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Confiante, Olivia Potts se destinait au barreau, mais la perte soudaine de sa mère va tout remettre en question. Sa vie d'avocate ne lui correspond plus et la stresse énormément. Sans réels talents culinaires, Olivia trouve refuge dans la confection de pâtisseries et autres plats lui rappelant sa mère. C'est alors, qu'elle choisit de changer de trajectoire et s'inscrit dans la prestigieuse école du Cordon Bleu à Londres, déterminée à réussir.


Une histoire touchante sur le deuil. L'auteure nous prend par la main et nous guide, avec pudeur, à travers ses émotions, ses réflexions et sa lente reconstruction face au décès inopiné de sa mère, avec laquelle elle entretenait une relation plutôt fusionnelle.

"Puisque ma mère était morte sans m'apprendre à préparer une sauce blanche, il faudrait que j'apprenne par moi-même. J'admets qu'en comparaison de la tragédie absolue qu'il y a dans la brusque disparition de l'un de ses parents, la disparition de leur savoir culinaire limité peut sembler accessoire. Mais je n'osais pas penser à la gravité de la situation. Je me suis donc concentrée sur la cuisine. "

La plume de l'auteure est fluide et légère, dotée d'une subtile note d'humour. On se laisse emporter sans jamais sombrer dans le pathos.

"Dans la culture vietnamienne, les endeuillés portent un brassard noir et un autocollant façon "Bébé à bord" en signe de deuil : deuil à bord. Ça me plaît. Si j'avais porté un brassard noir, ou une robe de deuil, les gens auraient compris que j'étais fragile, et qu'il fallait prendre des gants avec moi. Je me serais peut-être sentie autorisée à exprimer mon chagrin ouvertement. "

Dès le début, Olivia refuse de montrer son chagrin, elle se veut forte. Elle souhaite que de là-haut, sa mère continue à être fière d'elle.

"Le chagrin m'a changée. Longtemps, j'ai permis au chagrin de définir mon existence, tout en faisant ce qui était en mon pouvoir pour ne pas affronter sa réalité. En essayant de l'ignorer, j'ai permis à la pourriture de proliférer, jusqu'à ce qu'elle prenne plus de place en moi."

Au fil de son apprentissage au sein du Cordon Bleu et grâce à son thérapeute, Olivia réalise qu'il n'y a pas de honte à échouer, à se tromper, à être triste, que l'on peut toujours recommencer, se racheter.
Son parcours lui a également permis à se connaître et à prendre conscience de ses besoins.
Olivia est bien plus forte qu'elle ne le croyait. Elle est courageuse, mais aussi déterminée.

L'auteure nous offre également une multitudes de recettes alléchantes au fil des pages.

Un récit autobiographique optimiste, malgré le sujet traité.


Challenge Féminin 2021/2022 - item 68. Livre écrit à la première personne du singulier

#Uneannéedouceamère #NetGalleyFrance
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Une année douce-amère est le témoignage de l'auteure, Olivia Potts, actuellement cheffe et rédactrice culinaire anglaise réputée, elle était avocate pénaliste pendant cinq ans, puis a abandonné le barreau pour l'école de cuisine le « Cordon Bleu ». Une décision subite, qui fait suite au décès de sa mère, emportée dans des circonstances tragiques. C'est le point de départ de la remise en question de l'auteure, qui réfléchit sur le sens de sa vie et ses réelles aspirations.

Le début était prometteur : Olivia Potts nous introduit dans sa vie privée, au contact de ses proches, sa mère, nouvellement défunte, son compagnon Sam, ses amis. On suit avec une peine incommensurable la douleur affectée par notre protagoniste face à la tragédie qui la frappe. Impensable pour elle d'accepter le départ de sa mère : elle y pense sans cesse, se prenant à médire sur les personnes qui ne ressentent pas sa douleur ou qui feignent une douleur similaire à la sienne, alors qu'elle est convaincue que sa souffrance est incomparable à celles des autres. Un rejet qui la mènera auprès d'un psychologue, qui tâchera d'essayer de la raisonner. Mais, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, seule la pâtisserie pourra la détacher de son deuil.

