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3,85

sur 697 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Prix littérature étrangère 2021? Vraiment?

Je ne comprends pas ce prix. C'est pourtant le label affiché sur le livre "Prix Babelio" qui m'a poussé à le prendre.

J'ai abandonné la lecture. Cela m'arrive très rarement, mais vraiment, je ne pouvais pas. L'impression de perdre mon temps.

Je liste quelques "perles" qui m'ont interpellée, voir franchement agacée:

"Même les bonbons, tenus responsables de l'obésité croissante des enfants. Etait-ce vraiment la faute des sucreries? Seuls les gamins étaient fautifs. Ou leurs mères."
(Ce n'est jamais la faute des pères, bien évidemment).

Julian, parlant de Monica: "quand elle écoutait quelqu'un, elle inclinait la tête sur le côté, comme le faisait autrefois le vieux Jack Russell de Julian".
(ça fait toujours plaisir d'être comparée à un chien ! Quelle belle description)

Un personnage évoquant son célibat:
"Je ne m'en sors pas très bien tout seul. J'ai besoin de quelqu'un qui m'aide à garder le cap. Et qui me prépare à dîner, bien sur! "
(Bien sur !)

Hazard, parlant de Monica (oui, encore elle):
"Monica est vraiment jolie : mince, les traits fins, le nez en trompette et de longs cheveux épais... "
(Quand arrêtera-t-on de définir la minceur en premier quand on décrit une jolie femme ??)

Alice, jeune maman, qui s'occupe toute seule de son bébé, quand son mari n'en fout pas une, et qui se préoccupe de rester fidèle à l'image de femme fatale afin que son mari la désire toujours, 4 mois après l'accouchement:
"Elle prendrait une douche et se changerait à leur retour, afin d'être de nouveau présentable quand Max rentrerait du bureau. Les apparences comptaient beaucoup pour lui"
(quelle est cette représentation de la jeune maman? Où est le partage des taches, quel est cette image de l'amour du couple après la grossesse? Cette idée que les femmes doivent rester présentables et sexy après leur accouchement?)

Monica, qui propose à Riley pour la première fois de rester avec elle le soir venu:
"je dois encore farcir la dinde et éplucher les choux de Bruxelles, mais je te promets de ne pas te mettre à contribution!"
(Ben oui, il manquerait plus que ça, s'il daigne rester avec toi, il ne faut surtout pas lui demander quelque chose!)

Le reste dégouline de bons sentiments. D'amitiés soudaines auxquelles on peine à croire 3 secondes.
"Depuis quand le fait d'être joyeux et direct est-il un défaut de caractère?", dit Riley?
"Quel gentil garçon! , pensa Alice, attendrie.
Inversez les rôles: si une fille dit ce genre de phrase, écririez vous "quelle gentille fille ! ".

Je trouve que les clichés, les stéréotypes de genres sont présents tout le long du livre. Cela est clairement un gros défaut pour moi.

J'ai essayé de tenir bon. Mais j'ai complètement décroché lors du voyage à Paris. Trop c'est trop. Ce voyage n'est pas crédible.
Je ne supportais plus Julian. Je ne supportais plus Hazard, qui ne connait personne et 5 min après part à Paris avec sa nouvelle bande d'amis comme si de rien.
Alice pareil, qui part à Paris avec son bébé de 4 mois comme on emporterait un parapluie.

L'histoire entre Riley et Monica...

Bref, rien ne va pour moi dans ce livre. Je ne comprends pas l"engouement.

L'auteur raconte avoir tenu un blog pour partager le fait qu'elle a été alcoolique, et a raconté comment elle a arrêté etc. Je veux bien croire que ceci devait être très interessant, vraiment. Suivre une vraie personne dans son cheminement pour arrêter l'alcool et sortir de l'alcoolisme, ok. Mais utiliser ce succès pour sortir un livre, ça ne fonctionne pas toujours, et pour moi, ici, ça ne fonctionne pas.

Je suis désolée pour cet avis très négatif, je suis bien incapable d'écrire un roman pour ma part. Encore une fois, j'ai beaucoup de mal à comprendre comment ce livre a pu recevoir le prix Babelio. Je ferai plus attention aux prix dorénavant!













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Déception.

