C'est une journée grise. Une de ces journées où l'on ne sait pas quoi faire de son corps. Comme dans les cauchemars, j'ai l'impression que mes jambes pèsent des tonnes et qu'elles m'empêchent d'avancer.
Si vous aimez vraiment quelqu'un, vous le suivrez ou qu'il aille.
Voilà à quoi servent les fugues : à ce que personne ne puisse nous dire qu'on se trompe. Et même ça, je l'ai raté.
J'ai bien aimé ce livre. Il peut être réaliste, on peut faire des choses sans sens rendre compte. Ce livre nous apprend que de fugué ça n'arrange pas forcément les problèmes, il faut affronter les difficultés. Clara
Doucement la machine qui fait avancer mon monde se remet en marche. p. 78
J'attendais de la compassion, un peu de douceur. J'aurais aimé qu'il me plaigne un peu. Mais comme toujours, il était incapable d'être compréhensif et enveloppant. p. 21
Peu importe où on se trouve, ce qui rend la vie palpitante, c'est ce qui se passe dans notre tête.
- Ce n'est pas en restant enfermée ici que tu vas résoudre les choses.
(…)
- Ah mais je n'avais pas l'intention de résoudre quoi que ce soit. Je voulais juste partir. (…)
Je sais bien que tu as raison. Mais ici je suis loin des idiots du collège.
- Mais les idiots du collège seront toujours idiots quand tu sortiras. En restant ici, tu les laisses gagner, c'est tout. (p.94)
Parfois, on veut faire plaisir à ses parents, ou bien faire comme tout le monde. Et on se laisse enfermer dans une vie qui ne nous ressemble pas. (p.71)
Jusqu'à présent, ni l'une ni l'autre n'était devenue un souffre-douleur parce qu'à deux, on se soutenait. Maintenant qu'elle était passée de l'autre côté, Marina devenait le bourreau absolu, car elle devait faire ses preuves. Elle était plus cruelle que les filles cruelles, plus intolérante et plus insensible. Et moi j'étais la victime idéale. (p.15)