Olivia n'a jamais vraiment apprécié cuisiner, contrairement à sa mère. Mais aux côtés de son nouveau petit ami Sam, elle prend progressivement goût à la pâtisserie. Passer des heures au-dessus des fourneaux, se concentrer, bien doser, tout ça pour insuffler quelques instants de plaisirs à des palais qui ne se rendent pas compte du travail demandé pour confectionner ce qu'ils ont en bouche. Cette deuxième partie consacrée à son apprentissage de la pâtisserie était intéressant, mais beaucoup trop long et très peu attrayant. La passion d'Olivia Potts transparaît à travers chacune des pages, c'est indéniable ; elle nous explique longuement les étapes de son apprentissage et les trucs et astuces dispensés par les chefs étoilés ; mais un lecteur a besoin d'un certain rythme, totalement absent dans Une année douce-amère. L'histoire était fade, plate, sans rythme, sans saveur, si ce n'est que les recettes décrites à la fin de chaque chapitre donnaient l'eau à la bouche. D'ailleurs, un glossaire final les regroupant toutes aurait simplifié les recherches pour celles et ceux qui souhaiteraient les reproduire.

Une lecture douce-amère, où l'auteure se livre sur sa gestion du deuil : à la fois sucrée et pleine de gourmandises mais remplie d'amertume, ce récit me laisse un goût de trop peu en bouche.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Le livre est bien écrit ... certes ... mais ça ne fait pas tout ! le décès, le manque, l'absence d'un être cher est le sujet du livre mais il est aussi une séance thérapeutique pour l'auteure, qui couche sur papier ses réflexions, son mal de vivre, ses choix professionnels ...
le livre aurait pu être original mêlant ainsi la cuisine et la mort de la mère de la narratrice... Mais le récit est un peu fade, plat , sans piment et ne relève tout simplement pas le récit ... Je n'ai pas éprouvé de sentiment, de sensation, de peine quant à cette héroïne ... une question de culture peut être ...
En revanche, la méthode thérapeutique est à souligner : l'écriture, la cuisine sont comme un phénomène de catharsis qui permettent à ceux qui restent de continuer à vivre ... La fin du récit est comme le reste : fade et plat ... C'est sans nul doute une critique difficile à lire pour l'auteure comme pour l'éditeur et je le regrette, et même si je suis allée au bout du roman, j'avoue que le récit ne m'a pas emballé... C'est un sujet dont il faut parler, mais il y a clairement des ingrédients manquants... En revanche, il est clair que ce récit , à la manière d'un livre intime, saura aider toutes les personnes en souffrance sur le chemin de la vie ... du moins, je l'espère ....Merci aux éditions les Escales et à Netgalley pour le prêt de ce roman.
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Ce livre est le témoignage d'Olivia Potts, l'auteur, sur sa façon de traverser un drame qui peut toucher un grand nombre d'entre nous, la mort de sa mère.
Alors qu'Olivia a 26 ans, a tout pour devenir une brillante avocate pénaliste et commence à peine à fréquenter un jeune homme qui pourrait bien être le bon, un coup de fil de son père vient tout bouleverser. Sa mère est morte. Elle était malade, mais rien ne présageait l'imminence du drame. Cette mort brutale. Dans le dernier coup de téléphone entre Olivia et sa mère, rien que du banal, aucune dernière question, aucun dernier conseil d'une mère à sa fille...
Olivia peine alors à faire son deuil. Elle se noie dans l'administratif qui entoure le deuil. Elle s'implique dans son travail tout en ayant du mal à se concentrer...Elle est sèche dans sa relation aux autres, refusant la compassion. En fait, le seul endroit où elle trouve la sérénité, c'est la cuisine. Elle qui n'a jamais cuisiné réellement va commencer à essayer de reproduire des recettes de sa mère, sa mère qui n'était pourtant pas une grande cuisinière. Et Olivia va prendre une grande décision. Abandonné le barreau pour entrer à la très chic école du Cordon Bleu pour se spécialiser en pâtisserie....
Ce récit mêle les difficultés d'Olivia à faire son deuil, ses cours de pâtisserie, appliqué ici et là comme des pansements et sa vie aussi, qui malgré l'absence de sa mère continue...
Je suis mitigée sur cette lecture car je n'ai pas appréciée de la même façon les différents pans qui le constituent....Si les émotions d'Olivia concernant la perte de sa mère, sa vie qui continue m'ont touché, j'ai trouvé les parties liées à son environnement professionnel (le métier d'avocat, la façon dont il s'organise en Angleterre, la technicité de la pâtisserie) m'ont paru assez longues...
Merci aux éditions Les Escales et Netgalley pour cette lecture.
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#Uneannéedouceamère #NetGalleyFrance
Avant tout merci à NetGalley et aux Editions Les Escales de m'avoir permis de lire ce livre.
A la fin de cette lecture qui m'a pris un temps infini (15 jours), je suis très mitigée.
Première chose: dans le résumé et dans la critique de Vogue il était question d'humour, je ne l'ai pas retrouvé, il s'agit peut être d'un problème lié à la traduction.
Ensuite, ce livre en fait contient deux livres, l'un des deux m'a beaucoup plu par son style, sa présentation et son thème parfaitement traité, celui du deuil et de comment chacun de nous l'affronte.
L'autre livre celui qui se voulait être la reconstruction par la présentation de la pâtisserie et de ses innombrables recettes, aux goûts très particuliers m'a perdue. J'en comprends la motivation, mais selon moi il aurait suffit de l'évoquer de façon plus légère, moins détaillée. Et la ponctuation de chaque fin de chapitre par une recette n'est pas une mauvaise idée en soi, mais les recettes auraient pu être réunies en fin de livre également. Je n'étais peut être pas dans de bonnes conditions pour apprécier ce livre , j'en suis désolée, mais je suis certaine qu'il plaira à de nombreux lecteurs et lectrices. le style est agréable, les personnages sont bien travaillés. Lecture agréable et plaisante pour les amateurs de pâtisserie et de cuisine anglaise.
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Gros coup de coeur pour ce livre ! Il ne s'agit pas d'un roman ni de mémoires, mais plutôt d'une parenthèse de vie. Olivia Potts nous raconte avec pudeur, émotions et humour les moments les plus difficiles de sa vie : la perte brutale de sa mère avec laquelle elle entretenait une relation fusionnelle.