Au premier abord, le sujet avait l'air ultra intéressant : un carnet où on se confesse sur sa solitude, sur ses problèmes de vie, déposé un peu partout pour qu'un autre à son tour y inscrive ses sentiments profonds et ses petits secrets… En réalité, ce carnet unit les gens grâce à ce lien indéfectible : autrui me ressemble, c'est mon alter ego, il a des soucis équivalents aux miens. (Ok, je philosophe un peu là 🤣 mais c'est mon ressenti)

Et… ça n'a pas pris. À mon sens, trop de blabla, des personnages trop clichés ambulants et des dialogues extrêmement creux. La première moitié du roman est une catastrophe, les scènes censées être comiques sont d'une lourdeur incroyable, c'est risible…
La deuxième moitié du récit relève légèrement le niveau, les personnages ont évolué, on sent qu'ils veulent travailler sur leurs défauts et j'aime cet aspect des livres feel-good.

L'ensemble reste décevant. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et j'ai eu du mal à terminer le roman. C'est une lecture qui ne me restera pas en mémoire !
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Attention, publicité mensongère ! Ne vous laissez pas berner par le joli titre et la couverture colorée, ce livre est une perte de temps ! L'idée, sur la papier, est alléchante. Un petit cahier voyageur dont le but est que l'expérience de l'un profite au suivant qui partagera ensuite la sienne avec un autre. Sauf qu'on tourne en rond. Et que chaque protagoniste est une avalanche de clichés (notons la ”Monica” super maniaque qui aime réunir les gens autour d'elle et tout organiser... ça vous rappelle personne). On distingue clairement que l'auteure manque d'expérience en la matière (elle admet elle-même neuf manuscrits et de nombreuses corrections pour en arriver là) et qu'elle a voulu faire rentrer dans un seul volume tous les gens dont elle s'est inspirés ainsi que sa propre expérience (traitée par ailleurs de façon très aléatoire : on ne se sèvre pas comme ça de 20 ans d'excès...). C'est long, c'est lourd, c'est vulgaire dans les deux sens de terme et c'est insipide. Désolée, mais passez votre chemin.
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La période estivale était propice à la lecture d'un roman feel good mais la magie n'a pas du tout opéré face à une déferlante de clichés rendant les personnages peu attachants et une histoire cousue de fil blanc. Cela m'arrive rarement mais j'ai également été irrité par le style ou l'absence de style... Une vraie déception pour un roman ayant été récompensé par le Prix Babelio. Je le referme dans tous les cas avec empressement pour me plonger dans la rentrée littéraire 2021 !
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Le fil rouge de ce roman est donc ce fameux cahier des silences, quel beau titre d'ailleurs. C'est un cahier vert, tout simple, mais qui renferme les vies de plusieurs personnages. Tout commence dans un café. Il appartient à Monica, c'est une jeune femme qui était avocate et a arrêté sa carrière pour réaliser son rêve, ouvrir un café. C'est un lieu qu'elle a rendu convivial, où vous avez des livres à disposition. Elle trouve un jour sur une table un carnet vert, avec comme seule mention « le carnet des silences ». En l'ouvrant, elle va se rendre compte que les premières pages sont écrites. Elle va ainsi découvrir les confessions de Julian Jessop qui se raconte dans ces quelques pages. Il a eu ainsi l'idée de laisser ce carnet pour que d'autres personnes se racontent également. Ce que va faire d'ailleurs Monica, elle va écrire ses pensées, ce qu'elle aurait aimé avoir ou faire. Et elle va laisser ce cahier dans le bar à vin en face de son café. Elle ne sait pas alors que ce simple cahier va transformer sa vie, elle aura plus de clients, elle mettra des ateliers en route. Et surtout elle rencontrera des personnes qui lui apporteront beaucoup. Ce carnet va aller loin, faire un long voyage et recueillera les confidences d'autres personnes qui deviendront acteurs de ce roman.

J'ai trouvé l'idée de cette transmission très originale. J'aimerais beaucoup tomber un jour sur ce genre de cahier, lire les vies et les pensées d'autres personnes, raconter les miennes et laisser ce carnet à un endroit pour qu'il continue son trajet.

J'ai donc fait la connaissance de plusieurs personnages, Monica et Julian, mais aussi Hazard, Riley, Alice, Lizzie. Ils ont tous leurs particularités, leurs qualités et leurs défauts. L'auteure brosse avec eux un portrait de la société actuelle. Je me suis attachée à chacun d'eux, j'ai eu plus d'affinités pour certains, comme dans la vraie vie. Et ce sentiment est différent selon le lecteur et sa propre histoire.

J'ai beaucoup aimé Monica, je crois d'ailleurs que c'est le personnage auquel je me suis le plus attachée. C'est une femme qui semble forte et vouloir ce qu'elle veut. Elle a quitté le confort de son travail d'avocate pour l'instabilité de se mettre à son compte en ouvrant un café. Elle se dévoue pour mener à bien ses projets, mais malheureusement elle s'oublie, elle fait passer sa vie personnelle bien loin d'elle et de ce qu'elle aimerait vraiment, trouver l'amour et fonder une famille. La vie et ce carnet lui apporteront bien des surprises.

