Jean Pierre vit dans le XIIIème arrondissement de Paris, dans une famille italienne composée d'un père maçon, bosseur et absent, une mère, maitre verrière, de
Virgile, enfant différent, qui vit dans son monde ainsi que de Mylène, la fille de la maison.
Très jeune
Jean Pierre suit le chemin de la facilité, plutôt marginal il vit dans l'illusion d'une vie rêvée, facile et rentre dans une bande de malfrats. Bientôt il participe à de nombreux cambriolages, l'argent coule à flot mais ils en veulent toujours plus et c'est ainsi que, un jour d'attentat, où ils ont dévalisé deux bureaux de poste, après avoir franchi sans problème deux barrages, ils se font arrêter au troisième...
Il va se retrouver avec une balle dans la tête et en prison à Fresnes pour de nombreuses années... Prison dont il s'évadera six mois avant sa libération, après le choc de sa vie : le décès de sa mère.
Suit alors une vie de cavale durant laquelle il rencontrera Elisabeth... Mais cette vie là n'est pas un long fleuve tranquille !...
Après avoir lu
L'enfant-mouche, j'avais très envie de lire d'autres textes de
Philippe Pollet Villard, et soudain je découvre dans ma bibliothèque ce titre acheté vraisemblablement à sa sortie et non lu...
Ce premier roman est surprenant par son style incisif dur et tendre à la fois. L'histoire tragicomique semble des plus loufoques, le rythme à la fois lent et soutenu emporte le lecteur derrière ce doux voleur en cavale...
Se déroule alors un scénario improbable qui rappelle un peu celui de "Pierrot le fou", excellent film avec Belmondo, et qui rappelle surtout que même un gangster est avant tout un humain.
Très bon moment de lecture.