Marion Poirson-Dechonne est née à Montpellier. Elle donne des cours de pratique du scénario et d'esthétique du cinéma. Elle est l'auteur d'une dizaine de livres environ.
Ma fille, ne t'en va pas est un roman où l'on suit la remise en question d'une mère qui vient de perdre sa fille. Tout au long du roman, la mère s'adresse à sa fille et lui raconte son passé douloureux pour la première fois. La mère, Idriss, Souad et la fille sont les personnages principaux. L'histoire se déroule principalement à Toulouse ou bien au Maroc lorsque la mère raconte son passé.
La première phrase de chaque chapitre qui est en fait le titre du chapitre m'a plu. Ce roman se lit facilement.
Au fur et à mesure de ma lecture, je m'étais rendue compte que le prénom de la fille n'était pas mentionné, je trouvais cela étrange. Il y a eu un moment où j'ai cru lire le nom de la fille mais finalement ce n'était pas le sien.
« Souad piaille :
« Qu'est-ce qu'ils disent ?
-Tais-toi, gronde Idriss, laisse-nous écouter.
-Ils se sont trompés de noms, dis-je éperdue, la photo est bien la sienne, mais ce n'est pas ma fille.
-Ils ont changé les noms pour respecter l'anonymat, explique Idriss.
Il passe un bras réconfortant autour de mon épaule :
-Ne t'en fais pas. » » (p 97)
Finalement, à la fin du roman, on découvre le prénom de la fille. J'ai bien aimé le fait que ce nom ait une signification qui est importante selon moi. L'auteur a su trouver les mots justes pour aborder un sujet actuel qui est délicat.
Cependant, je ne m'attendais pas à ce que la mère raconte beaucoup de moments de son passé. Certes, ces passages sont très émouvants mais c'était assez répétitif.
Je ne recommande pas ce livre.