Et j'ai aussi aimé rencontrer Julian, lui et Monica sont les personnages les plus importants, sûrement parce que ce sont les instigateurs de ce carnet et de son voyage. Julian est un artiste, il approche les quatre-vingts ans, est veuf, a perdu sa Mary depuis longtemps, il vit seul dans une vieille masure et se rend tous les vendredis à la même heure dans un cimetière, sur une stèle bien précise, pour porter un toast.

Tous les personnages cités plus haut, vont se croiser, se côtoyer, leurs vies vont se mêler et tourner autour du duo Monica et Julian.

J'ai vraiment beaucoup aimé suivre tout ce petit monde, leurs doutes, leurs failles, leurs joies, leurs peines. L'auteure fait passer plein de beaux messages au travers d'eux sur la vie, le deuil, l'amour, le couple, la vieillesse, tout ce qui fait la vie. L'attachement aux personnages s'est bien fait, malgré une narration à la troisième personne. C'est vrai que je suis plus sensible à une narration à la première personne qui me permet de rentrer dans la peau du personnage. Mais parfois, ce choix narratif n'est pas toujours approprié. Ici, j'ai trouvé le choix judicieux, car il m'a permis de garder une certaine distance avec ce qui arrive et avec les sentiments, cela m'a évité aussi de prendre certains événements un peu trop brutalement en pleine face.

C'est un premier roman pour Clare Pooley et je l'ai trouvé très réussi. L'idée est très originale, c'es bien écrit, le style est fluide, ça se lit tout seul. La lecture est rythmée par l'alternance de chapitres entre les différents personnages. Cela permet d'avoir des points de vue différents sur un même sujet, et quand on quitte un personnage, on a envie de le retrouver pour savoir ce qu'il se passe, et donc on lit plus vite les chapitres suivants, et il en est de même comme ça pour tous les personnages. Cela rend aussi la lecture très addictive et crée même un certain suspense, car on aimerait savoir ce qu'il va se passer dans la vie de chacun.

Certains faits m'ont surprise, je ne m'attendais pas à certains rapprochement ou à certaines révélations. Je me doutais un peu de certains éléments de la fin, elle ne m'a cependant pas déçue. J'ai vraiment aimé l'histoire de ce livre, je me suis régalée avec chaque personnage, chaque fait. le style fluide et l'histoire intéressante font que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt ce roman. J'ai eu la chance de le lire dans le cadre d'une lecture commune, divisée en 4 parties sur 4 semaines. J'ai aimé cette façon assez hachée de le lire, cela m'a permis d'encore plus apprécier. J'ai ressenti un manque quand je quittais mon livre, et j'avais hâte de le retrouver la semaine suivante. J'ai ainsi pu le déguster petit à petit. Sans ce challenge, je crois qu'il se serait lu en très peu de temps. Je me suis sentie très bien dans l'histoire et j'ai envié tout ce petit monde d'avoir un café aussi intéressant. J'aurais été plus jeune, c'est un projet dans lequel j'aurais aimé me projeter, un lieu de détente, avec une bonne boisson, des livres et magazines, et des chats…le paradis quoi !

Je vais noter Clare Pooley dans mes auteurs à suivre, car pour un premier roman, c'est plutôt une belle réussite. J'ai donc très envie de la lire à nouveau, voir ce qu'elle pourra proposer de nouveau.


Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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J'ai écouté les premières heures de ce roman en format audio avant d'abandonner. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, en plus la voix de la narratrice m'a moyennement plu. Je n'ai pas accroché du tout.

Avec moi ce genre de livres feel-good développement personnel ça passe ou ça casse mais j'ai très souvent tendance à y voir trop de clichés et des bons sentiments. C'est souvent creux (à mon sens !), et là ça n'y échappe pas, je trouve.
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Le carnet des silences ne m'a pas fait voyager. Il m'a même laissée à quai au bout de 250 pages... Pourtant, les premiers chapitres me laissaient présager une belle aventure. Puis très vite, c'est devenu mièvre, peu crédible et cousu de fil blanc. le problème ne vient pas de ce roman mais de mon choix de lecture. Je ne peux pas reprocher à un roman feel good de l'être. Mais, je crois que ce style n'est pas fait pour moi.

Seul reproche plus "objectif" que je puisse faire : on parle beaucoup du carnet des silences dans ce roman mais on le lit peu. Seulement trois extraits à la moitié du livre, je m'attendais à beaucoup plus et à lire une sorte de journal intime des différents personnages.

Une mauvaise pioche me concernant mais pas pour la plupart des lecteurs de ce roman qui l'a adoré.
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