AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,22

sur 280 notes
5
12 avis
4
11 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce qu'il y a de formidable avec Pratchett c'est que même quand c'est moins bien c'est super. Il faut bien le dire, « le cinquième éléphant » ne se hisse pas dans le haut du panier de la série. Ce tome n'est pas hilarant, les éclats de rire sont moins fréquents et moins intenses que pour d'autres volumes du cycle. Mais pour autant, cela reste un très bon bouquin. D'abord parce que, si on n'explose pas de rire à toutes les pages, on sourit tout de même souvent. Ensuite parce que ce tome offre son lot de petits bonheurs : la joie de retrouver Gaspode, Côlon qui prend du galon et qui se révèle assez flippant, les Igor (ceux qui savent comprendront), une négociation commerciale menée de main de fer par Sybil etc… Ce qui m'a surprise dans ce tome, c'est sa construction narrative parfaitement maîtrisée, très propre. le 5ème éléphant » n'a pas le côté fouillis et un brin bordélique de beaucoup de volets de la série. L'intrigue est vraiment solide et bien menée. Cela rend la lecture très prenante, il y a du suspense, des enjeux assez forts et des arcs narratifs bien foutus et le thème de la diplomatie est plutôt bien abordé. Mais malgré tout je ne peux m'empêcher de penser que le côté foutraque des « annales du disque monde » contribuent largement à leur charme.

Même si j'ai moins ri que dans d'autres tomes, ce « 5ème éléphant » procure tout de même un grand plaisir de lecture. C'est avec toujours autant d'enthousiasme que je vais poursuivre la série.
Commenter  J’apprécie          490
Le capitaine, Samuel Vimaire, part dans le royaume d'Uberwald pour mener à bien une mission diplomatique. Pendant ce temps, Carotte démissionne pour suivre Angua... et bien sûr, c'est vite le bordel au Guet.
La mission de Vimaire m'a paru un peu longue et comme j'ai moins accroché à certains moments (les rencontres avec les assassins, les vampires...), j'ai du mal à suivre. Surtout que dans les tomes précédents, on suit plusieurs fils qui se rejoignent plus ou moins par la suite, ça permet de garder un peu d'intérêt. L'enquête sur la disparition du scone m'a moyennement emballé. Pourtant, j'aime beaucoup le capitaine Vimaire !
Passé une grosse première moitié, j'ai retrouvé de l'intérêt : le(s) personnage(s) d'Igor, le couple Carotte-Angua, la hiérarchie chez les loups.
Un peu moins drôle mais bon, ça reviendra.

Commenter  J’apprécie          230
Pas le meilleur...
Mais sympa quand même !
Très "linéaire" comme intrigue, l'intérêt de ce tome réside dans le thème : "l'adaptation au changement". (Et son inverse, "la résistance au changement", lol).

Comme toujours, l'oeil aiguisé mais tendre de Pratchett sur tous les défauts dont nous pouvons faire preuve fait mouche, et c'est finement décrit.

On rit beaucoup moins que dans les tomes précédents, même si on sourit souvent. le plus amusant dans tout ça c'est la promotion inopinée de Côlon qui provoque une sorte de, euh, burn-out ? Oui, je crois qu'on peut dire ça...
L'amusant (pour moi), étant que ça rejoint quelque chose de vécu ces derniers mois mais qui m'a fait beaucoup moins rigoler, sur le moment. C'est curieux de me rendre compte qu'un livre que j'ai commencé alors même que cette chose se clôturait décrit très exactement mon vécu. Comment Pratchett a trop bien cerné ce genre de personne, j'en reviens toujours pas. C'est du génie ! Et la synchronicité est énorme !

Enfin bon, je vais m'habituer, plus ça va, plus la magie est présente, et pas que dans les livres, autour de moi... :)))
J'aime toujours Pratchett, bien sûr, même si ce tome-ci était moins amusant, et plus dramatique, il faut bien le dire, que ce dont nous avions l'habitude, avec mes compagnes de lecture commune, Foxfire et Shan_Ze.

Pratchett, c'est bon, lisez-en !
Commenter  J’apprécie          235
Vimaire , capitaine du guet, est missionné pour devenir diplomate. Pour ceux qui connaissent Vimaire ils sauront que ce n'est pas chose facile pour cet homme. Mais comme toujours rien ne se passent comme prévus sur le disque.

