- j'ai de la chance que tu sois aussi facile à corrompre. Poulet frit, licornes...
- Et musicien déjanté à la mèche rebelle. N'oublie jamais ça.
- Aucun risque, murmure t'il en reprenant mes lèvres.
Son regard glisse vers mes pieds, ou l'attendent cette fois deux pandas. J'aime varier, à l'occasion, même si mon amour pour les licornes et sans égal.
- Magnifiques ! S'exclame t'il
-Si tu es sage, je t'en offrirai une paire pour ton anniversaire.
- Oh oui ! Je t'en supplie. 18 avril. Note sur ton agenda....
- Pointure ?
- 46
- Ah. Voilà qui pourrais poser problème.
- Si nécessaire, les licornes me conviendraient aussi.
Aime, aime follement, aime le plus possible, et s’ils te disent que c’est un péché, aime ton péché et tu seras innocent…
On s'est embrassés, toi et moi. C'était spectaculaire. Et je veux qu'on recommence.
C'est le fait de pouvoir être réellement moi-même en sa présence qui me ravit à chaque fois. C'est si rare d'éprouver une aussi profonde sensation de bien-être en compagnie de quelqu'un d'autre.
L'amour m'a rendue un peu bête, j'avoue. Avant j'étais plus lucide, moins prompte à croire aux contes de fées. Et puis, je suis tombée amoureuse...
Quand on tombe amoureux: on devient vulnérable parce que contraint de regarder au-dedans de soi, de s’interroger sur ce que l’autre peut bien trouver de si bien de fascinant chez nous. Or, rien n’est plus beau que de comprendre que si l’on s’estime peu, quelqu’un, au contraire, nous estime réellement.
La musique que j’écoute date de l’Antiquité, comme mes livres, comme ma personne en général – à une exception près, c’est vrai : un coup de foudre pour les Take That quand j’avais dix-huit ans. Des Anglais… J’accusais déjà une légère obsession pour les terres de Sa Majesté.
Il reste que cet accent britannique me charme… Certains mots, il les soupire, plutôt qu’il ne les prononce. So sexy…
Sans être vraiment timide, je n’ai pas non plus l’interaction facile avec des inconnus et, dans certains contextes, rester naturelle me coûte un effort. C’est paradoxal, j’en conviens : le naturel est censé venir spontanément, sans qu’on se l’impose, par définition. Et pourtant.