AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Jaune Caravage (5)

Les mains assassines s’affolèrent au milieu des buissons sauvages. Elles cherchaient le baladeur d’où s’échappait encore la chanson qu’Eva n’entendrait plus :
« As my memory rests
but never forgets what I lost
wake me up when september ends. »
La lampe de poche zigzagua au milieu des arbustes, le baladeur avait disparu. Le quai était désert mais en cette nuit de fête quelqu’un pouvait encore avoir envie de descendre jusqu’au Tibre pour trouver un coin tranquille, à l’abri des foules qui arpentaient la Nuit Blanche. Paniquées, les mains abandonnèrent la recherche. Eva était évanouie. Les mains arrêtèrent de trembler, sortirent quelque chose de la poche du jean, relevèrent le tee-shirt d’Eva pour s’en faire une protection et portèrent un coup net sur la carotide. Le sang gicla violemment sur le coton blanc.
Commenter  J’apprécie          50
Elle scrutait sa silhouette à l'autre bout du couloir et tremblait de tout son corps. Brusquement, elle s'élança à sa rencontre et l'enlaça passionnément. La clé toujours dans sa main. Comme Ingrid Bergman.
Commenter  J’apprécie          20
Eva l’avait sortie de l’ombre en la désignant du doigt comme le Christ de Caravage sort Matthieu de son tripot obscur et l’inonde la lumière jaune. Jaune Caravage. Sa vie était obscure comme le tripot de saint Matthieu, son jaune à elle avait été Eva.
Commenter  J’apprécie          10
Le quai était désert mais en cette nuit de fête quelqu’un pouvait encore avoir envie de descendre jusqu’au Tibre pour trouver un coin tranquille, à l’abri des foules qui arpentaient la Nuit Blanche.
Commenter  J’apprécie          00
ça va bien un temps, son sale caractère ! se disait-il. Le couple ne peut quand même pas être une épreuve de tous les jours !
Commenter  J’apprécie          00





    Lecteurs (123) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Grandes oeuvres littéraires italiennes

    Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

    Si c'est un homme
    Le mépris
    Le désert des Tartares
    Six personnages en quête d'auteur
    La peau
    Le prince
    Gomorra
    La divine comédie
    Décaméron
    Le Nom de la rose

    10 questions
    831 lecteurs ont répondu
    Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

    {* *}