La douleur de perdre un être si proche change forcément la façon que l'on a d'appréhender la vie…

Olivia Potts revient notamment sur sa carrière d'avocate pénaliste, les anecdotes l'ayant marquée (et dans lesquelles je me suis retrouvée). J'ai aimé tous ces passages qui permettent de se représenter avec réalisme les pour et contre de cette profession-vocation.

Toutes ses réflexions sur le chagrin lié à la perte de sa mère et sa façon d'aborder le deuil m'ont également beaucoup touchée. Il n'y a, naturellement, pas une façon unique de gérer la douleur psychologique et physique qu'occasionne la mort mais les observations d'Olivia Potts m'ont semblé toujours pertinentes, quoique personnelles, et au grand jamais « morbides ».

C'est par la cuisine qu'elle va entamer son processus de guérison. C'est pourtant alors qu'elle préparait un gâteau qu'elle a appris la terrible nouvelle du décès de sa mère. Cela aurait pu la dégoûter pour toujours de cuisiner, d'autant plus qu'elle ne semblait pas particulièrement portée sur la cuisine avant cet évènement (même si je comprends qu'elle était gourmande – encore un point commun). Toutefois, en voulant reproduire les plats préférés de sa mère, sorte de voyage aux souvenirs, Olivia Potts se découvre un moyen de se changer les idées, d'occuper ses mains (plus habituées à écrire ou à taper des mémoires à l'ordinateur) et surtout de donner du plaisir. La cuisine devient alors cathartique.

Inconsciemment, l'idée fait son chemin et au fil du temps Olivia Potts va laisser les prétoires pour emprunter les couloirs de la prestigieuse école du Cordon Bleu, à Londres. Elle opte pour l'exigeant diplôme de pâtisserie (le plaisir à l'état pur) et nous narre ses aventures (et déboires) culinaires.

J'ai trouvé son histoire inspirante et, en fin de compte, optimiste car Olivia Potts parvient à se reconstruire et à avancer dans le terrible processus du deuil.

Sa plume est, par ailleurs, plaisante et je me suis imaginée lire les écrits d'une proche. Elle m'a transportée aussi bien dans la boutique, à l'ambiance un peu magique, de robes et perruques d'audience de Chancery Lane, que dans la salle des pas perdus de la majestueuse Old Bailey ou dans sa cuisine, animée par les bruits et odeurs des bons plats et pâtisseries en préparation (elle m'a d'ailleurs donné faim à plus d'une occasion).

Le livre est émaillé des recettes phares d'Olivia Potts (aussi bien salées que sucrées). Je ne sais pas encore si je me lancerai dans leur préparation car certaines ont l'air assez complexes au regard de mon piètre niveau aux fourneaux mais toutes ont l'air délicieuses.

