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Gilda Piersanti (Autre)
EAN : 9782847424591
334 pages
Le Passage (11/03/2021)
3.76/5   66 notes
Résumé :
Dario, Massimo, Gabriele. Trois amis d’enfance. Ils avaient cru s’en être sortis mais, vingt-cinq ans plus tard, advient ce qu’ils redoutaient depuis toujours : la nuit terrible de l’été de leurs 18 ans revient les hanter. Et lorsque la vérité de leur crime resté impuni risque d’éclater, c’est l’amitié d’autrefois qui éclate elle aussi. Ce sont désormais des hommes qui ont une position sociale, une réputation et une famille à défendre. Pour sauver leur présent, ils ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Le plaisir de lire " les somnambules " ne fait que s'accentuer au fur et à mesure de la lecture.
Si on apprend très vite qu'un crime a été commis et que l'on va vivre une histoire de vengeance, on ne sait pas en revanche de quel crime il s'agit.
On comprend que Massimo, Gabriele et Dario, amis très soudés lorsqu'ils étaient jeunes sont impliqués dans ce crime qui remonte à plus de 20 ans, mais quel est-il ?
Ce trio, " la Troïka" va vivre des heures complètement chamboulées par la réapparition de leur crime qu'ils avaient réussi à taire jusque-là.
Dario, le meneur de ce trio, quand ils étaient jeunes, continue à chapeauter ses 2 amis et à vouloir dicter sa loi, mais tout ne se déroule évidemment pas comme prévu.
La qualité de ce roman provient de l'intrigue extrêmement bien menée mais aussi des personnages qui, s'ils ne sont guère sympathiques, sont très bien campés.
C'est un thriller mais aussi un roman sur l'emprise, la culpabilité la vengeance et la trahison.
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Je découvre avec ce dernier roman la magnifique écriture de Gilda Piersantini.
Elle nous propose une intrigue en forme de mise en garde : les actes du passé impunis se paient au prix fort lorsqu'ils sont découverts des années plus tard .

Trois copains d'enfance vont en faire la douloureuse expérience , Massimo, Gabriele et Dario . Un entrepreneur prospère ,un médecin et le ministre de l'intérieur italien .
Ce trio appelé la troïka , trois gamins de dix-huit ans , promis à un brillant avenir , qui ont commis l'irréparable , vingt cinq ans plus tôt alors que la saison estivale se clôturait dans la belle station balnéaire de Santa Marinella .
Tout commence par des avertissements pour Massimo , dont la voiture est volontairement emboutie et pour Dario , un pigeon ensanglanté qui tombe sur la table du buffet prévu en son honneur alors qu'on fêtait son quarante troisième anniversaire . Pour Gabriele un palier supérieur est franchi avec l'enlèvement de sa fille Flora .Les trois anciens amis qui vont tout faire pour tenter de garder secret ces avertissements comme cet enlèvement malgré des premiers tiraillements qui vont se faire sentir dans l'ancienne troïka quant à la stratégie à tenir face à cette situation inédite . Il en va de même pour les ravisseurs qui sont partagés quant à la suite à donner à ces actes et les moyens pour arriver à faire avouer aux trois protagonistes la dramatique vérité . Avant qu'un nouveau drame change à tout jamais la donne ..

Trois hommes aux destins marqués au fer blanc par un douloureux secret . Un secret et une culpabilité qu'ils ont enfoui dans leur subconscient depuis bien longtemps , comme une "bêtise" qui ne mérite en aucun cas de sacrifier une carrière . Mais sous le masque de l'insouciance, l'auteure nous montre l'envers du décor de ces personnages , de leurs failles béantes et de leurs faiblesses qui vont tout détruire .
Les éléments se mettent en place , pas à pas , inexorablement , sans retour arrière possible. le pouvoir et l'argent peuvent-ils protéger de tout , même de l'infamie ?
Gilda Piersantini nous offre sa démonstration : une construction diabolique qui ne laisse pas de place au hasard et fouille au scalpel la psychologie de ses personnages , qui dictent leurs actes et leurs décisions .
Grâce à une écriture fluide , jamais démonstrative , elle dissèque le parcours de nos trois anciens amis , qui le sont aujourd'hui à cause des circonstances plus que grâce à un lien fort , inaltérable . du côté des victimes , même si le temps a fait son oeuvre , le souvenir de ses moments douloureux est tenace et indélébile même si la jalousie s'immisce dans les débats . En arrière fond, la ville antique de Rome joue les témoins de ces manigances et de leurs développements .
Le final , émouvant , finira de combler tout lecteur avide d'histoires marquantes et savamment mises en scènes .
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Pourquoi ai-je aimé ce livre ?
Tout d'abord parce que j'aime beaucoup Gilda Piersanti ; j'avais lu d'elle plusieurs titres des "Saisons meurtrières".
Ensuite j'aime les romans policiers italiens même si G. P. est devenue parisienne. L'ambiance des villes italiennes m'enchante, et ici on est à Rome, ville fétiche de l'auteur.
C'est aussi parce qu'il s'agit d'une histoire contemporaine. La vie d'une époque en Italie aujourd'hui et dans les années 90.
Et aussi les thèmes abordés à travers les personnages. Leur jeunesse, leurs parcours professionnels, leurs réussites sociales et familiales. Mais aussi leurs échecs.
Egalement abordés, les thèmes de l'amour et de l'amitié, les relations hommes-femmes et les couples.

