Wilder Girls

Ma grosse déception de ma wishlist 2020. J'ai zieuté ce roman avec impatience. J'en attendais beaucoup et mes nombreuses questions restent sans réponse.
Une première aussi pour moi. Obligée de recommencer ma lecture au bout de 30 pages car je ne rentrais pas dans cette ambiance particulière J'étais hermétique aux mots de Rory Power…. Chose très troublante. Et j'ai compris que je ne voulais pas voir dans quelle univers horrifique évoluait Hetty et ses compatriotes.
Un confinement forcé. Cela ne vous rappelle rien ? Une île peuplée par des femmes qui attendent d'être secourues, de recevoir l'antidote face à ce terrible virus qui est la TOX. Ces jeunes filles sont défigurées, abîmées. Elles ne ressemblent plus à un être humain mais limite à des bêtes…. La nature a pris des droits sur elle….
Rory Power ne mâche pas ses mots dans sa description qui caresse le gore. Une fois passé un tiers du roman, on se laisse prendre au jeu. Des questions se mettent en place avec ce huis clos anxiogène malgré la nature qui les entoure. Qui est le véritable ennemi de ces jeunes filles ?
J'espère fortement que ce ne soit pas un one shot malgré les remerciements. Il y a une fin ouverte qui me dérange. Techniquement, je ne sais rien. Wilder Girls doit avoir un préquel et un tome 2. le roman a tout le potentiel pour une suite…

J'ai pas du tout accroché à cette lecture.

Bon de base, je dois admettre que je suis pas forcément une grande fan des livres type huis clos et survival, mais celui-là n'a en plus rien pour se démarquer des autres :

On part avec comme décor une île isolée, où des gamines sont en quarantaine après avoir attrapé une maladie plutôt mystérieuse. Concept plutôt simple, qui aurait pu faire le job dans d'autres conditions. Malheureusement, y'a pas grand-chose pour rattraper le niveau : un style d'écriture que j'ai trouvé assez maladroit et une narration peu efficace, longue et ennuyeuse au possible, une histoire des plus banales mais qui reste plate tout le long du récit : les explications sont assez peu fournies, l'intrigue est horriblement lente à se mettre en place (en fait, c'est à peine si elle se met en place, parce qu'il ne se passe vraiment pas grand-chose). Aucun twist, aucune surprise, à aucun moment le fil narratif arrive à prendre un peu plus d'intérêt.

Les personnages non plus n'ont rien d'extraordinaire et sont assez peu développés, à la fois sur les émotions qu'ils font passer (c'est-à-dire aucune), mais également leur passé, ou leur personnalité qui semble vraiment limitée.

Le genre de livre qu'on lit et qu'on oublie assez vite.

Wilder girls écrit par Rory Powers m'a attiré dès que j'ai vu sa couverture. le thème mystérieux et sanglant m'intriguait tout autant et c'est avec la conviction qu'il me plairait beaucoup que je l'ai acheté.

L'histoire ne commence pas avec une structure chronologique et calme. On ne se trouve pas au commencement de l'épidémie et on ne va pas suivre sa propagation étape par étape.

On peut dire que l'autrice nous a situé au tournant décisif de l'épidémie, celui qui montre qui, de la maladie, ou de l'humanité réussira à l'emporter.

Dans ce roman à deux voix, nous suivons les tours de Vigie, les entrainements au tir et les expéditions de l'équipe de Ravito au delà de la grille entourant le pensionnat.

Nous lisons les états d'âme de Hetty et avons par elle ceux des autres filles du pensionnat en quarantaine sur l'île Raxter depuis maintenant un an et six mois.

Les informations sont délivrées au fur et à mesure qu'une situation se présente. Lorsque Hetty croise une autre fille, la décrit, nous savons quels stigmates de la maladie elle porte sur son corps. Qui a réussit à survivre, et qui a trépassé ainsi que la manière dont cela s'est déroulé.

Entre Byatt, sa meilleure amie qui a une deuxième colonne vertébrale, Reese, qui a un poing à présent constitué d'écailles, et elle-même avec un oeil en moins et la sensation que quelque chose bouge à l'intérieur, on comprend d'office que ce ne sera pas un roman tendre avec ses personnages.