Une belle satyre de Pratchett sur les relations diplomatiques, avec tout ce qui en découle: espionnage, malversation, fourberie et hypocrisie.
L'auteur ne s'arrete pas à ce seul sujet, il traite aussi des couples issus d'ethnies différentes (ici un humain adopté par les nains et une louve garou).et montre les pour , les contre avec une juste image des choses.
Il arrive également a faire une analogie entre un loup garou autoritaire et Hitler ('ce commentaire n'engage que moi, mais la façon d'être de ce loup garou me faisait tellement penser à un nazi croyant dur comme fer qu'il était élu d'une race supérieure)

Même si ce tome n'est pas le plus drôle des Annales du disque monde , il reste très intéressant et prenant par les idées dégagées.
Commenter  J’apprécie          200
L'Überwald vient de découvrir de nouveaux gisements prometteurs de graisse, source d'énergie principale des pays voisins, qui la transforment en effet en bougies (et en savon, mais l'intérêt est moindre). le couronnement du nouveau roi nain de la région donne l'occasion aux ambassadeurs de rappeler les liens chaleureux qui unissent leur deux nations, et qu'un contrat d'exclusivité et une réduction sur les prix permettraient encore de les consolider.

Envoyé comme ambassadeur d'Ankh-Morpock, le commissaire Vimaire se rend compte que la situation sur place est plus complexe que prévue. L'élection mettait en jeu deux visions de la nanité : une ouverture sur le monde et aux idées nouvelles, ou au contraire une réaffirmation des traditions et le rejet de la modernité. Si le premier camp a remporté la victoire, le second a visiblement mal digéré la défaite. le trône historique, sans qui le couronnement ne peut avoir lieu, a en effet été dérobé. Et sans couronnement, c'est la guerre civile qui attend les nains.

Les divers peuples qui vivent sur le disque (humains, nains, trolls, vampires, loups-garous) sont des illustrations parfaites pour traiter du racisme, et des clichés associés à chaque catégorie. Ce tome parle également de problèmes actuels, comme les guerres de l'énergie et la lutte des valeurs. J'ai retrouvé la légèreté qui manquait dans les deux précédents, ce qui me rassure pour la suite.
Commenter  J’apprécie          140
Je n'avais pas relu ce tome depuis longtemps.
Il porte les stigmates d'un ou plusieurs bains. Alors peut être quelque chose comme 7 ou 8 ans.

Il est très bien situé après Carpe Jugulum. On y retrouve l'Überwalt, les vampires, assaisonnés d'une pointe de loups garous et de nains déchaînés.
Il finit un peu trop bien.
Et de fait, pour moi il marque une certaine étape dans le cycle. Il signe les prémices (tout en gardant sa patte old school du Disque) d'une longue série Ankh Morporkienne où tout ce qui est notre monde va se retrouver instauré sur l'univers. Où on va en bouffer du guet, puis de la ville.
Où petit à petit j'ai moins aimé le cycle.

Mais patience. Il reste de bons tomes. Et surtout la série des Tiphaine Patraque, écrite en parallèle et qui a si bien clos le monde, notre monde, partagé avec Terry Pratchett.
Et puis aussi.
Ce tome porte le nom d'une association de GN qui a inopinément changé la direction de mon chemin de vie. Et rien que pour cela, même si le nom n'a rien à voir avec le bouquin, il a depuis acquis une certaine saveur.
Commenter  J’apprécie          110
Il faut raccrocher les wagons quand on se replonge dans un Pratchett. le monde est touffu, les allusions se font parfois au cinquième degré et l'auteur aime (aimait, snif) laisser ses lecteurs dans le doute. Aussi, et c'est une constante dans les Annales du Disque-Monde, les choses se mettent en place lentement – les débuts sont souvent poussifs, du moins à mon goût. Mais une fois arrivé au coeur de l'intrigue, quelle jouissance !

Dans ce tome-ci, Vimaire, l'exceptionnel, l'insurpassable, le légendaire commissaire Sam Vimaire se retrouve bon gré mal gré envoyé au pays des nains, des loups-garous et des vampyrs en tant qu'ambassadeur. Ceux qui connaissent le personnage se douteront qu'il lui sera difficile de se mouler parfaitement dans le rôle, surtout lorsqu'un vol et qu'un meurtre se dérouleront et commenceront à aguicher le policier qui est en lui.

Ce qui est tout-à-fait intéressant, c'est que, comme d'habitude, il y a deux niveaux de lecture. La lecture de base, qui consiste à se laisser simplement porter par l'histoire pleine de rebondissements. Et l'autre, celle qui consiste à suivre Pratchett dans la dénonciation de tel ou tel travers de notre société actuelle (ou passée). Ici, c'est le rapport entre cultures qui est au coeur du projet et tous les ethnocentrismes sont renvoyés dos à dos. Ceux des Nains, traditionnalistes, qui refusent que leur société soit modifiée et qui poussent des hauts cris à la moindre évolution (comme lorsque Hilare Petitcul décide de porter des robes et donc d'afficher sa féminité, alors que tous les Nains sont sexuellement indifférenciables dans leur physique). Lourd de sens, n'est-ce pas ? Et Ankh-Morpork la cosmopolite en prend aussi pour son grade : pourquoi le monde devrait-il penser et agir à l'image de cette cité, fut-elle la plus grande du monde ?

