d'abords Liberté, jeune fille de 15 ans arrivé à Larispem 6 mois auparavant. Elle est mécanicienne, plutôt renfermée et est passionnée par les livres.
Ensuite, Carmine, du même âge, ayant vécu à Larispem depuis sa naissance. Elle est boucher, intrépide et ne se laisse pas faire.
Et enfin, Nathanaël, orphelin de 15 ans également, qui lui vit à l'orphelinat et doit vite trouver ce qu'il souhaite faire dans la vie parce qu'il ne pourra rester longtemps à l'orphelinat.
Carmine et Liberté sont amies et ensemble, elles pillent les anciennes maison de nobles ou riche famille pour arrondir les fins de mois.
Lors d'une de ces expéditions, elle vont faire une rencontre étrange et trouvé un livre qui va être le début de notre intrigue.
Ce tome est le premier, et il nous présente les personnages, le système politique et les règles qui régissent cette cité état qu'est devenu Larispem. J'ai trouvé le début un peu long et le style de narration ne m'a pas plu. C'est vraiment un style auquel j'ai du mal d'accroché et là, ça n'a pas fonctionné.
Pourtant, l'univers créé et vaste et bien construit mais ça ne me convient pas.
Du coup, je ne sais pas si je lirai la suite...

Si vous aimez les romans, ce livre est fait pour vous !
c'est le premier roman qu'elle a sorti le 8 avril 2016.
Lucie Pierrat-Pajot est la deuxième lauréate du prix du premier roman jeunesse Gallimard-RTL-Télérama pour ses “Mystères de Larispem”.
Dans cette Cité-État indépendante où les bouchers constituent la caste forte d'un régime populiste, trois destins se croisent... Liberté, la mécanicienne hors pair, Carmine, l'apprentie louchébem et Nathanaël, l'orphelin au passé mystérieux. Tandis que de grandes festivités se préparent pour célébrer le nouveau siècle, l'ombre d'une société secrète vient planer sur la ville.