Dès le premier chapitre, Gilda Piersanti nous plonge dans le bain du suspense. C'est une histoire haletante qui cumule intrigues, mystères, art, amour et surtout amitié...

Une histoire d'un trio de jeunesse surnommé la Troïka mettant en scène Dario Damiani, ministre de l'intérieur ; Massimo Caccia, homme d'affaires et Gabriele Leonetti, médecin.

Un secret de jeunesse va ressortir 25 ans plus tard risquant d'anéantir la vie de ces hommes et de leurs proches. Une vengeance qui a eu le temps de mûrir et d'être fomentée par des personnes douloureusement atteintes 25 ans plus tôt par un drame.

Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas "spoiler" votre plaisir de lecture.

Juste qu'il y a aussi Valentine, surfeuse californienne et artiste peintre originale et brillante qui ne veut pas que son nom apparaisse lors des expositions.

Je souligne combien ce livre est servi par l'écriture rythmée, les phrases courtes de l'auteur. Très agréable à lire, j'ai eu du mal à quitter ce livre...

Par son texte fluide et fin, Gilda Piersanti est douée pour nous distiller au compte-gouttes, des rebondissements, mystères et même jusqu'au dénouement au tout dernier chapitre.
Un livre qui m'a profondément émue par la finesse (et la sagesse) d'analyse des caractères et natures des protagonistes.

Merci à Masse Critique de Babelio et à l'éditeur le Passage de m'avoir permise de lire et écrire cette critique.



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Avec Les Somnambules, nous avons affaire à un polar de facture classique, mais surtout, de grande classe. Subtil et intelligent.
J'ai découvert Gilda Piersanti avec son premier roman Rouge Abattoir, conseillé par ma libraire. Avec ce dernier opus, je retrouve avec plaisir son style sans fioritures et je trouve qu'il a encore gagné, au fil du temps, en efficacité.
L'histoire est celle assez classique d'une vengeance. Mais ce n'est pas parce que nous sommes en Italie que la Mafia est forcément de la partie. Trois hommes, trois amis, qui ont réussi leur vie et qui vont être rattrapés par leur passé commun. Deux meurtres. Et bien plus de vies dévastées.
Le fait que l'un d'entre eux soit ministre de l'Intérieur facilite les choses, sans réellement les faciliter. Les machinations s'opèrent d'un côté comme de l'autre, bouleversant au passage le quotidien d'une adolescente de 13 ans, victime sacrificielle de l'histoire.
Dans ce roman, les épouses des trois amis ont une place prépondérante et pourtant discrète. Elles sont séduites par ces hommes, mais détiennent les clés de l'intrigue. En retrait, derrière les grands gestes des maris, elles frappent juste.
Je ne me tourne pas d'instinct vers les romans de Gilda Piersanti, sans trop savoir pourquoi, peut-être parce que le côté social manque un peu, que ce ne sont pas tout à fait des romans noirs avec le cadre sociologique d'un pays (même si ici, il apparaît par touches, notamment à la toute fin du livre). Mais c'est pourtant de belle facture, on est très loin du thriller et de ses gros sabots. Un peu de subtilité ne nuit jamais.
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J'ai découvert Gilda Piersanti avec « Roma enigma » et « Vengeances romaines » qui font partie d'une série intitulée « Les saisons meurtrières ». L'attrait principal de cette série d'enquêtes, si l'on excepte l'intrigue et les deux policières, tenait pour moi à la façon dont l'auteure évoquait différents aspects politiques et sociaux de la société italienne contemporaine. Et c'est ce que j'ai retrouvé dans « Les somnambules », polar « unique » puisqu'il ne fait pas partie d'une série.