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Le concept et l'intrigue de ce livre est tres intéressant, mais malheureusement ,l'ensemble ne m'a pas convaincue.
Pourtant ,avec une telle couverture et un tel résumé j'attendais du lourd, du frisson, du bouleversement et des personnages plus complexes.
Il y a énormément de potentiel avec un tel sujet,on aurait pu l'exploiter plus et de mille façons, mais j'ai vite compris que les détails, on s'en passe. Je ne comprend pas non plus le choix des personnages ,qui sont tres peu recherchés a mon goût, j'avais pas assez des notions sur leur caractère ,sur leur émotions,leur ressenti vis-a-vis de cette quarantaine ,quelque chose a quoi m'accrocher. Même si j'ai compris via les descriptions assez "crues",que la Tox les a abîmées (trop),intérieurement et extérieurement a aucun moment j'ai pas sentie de l'empathie pour ces filles.
Leur échanges manquent de densité ,ils apportent pas grand chose en plus, j'avais l'impression d'arriver en plein milieu d'un film, je continue de le regarder parce que je veux savoir malgré tout comme il se finit ,mais je reste sur ma faim car j'ai raté le début ,donc je sais pas comment on est arrivés la.
Bref,vous avez compris,j'ai pas aimé grand chose dans ce roman (à part la couverture,qui est superbe) et je dirais que même l'écriture n'est pas fluide, les phrases construites un peu a "l'arrache", peut être que le texte en VO est mieux et que la traduction y est pour quelque chose...

Merci beaucoup à Netgalley et aux éditions Robert Laffont.
Nous sommes sur une île dans le Maine, dans un pensionnat pour jeunes filles où une étrange maladie sévit depuis plus d'un an, raison pour laquelle elles ont été placées en quarantaine. Beaucoup d'enseignant(e)s et de jeunes filles sont mortes, d'autres ont survécues mais mutilées. Une fois l'âge de 13 ans atteint elles ont toutes les chances de subir périodiquement des crises qui font muter leurs corps atrocement. Quasiment coupées du monde, elles sont juste en contact avec la Marine pour des ravitaillements, toujours insuffisants en qualité et en quantité. Ces conditions de vie précaires les ont rendues plus dures et plus agressives, en l'absence de secours sanitaire extérieur elles essaient juste de survivre en espérant qu'on les sorte un jour de là et qu'on leur administre un traitement.
Ce roman m'a au départ rappelé un peu Félines sorti récemment, sauf qu'il penche plus du côté dystopie / divertissement, que réflexions sur notre société. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, trop « sauvages » justement, même si cela est compréhensible vu leur situation. Au départ j'ai trouvé que c'était un récit agréable à lire même si pas spécialement novateur et puis sont venus se greffer des descriptions vraiment gores alors que l'histoire ne prenait toujours pas vraiment d'ampleur. J'ai commencé à trouver que l'histoire traînait en longueur, je ne voyais pas où l'autrice voulait en venir, le récit soulevant beaucoup de questions mais tardant à apporter des réponses. Les situations glauques s'enchaînent sans qu'elles aient un réel intérêt et la fin abrupte a fini de me dérouter. Dommage car par contre la couverture est très réussie et intrigante.

Ouloulou....C'est du post-apocalyptique lourd ! Je n'ai pas l'habitude de lire des choses aussi gores. Mais là j'ai été servie !
La couverture est superbe et donne vraiment envie de plonger dans l'histoire. Dés les premiers pages, l'histoire de ces jeunes filles abandonnées sur une île du Maine infectée par la Tox, prend toute la place !
Mais l'histoire en elle-même me laisse sur ma faim, je suis allée jusqu'au bout du livre pour savoir ce qu'était cette Tox...tout ça pour ça ! C'est un peu mon ressenti, mais cela vient peut-être du fait que je ne suis pas habituée à lire des ouvrages de ce genre. Tout ce sang, toutes ces souffrances, ces chaires purulentes....
Un livre à la fois difficile à lâcher et en même temps des fois c'est tellement saignant qu'une seule hâte le poser !
Merci à #netgalley et à #RobertLaffont

Merci à ma petite soeur de me l'avoir prêter mais malheureusement même si j'avais envie de découvrir cet univers de fou, je suis plus que déçue.Déjà les chapitres sont beaucoup trop longs et on passe de l'histoire d'Hetty qui nous parle de l'institut et puis d'un coup elle parle d'autre chose et dans un autre chapitre on repart dans une description. Donc j'avoue avoir été plusieurs fois perdue. J'ai bien aimé par contre avoir deux points de vue dans l'histoire surtout que j'ai adoré le personnage de Byatt. Je n'ai pas eu les réponses à plusieurs de mes questions également. Bref, sinon passons à quelque chose de positif J'ai adoré dès que j'ai passé la moitié du roman, tout c'est enchaîné d'un coup et j'avoue avoir été un peu surprise par tout cet enchaînement même si par moments je n'ai pas tout compris. Bon globalement, vous l'aurez compris j'ai été énormément déçu par le livre qui avait l'air juste fou.
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Dès sa sortie ce livre n'a pas manqué de faire parler de lui.. Un résumé accrocheur, en plein dans le style que j'affectionne depuis peu, de la dystopie, une lutte pour sa survie, un monde à explorer. Ca ne vous charme pas vous ?