En bref : Un coup de coeur pour cet ouvrage et Olivia Potts que je trouve inspirante. Je suivrai, en tout cas, attentivement sa carrière.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Olivia Potts arrive au terme de ses études d'avocate londonnienne : elle a passé le barreau, elle a décroché un stage dans un grand cabinet... Lorsque sa maman décède.
Pour Olivia, c'est le choc, suivi d'un besoin forcené de se comporter "de façon normale". Après plusieurs incidents (isolés, certes, mais cumulatifs), elle décide brusquement de tout arrêter. Fini de plaider, elle entre a l'école du Cordon Bleu. Un revirement spectaculaire (il faut dire que du tribunal pénal aux macarons et autres entremets, le fossé est large).
C'est ce moment de sa vie qu'elle livre aujourd'hui, comme un passage obligé pour vérifier qu'elle a bien fait son deuil.

Min avis est assez mitigé : on se perd facilement dans les explications multiples (sur le système judiciaire anglais, le protocole à adopter dans les différentes cours de justice ou l'importance de l'entremet dans la cuisine française du dix-huitième siècle...), entrecoupées du leitmotiv : "ma mère était morte".

Une autobiographie qui intéressera les fans de cuisine.
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Le synopsis me tentait énormément mais malheureusement le charme n'a pas opéré. Je reconnais et j'admire la force de l'auteure d'avoir livrer dans ce texte sa vie, sa reconstruction et son amour immense pour sa mère. Une belle manière pour elle de l'honorer en lui apportant une forme de délivrance dans son deuil.

C'est beau lorsqu'elle parle de sa mère mais, pour le reste, je me suis perdue dans le trop des descriptions. L'aventure même de l'apprentissage de la pâtisserie, je l'ai vu comme une épreuve tant c'est souvent assez dur.

J'ai aimé l'idée d'illustrer les fins de chapitres avec des recettes car cela apporte une jolie touche d'originalité et soyons francs, ce livre donne envie de manger.

Lien : https://mespassionsmesenvies..
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🧡Récit autobiographique

Paru en octobre aux éditions @lesescales, ce livre m'a séduit par sa jolie couv vitaminée. La tasse de thé annonçait clairement le décor londonien, quant à l'orange, cela promettait un récit bien acidulé.

🧁Cette histoire, c'est celle de l'auteure, Olivia Potts.
Jeune londonienne dynamique, Olivia voit sa vie basculer à l'annonce du décès de sa mère. le coup de fil annonciateur arrive alors qu'elle préparait un gâteau.

De là à y voir un signe du destin, il n'y a qu'un pas. Dès lors, la cuisine devient un refuge, seul échappatoire à sa peine.

👩‍💼🧑‍🍳Alors qu'elle s'apprêtait à recevoir sa titularisation au sein du cabinet où elle exerçait en tant que stagiaire, Olivia décide de se consacrer à la pâtisserie. En intégrant la prestigieuse école de cuisine du Cordon Bleu, Olivia va non seulement avancer dans son travail de deuil mais aussi se révéler sans fard.

J'ai passé un bon moment aux côtés d'Olivia, à la manière d'une bonne amie à qui elle a pu confier ses doutes, ses peines et même ses bonnes recettes 😋. J'attendais peut-être un peu plus de rebondissements, mais la passionnée de cuisine que je suis a été comblée par ce retour sur les bancs de l'école.

J'y ai également retrouvé des similitudes avec ma propre histoire. Quand le plaisir de cuisiner devient si profond qu'on décide de tout plaquer pour rejoindre une brigade en tant que commis ! A l'époque, j'avais le même âge qu'Olivia et une belle carrière de manager qui m'attendait. A bien y réfléchir, j'aurai certainement gagné à prendre l'option école … Un jour peut-être 🤔

Et vous ? Avez-vous déjà eu envie de tout plaquer pour suivre un autre chemin ?
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Avocate pénaliste, Olivia Potts délaisse le barreau pour les fourneaux au décès sa maman.

Une manière pour elle de ne pas s'effondrer et de continuer à avancer dans la vie.

Si ses talents de cuisinière ne sont pas innés, à force de travail et de détermination ses recettes s'améliorent.

Sa passion pour la pâtisserie ne fait que grandir. Elle décide de tenter sa chance et de s'inscrire pour passer le diplôme du Cordon Bleu. Une nouvelle orientation qui viendra donner plus de sens à son existence.

Olivia Potts nous livre une histoire autobiographique touchante, gourmande et drôle à la fois.

La thématique du deuil est centrale ici. Si le sujet est lourd, la forme est pleine de légèreté. Les recettes de cuisine viennent apporter de la douceur et éveillent nos papilles.

Une beau témoignage sur la capacité à se reconstruire et à se reconvertir.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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