« Les somnambules », ce sont notamment -car on peut voir une autre signification à ce titre- les trois protagonistes principaux de ce roman : Dario, Massimo et Gabriele, trois hommes occupant une place de choix dans la société : Gabriele est médecin, Massimo a créé une entreprise très prospère, et Dario est Ministre de l'Intérieur ! Tous les trois sont amis depuis longtemps, mais à des degrés divers, car l'intérêt est à la base de leurs relations dictées par Dario qui, sans conteste, mène la danse. Adolescents, ils évoluaient dans le même milieu et se retrouvaient chaque année au bord de la mer où leur famille avait une résidence secondaire. Et c'est là qu'est survenu un événement dramatique qui a marqué leur vie à tout jamais et dont ils étaient responsables. Un crime resté impuni, qu'ils ont enfoui dans leurs souvenirs et qu'ils pensaient bien, vingt-cinq ans plus tard, ne jamais voir ressurgir.

Je ne vous dévoile rien de plus que ce que la quatrième de couverture révèle au lecteur et, même si j'ai regretté au début de ma lecture de savoir que ce crime impuni était central dans le roman, je me suis vite rendu compte que je l'aurais deviné très rapidement et que cela ne gênait en rien le suspense mis en place par l'auteure. En effet, l'essentiel du roman repose sur la fuite en avant qui va mener les trois hommes et leur famille respective dans un engrenage irréversible. le suspense est maintenu jusqu'aux dernières pages et l'on suit avec plaisir et horreur les protagonistes dans une descente aux enfers autour des manipulations les plus noires et cyniques. Il y a aussi quelques personnages féminins intéressants, comme Flora, Alice et surtout Valentina, dont le rôle s'avère décisif.

Gilda Piersanti, franco-italienne qui vit à Paris et écrit en français depuis longtemps, est une fine observatrice de la société italienne dont elle évoque les excès. Ici, on navigue dans des milieux aisés romains où la réussite sociale est primordiale. L'auteure est également scénariste et cela se sent dans ses polars qui sont assez visuels et comportent un bon nombre de dialogues et de rebondissements qui nous embarquent pour plusieurs heures de lecture. Enfin, j'ai particulièrement apprécié les analyses psychologiques assez fouillées qui permettent de donner beaucoup d'épaisseur aux personnages et d'évoquer des questions comme le pouvoir et la relation d'emprise psychologique. « Les somnambules », comme les autres romans de Gilda Piersanti, est donc un polar intéressant à plus d'un titre !