Je me suis bien vite rué en magasin pour me le procurer, et il n'a pas fait de vieux os dans ma bibliothèque puisque je l'en ai presque aussitôt sorti. J'attendais de ce roman un véritable coup de coeur. Et mon ressenti est bien loin de celui-ci. Encore aujourd'hui je n'arrive pas à savoir ce que j'en pense. L'histoire, le contexte, l'idée, les perspectives d'évolutions, toutes ces petites choses n'ont pas manqué de me charmer. On évolue dans un monde où on s'inquiète pour nos héroïnes, où l'on souhaite leur venir en aide, les guider. Un monde avec un virus anonyme que personne ne comprend.. Ca a de quoi être assez incroyable, terrifiant, et en même temps exploitable.

Le problème, c'est les personnages. Leur manque d'évolution, de profondeur. La romance qui se glisse au milieu n'est pas nécessaire pour moi, pas dans un milieu comme celui-ci. Et j'aurai aimé que l'on s'attarde un peu plus sur les sensations, les ressentis, l'animosité que pouvait parfois ressentir les personnages.

Je ne parle même pas de cette fin ouverte qui m'a laissé sur ma fin. C'est juste impossible qu'un livre laisse sur une fin comme celle-ci sans projet d'avenir. 😱 J'ai encore du mal à admettre que ce livre est un one shot et qu'on ne découvrira jamais le fin mot de cette histoire. La cruauté a son summum 😱😱 Malgré ces quelques points, je trouve que la plume de l'auteure est d'une beauté exceptionnelle, l'histoire se découvre à une vitesse folle 😍

Est-ce que vous vous avez déjà lu un livre comme celui-ci ? Avec une fin qui laisse présager un tome 2, mais qui se révèle sans suite ?
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Avec pour principe de ne plus lire les quatrième de couvertures sous peine d'être spoiler, j'ai découvert ce roman avec circonspection. La magnifique couverture laissant une impression étrange avec cette fille au visage découpé, je me suis doutée que j'allais avoir quelques surprises.

Hetty, Reese et Byatt sont amies. Elles sont scolarisées depuis plus d'un an dans un internat pour jeunes filles situé sur la magnifique île de Raxter. Reese est la fille du gardien et homme à tout faire. Il y a les crabes bleus de Raxter, et les iris aussi. Tout irait pour le mieux dans cette petite communauté, si un virus n'avait fait son apparition - la Tox - et ne s'était développé dans chaque être vivant présent sur ce caillou. Même la végétation est devenue hostile. Beaucoup de victimes, notamment parmi les adultes, sont tombées, colonisées par la Tox. Chaque fille est contaminée et la Tox prend alors possession de son corps. Hetty et ses amies s'en sortiront-elles vivantes? Quelqu'un viendra-t-il les sauver.

La lecture de ce roman n'est pas franchement arrivée au bon moment avec la situation si particulière que l'on vit actuellement. L'implémentation d'un virus est plutôt un sujet délicat. Surtout à Raxter où bon nombre de filles sont mortes. Les survivantes, car on ne peut que les nommer ainsi tentent de survivre à chaque nouvelle crise que leur impose la Tox, et de vivre avec les nouvelles mutations que subissent leur corps. Survivantes également car la lutte pour se nourrir est bien réelle. Livrées régulièrement par un navire de la marine, l'équipe de récupération doit traverser une nature hostile avant de rejoindre l'école, et les réserves sont à chaque fois de plus en plus réduite.

Bien sûr, l'armée a pris les choses en main, mais de nombreux secrets sont dissimulées aux étudiantes, qui doivent faire avec les moyens du bord pour rester en vie. Une autre consigne est vitale, ne jamais sortir de l'enceinte de l'école. Mais quelle folle s'aventurerait dans cette jungle, car la végétation a poussé à une vitesse folle et dans des proportions impressionnantes.

Le lecteur, au gré des pages, va découvrir cet environnement étouffant et dangereux, où personne ne peut faire confiance à personne. Même pas aux derniers adultes encore en vie. La plume de Rory Power se veut incisive et horrifique, mais le lecteur, qui peut parfois se révéler être une véritable chochotte, s'est senti complètement détaché de ces détails sanguinolents et monstrueux pour certains. L'intrigue est bien menée, même si la fin est un peu tirée par les cheveux. Il est d'ailleurs difficile d'en dire davantage sans spoiler.

Le suspense est réel et les secrets bien gardés mais pas trop quand même. Les révélations, quand elles interviennent sont percutantes et cette histoire à la sauce un peu de Koh Lanta aurait pu être captivante, même s'il manque un petit quelque chose qui pourrait faire la différence. (...)
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