Un petit livre sympa, rassemblant des
poèmes d'écrivains français vivants au moment de sa parution, en 1997.
De la poésie souvent lumineuse, plutôt encline à chercher du côté du soleil de l'aide pour tâcher d'avancer, de se diriger dans cette existence.
« Chaque matin d'un bond
le soleil prend pied dans mon visage.
Je m'empare de cette brûlure comme d'un gouvernail. »
(
Lorand Gaspar)
De la poésie qui réchauffe, loin de tout hermétisme, un recueil où l'on a le plaisir de retrouver des poètes qu'on connaît,
Yves Bonnefoy,
Jacques Réda,
Andrée Chédid,
Philippe Jaccottet, Guillevic... et j'y ai aussi fait la connaissance d'auteurs dont je n'avais encore rien lu:
Gil Jouanard,
Daniel Biga,
Casimir Prat... Paroles de poètes, connus ou moins connus, en quête d'une résistante beauté à dresser face aux puissances de destruction:
« À vivre le chant
On gagne
Sur l'effondrement »
Guillevic
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