Lien : https://lelivredapres.wordpr..
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critiques presse (2)
Liberation
10 septembre 2021
Avec «les Somnambules», l’autrice franco-italienne tisse une toile serrée dans laquelle trois amis d’enfance vont venir se débattre, rongés par un lourd secret.
Lire la critique sur le site : Liberation
Actualitte
18 mars 2021
L'une des découvertes les plus réjouissantes de cette sélection du Prix Landerneau Polar 2021 !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Il aimait sa femme, mais il se sentait mis en valeur par Marianna et cette relation l’apaisait. Il était conscient qu’en devenant sa maîtresse, elle avait voulu se venger d’Alice, mais avec le temps elle s’était vraiment liée à lui et l’écoutait toujours avec une attention sincère. Elle était devenue l’amie fidèle avec laquelle on couche de temps en temps. Ils se retrouvaient dans le studio que Massimo avait acheté pour sa femme afin qu’elle pût soi-disant travailler en toute sérénité ; Gabriele se doutait que le roman n’était qu’un prétexte pour justifier ses absences de la maison. Ils avaient commencé à se voir après que Marianna était venue le consulter au cabinet pour une prétendue dépression. Ce qu’elle voulait, en réalité, c’était un amant.
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On ne meurt pas par manque d'amour, il en était là preuve. On survit, plus ou moins infirme.
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La vie qu’il menait lui imposait des pauses, s’il voulait continuer à la vivre ; son psy n’avait de cesse de le lui répéter et sa femme d’en tirer les conséquences. Lui ne les écoutait que d’une oreille distraite, les médocs étaient plus fiables pour retrouver l’équilibre, sinon le sommeil. Lutter pour ne pas en abuser, céder, résister, puis céder de nouveau : c’était le cycle d’un plaisir tortueux qui risquait de se révéler dangereux. Heureusement, Gabriele, son fidèle médecin et ami d’enfance, veillait sur lui ; lui seul le connaissait vraiment. Il n’était pas sûr de tenir encore à lui comme à l’adolescence, mais il lui était attaché, surtout depuis qu’il dosait savamment ses psychotropes.
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Un avertissement ? Pour quoi ? Ses affaires étaient globalement en règle, quelques tensions avec le fisc, comme tout le monde, réglées par ses comptables. Des méthodes d’entrepreneur banales, le fisc ne vient pas vous intimider à l’aube en heurtant votre voiture. Avait-il dérangé quelqu’un sans s’en rendre compte ? Il n’avait jamais eu affaire à de vrais criminels ; à des escrocs oui, à des crapules aussi, mais c’étaient généralement des types solitaires, des mecs qui avaient envie de tricher vite, de gagner plus vite encore, de voler bien sûr, mais sans jamais recourir à la violence. Alors pourquoi cet avertissement ? Qui voulait l’avertir de quoi?
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Il y avait du vrai et du juste dans cette colère envers les « dominants », ainsi que tout un peuple nommait désormais les élus ; mais il y avait aussi beaucoup d’hypocrisie, de l’envie et un besoin sourd de vengeance de la part de ceux qui détestaient toute hiérarchie. Les sentiments les meilleurs se mêlaient aux plus bas et la rage qui se déchaînait se révélait parfois plus nuisible que le mal contre lequel elle prétendait lutter.
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Videos de Gilda Piersanti (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gilda Piersanti
Le plein de voyages en mai, des rencontres avec des auteurs, les interviews Babelio, un pique-nique dans 15 villes en France et ailleurs début juillet, la Masse Critique Non Fiction, la sélection "Autour du livre" de Pierre et Nicolas : découvrez les actus de Babelio pour les mois de mai, juin et (un peu) juillet dans cette nouvelle vidéo.
0:03 Mai : le plein de voyages 3:01 Rencontres auteurs 5:20 Interviews Babelio : papier et vidéo 8:15 Masse Critique Non Fiction 9:17 Pique-nique le 8 juillet ! 11:10 Sélection "Autour du livre"
Liens utiles : Revivre le festival Etonnants Voyageurs : http://www.etonnants-voyageurs.com/
Interview du lecteur du mois, le_bison : https://babelio.wordpress.com/2018/05/14/a-la-rencontre-des-membres-de-babelio-25/
Série Instagram "Les voyages immobiles de l'équipe Babelio" : https://www.instagram.com/babelio_/?hl=fr
Rencontre avec Mélanie Taquet, compte-rendu : https://babelio.wordpress.com/2018/05/11/melanie-taquet-sous-le-soleil-de-florence/ Et vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=8BngaAxxRHU
Rencontre avec Emmanuelle Jappert, compte-rendu : https://babelio.wordpress.com/2018/05/28/partir-a-laventure-dans-le-maroc-denfance-demmanuelle-jappert/ Et vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=hY8h4c2ydkQ
Rencontre avec Sandrine Catalan-Massé, compte-rendu : https://babelio.wordpress.com/2018/05/15/sandrine-catalan-masse-explique-que-lagoraphobie-nest-pas-une-maladie-irremediable-dans-son-premier-roman/ Et vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=xWPsTii9J4I
Rencontre avec Kim Leine, compte-rendu : https://babelio.wordpress.com/2018/05/28/entrez-dans-lunivers-de-lecrivain-kim-leine-qui-manipule-ses-victimes-ou-plutot-ses-lecteurs/
Rencontre avec Roy Braverman, compte-rendu : https://babelio.wordpress.com/2018/05/25/un-voyage-dans-les-appalaches-avec-roy-braverman/
Les interviews d'auteurs, de la plus récente à la plus ancienne : https://www.babelio.com/auteursinterviews.php L'entretien avec Gilda Piersanti : https://www.babelio.com/auteur/Gilda-Piersanti/21015
Rencontre vidéo avec Bernard Werber : https://www.youtube.com/watch?v=efU7-6aIDow
Rencontre vidéo avec Eric Lahirigoyen : https://www.youtube.com/watch?v=z4-3_CcFCco La page concours des 20 ans de Libretto : https://libretto20ans.fr/ La page Libretto sur Babelio : https://www.babelio.com/20-ans-libretto
7e édition de notre pique-nique annuel : https://www.babelio.com/rencontre-pique-nique-2018
Masse Critique Non Fiction le 6 juin à partir de 7h : https://www.babelio.com/massecritique.php
Les livres sur Antoine Griezmann aux éditions Michel Lafon : http://www.michel-lafon.fr/livre/1935-GOAL.html
Le site des éditions de L'Oeil, collection La Bibliothèque fantôme : https://www.editionsdeloeil.com/la-bibliotheque-fantome
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