C'est le premier roman de
Carine Pitocchi que je lis, mais c'est aussi le premier cosy mystery qu'elle écrit... j'espère qu'il y en aura d'autres.
Voilà un roman à mettre dans votre pal de décembre pour ceux et celles qui lisent sur le thème de Noël.
C'est la typique lecture à lire sous la couette dont j'avais besoin. J'étais un peu fatiguée et j'avais besoin de déconnecter. Donc je l'ai lu comme un chocolat chaud avec de la guimauve. Même si notre héroïne carbure plutôt au café !
On retrouve tous les ingrédients du cosy mystery. À commencer par le titre qui n'est pas sans rappeler celui de notre chère Jane. On aura d'autres références littéraires dans le texte. Une petite communauté où rien ne passe inaperçu. Où il est délicat d'accuser son voisin. On est en période de Noël donc avec des gens qui ne sont pas là d'habitude, ils sont une bouffée d'air frais puisqu'ils n'étaient pas là lors des crimes.
On a des personnages avec une certaine tension sensuelle. Vont-ils craquer ? Des amis d'enfance, avec tout le passif qu'on imagine.
On a l'humour avec l'arrivée de cette vedette de la tv et sa rupture fracassante. Avec le cirque médiatique. On a une sublime scène en direct pas piqué des vers.
Le retour dans son village d'enfance sur une note d'échec ne va évidemment pas se passer comme prévu. Ce qu'elle considère comme un échec va se transformer puisqu'elle va avoir l'appui du village.
Les personnages,
Carine Pitocchi a eu l'idée de ne pas laisser notre duo tout seul. Pas question qu'elle se morfonde toute seule dans son coin et qu'elle tombe dans les bras de Lawrie. Non, elle va lui coller un neveu de 14 ans qui s'est fait viré du pensionnat juste avant les vacances de Noël et son ancienne assistante qui s'incruste. Ces deux personnages vont venir animer tout ça avec leurs tempéraments différents et les failles internes. On va aussi avoir une belle brochette de personnages secondaires pour créer des dynamiques intéressantes. je pense entre autre aux forces de police.
Il y a évidemment beaucoup d'émotions. J'ai notamment bien aimé le fait que Jo retourne dans la maison de celle qui a pris le relais de ses parents démissionnaires, Gladys est morte deux mois avant mais c'est comme si son esprit était encore là. Et la maison va à nouveau accueillir une femme seule sans enfants qui va se substituer au parent défaillant. On comprend petit à petit ses failles.
On va passer du rire aux larmes, de la colère à la compassion.[blog]
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