En gros, donc, beaucoup de finesse de pensée sous l'esprit potache.

Et puis, cerise sur le gâteau, il y a Carotte. Ah… ! Carotte…
Commenter  J’apprécie          90
Le Duc Vimaire est envoyé en mission diplomatique en Uberwald pour l'intronisation du nouveau roi des nains. Mais le naturel revient vite, car “Où il y a des policiers, on trouve des crimes”. En effet le nouveau roi est controversé. le monde des nains est en ébullition des nains du sexe féminin portent des robes, d'autres vivent en surface (à Ankh-Morpok en plus). Tout ceci n'est pas du goût de tout le monde, ni des nains traditionalistes, ni des loups-garous. Et quand l'élément indispensable (je vous laisse le découvrir) au sacre du nouveau roi disparait alors le Duc laisse la place au commissaire Vimaire.

Encore un bon disque monde. Les meilleurs romans de la série se distinguent souvent par la présence du guet et d'une bonne caricature de notre monde. Ici les traditionalistes empruntent leur travers à divers groupes "conservateurs"contemporains.

Les loups-garous sont parfaits dans leur rôle : celui du méchant. Rôle qu'ils assument très bien. Je trouve que depuis quelques tomes les sadiques, les assassins, les ambitieux les pourris sont très réussis. Au milieu d'un texte en apparence léger, ils sont eux trop réalistes dans leurs attitudes.


Mention spéciale pour l'élément indispensable au couronnement très typiquement nain.
Lien : https://travels-notes.blogsp..
Commenter  J’apprécie          70
Les derniers Pratchett que j'ai lu me déçoivent. Il faut dire que j'en attend forcément beaucoup, et qu'il n'y a plus l'effet de surprise. Reste que ce Pratchett souffre comme La vérité, carpe jugulum ou le dernier continent, de deux défauts :

- beaucoup de personnages qui étaient à la base des personnages secondaires sont réutilisés de livres en livres alors au final on ne sait plus qui ils sont, d'où ils viennent etc. Et mine de rien, il y en a vraiment beaucoup !
- je pense qu'une certaine habitude d'écrire fait que tout est moins recherchés. L'intrigue et les personnages passent devant les thèmes, et les dialogues devant les jeux de mots -qui ont tendance d'ailleurs à devenir, soit sur-fins (donc on comprends pas), soit assez lourdaud. A noter que pratchett part de plus en plus dans des délires sexuels, ce qui n'est pas dommageable en soit mais c'est un peu lourd parfois.

Alors le disque-monde, victime tout simplement de la longue course parcourue ?

Oui et non. Dans un sens, il n'est pas étonnant que le livre qui suit, 'procrastination' met en place un nouveau personnage principal pour redonner du sang frais (à la grande joie des vampyres j'en suis sûre XD). Mais Pratchett nous réserve tout de même de belles surprises, de jolies passes d'armes, et l'ensemble est toujours au dessus de la moyenne.

Dans ce livre qui nous emmène dans un pays souvent cité mais jamais exploré, on va donc à la rencontre des nains "du pays", les vrais, les durs, ceux qui sont bien plus traditionalistes qu'à Ankh Morpork. En effet qui dit cité multiculturelle dit apprendre à vivre ensemble, à se connaître, au point que les nains de la cité... se demandent s'ils sont encore des nains !

Et c'est l'aspect que j'ai vraiment le plus apprécié dans ce livre, c'est toute la réflexion très actuelle sur la modernité, la contradiction avec la tradition, le fait qu'il soit difficile de passer de l'un à l'autre... Ainsi les naines font timidement leur apparition sous la barbe. (...) Autant dire que la vision du racisme -enfin il serait plus juste de parler d'ethnocentrisme- par Pratchett c'est franchement délicieux. C'est assez marrant de voir comment chaque espèces (loups garous, vampyres, nains, trolls, humains) considère les autres, et ça donne lieu à pas mal de phrases très intelligentes. (...)
Lien : http://chezlaventurierdesrev..
Commenter  J’apprécie          30
J'ai bien aimé ce roman, j'ai vraiment passé un bon moment. C'était drôle, j'ai adoré trouver tous les personnages parfaitement odieux, surtout les uns envers les autres. Ca me donne envie de lire d'autres tomes des Annales du Disque Monde, Pratchett a vraiment le génie de la fantasy humoristique !
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (757) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez vous bien Terry Pratchett ?

En quelle année est né Terry Pratchett ?

1943
1948
1950
1955

10 questions
134 lecteurs ont répondu
Thème : Terry PratchettCréer un quiz sur ce livre

{* *}