On retrouve le magnétique Vito Strega pour, caprice de la temporalité de l'acquisition de droits, sa première enquête parue en Italie. Après
L'île des âmes et
L'illusion du mal, voici donc un “nouveau” mystère que le profiler de génie va s'atteler à démêler.
De sordides et extrêmement violents crimes sont commis en série par… des adolescents que rien ne semble relier les uns aux autres. Recouverts du sang de leurs victimes, ils ne s'enfuient pas de la scène du crime, sourient aux questions des interrogatoires et ne desserrent pas les mâchoires. Est-ce que, comme en est convaincu le profiler, un marionnettiste, tapi dans l'ombre, est en train de tirer les ficelles ?
Fort dommage que trop de temps soit accordé aux démêlés du bellâtre Vito avec sa hierarchie et ses collègues, ainsi qu'à la description de son charme bourru irrésistible, par rapport au développement des nombreux personnages féminins qui gravitent autour de lui, qui ne semblent être là que pour le mettre en valeur. de plus, j'ai trouvé à la moitié du livre (alors que je suis loin d'être une flèche et d'habitude plutôt bon public) comment le marionnettiste entrait en contact avec les gamins, le génie de l'enquêteur repassera.
On aurait pu faire l'économie de cette première enquête - parfois on n'est pas obligé de tout traduire d'une oeuvre : j'avais bien aimé
L'illusion du mal, publié l'année dernière. Je resterai curieuse des prochains titres de l'auteur qui à mon avis, bonifie son travail avec le temps.