Les annales du Disque-Monde, tome 25 : Le cinquième éléphant

Überwald est le pays des Nains, des loups-garous, des vampires et des mines de graisse, grâce au cinquième éléphant, l'un de ceux qui soutiennent le monde tel le géant Atlas et qui s'est écrasé sur ces terres, leur procurant richesse et prospérité. Les Nains sont sur le point de couronner leur nouveau roi, mais un élément essentiel à la cérémonie vient d'être dérobé dans des conditions mystérieuses. C'est dans cette ambiance étrange et délétère (les loups-garous s'apprêtent à entrer en rébellion) que débarque le commissaire Samuel Vimaire, ambassadeur d'Ankh- Morpok pour négocier une nouvelle livraison de graisse et assister au sacre. Mais rien ne se déroule comme prévu.
Ce nouveau titre de l'inénarrable Pratchett est le 24ème tome des « Annales du Disque monde », saga si déjantée qu'on peut la prendre par n'importe quel bout. La plus grande confusion règne au niveau de l'intrigue, histoire de ne pas dire qu'elle est sans queue ni tête et que la logique et l'enchaînement des évènements est le cadet des soucis de l'auteur. Une histoire totalement improbable, loufoque et abracadabrante. Certains abandonneront dès les premières pages. D'autres, moins cartésiens, s'acharneront à poursuivre une progression chaotique dans un monde étrange qu'ils apprécieront surtout de par le style très vivant fait de dialogues absurdes, de saillies et de mots d'esprit. Pratchett, nouveau Wodehouse, annonce la présentation ? Non, le rejeton doux dingue de Lewis Carroll et d'Alfred Jarry plutôt. Pour les amateurs de ce style déjanté uniquement.
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Dans ce roman, on asiste sans doute à la première sortie de Vimaire hors des doux murs d'Ankh-Morpokh, ce délicat refuge de la civilisation la plus cosmopolite du Disque-Monde. Sortie qui, bien sûr, n'est pas de tout repos.En effet, Vimaire est envoyé, bien contre son gré, par le Patricien comme ambassadeur en Uberwald, contrée mythique des vampires, des loup-garous, et des nains intégristes.Il est d'ailleurs curieux de voir à quel point, alors qu'on se serait attendu à ce que le roman nous parle des deux peuples de la nuit, l'action se concentre sur les nains les plus intégristes. J'aimerais d'ailleurs tout de suite faire un parallèle sans doute déplacé.J'ai eu la nette impression, tout au long de ce roman, que [a:Pratchett|1654|Terry Pratchett|http://photo.goodreads.com/authors/1235562205p2/1654.jpg] utilisait les nains d'Uvberwald pour se moquer gentiment des communautés juives orthodoxes, comme les hassidiques, par exemple. Qu'est-ce qui me permet de lancer une métaphore aussi osée que prêtant à la controverse ? Eh bien juste une impression de lecteur, néanmoins tenace car s'appuyant sur les fameuses touches de détail que l'auteur se plaît à distiller dans tout son roman.Bref, mis à part ces nains, qui rempliront bien le roman avec leur incompréhension totale des méthodes de Vimaire, on trouve aussi dans ce roman un Vampire qui a a arrêté, des loups-garous complètement dingues, et des montagnes de graisse.Je trouve toujours formidable le talent qu'a [a:Pratchett|1654|Terry Pratchett|http://photo.goodreads.com/authors/1235562205p2/1654.jpg] de donner du corps à ces mythes par des détails de tous les jours. Et cette fois-ci, c'est les loups-garous qui en prennent pour leur grade, incapable qu'ils sont de continuer à réfléchir quand ils deviennet des loups.Bien sûr, avec le temps, je devine de mieux en mieux les petites blagues que glisse l'auteur dans ces romans, du coup il ne reste que la réfléxion, ce qui est déja pas si mal.Pour finir cet avis en vrac, quelques mots comme ça ...Gaspode est toujours aussi bien.Carote arrive peut-être au bon moment, mais pas de la bonne façon, et c'est ça qui est bien (et surtout il se rachète avec les loups).Et puis c'est quand même une bien bonne histoire, non ? Si, clairement.Donc lisez ce roman, vous verrez c'est bien comme du [a:Pratchett|1654|Terry Pratchett|http://photo.goodreads.com/authors/1235562205p2/1654.jpg].