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3,78

sur 456 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ayant lu il y a quelques années L'île des âmes, premier ouvrage de l'auteur publié en France, j'ai été contente de pouvoir découvrir le premier tome de cette nouvelle série en format audio.

Dès les premières minutes d'écoute, on se retrouve plongé dans l'horreur. On découvre une scène de crime où une jeune victime a été lacérée de 85 coups de couteau. À côté d'elle, se tient une adolescente qui reconnaît en être la responsable. Qu'est-ce qui a pu pousser cette gamine de 13 ans à commettre l'irréparable ? Alors que tout le monde pense qu'il s'agit d'un acte isolé, le nombre de victimes tuées par des adolescents se multiplie. Teresa Brusca, inspectrice italienne se sentant dépassée par les événements, n'aura pas d'autres choix que de demander de l'aide à Vito Strega, son collègue suspendu, qui pourra la soutenir car le carnage ne fait que commencer...

Concernant l'écoute en elle-même, j'ai beaucoup aimé "le jeu d'acteur" de notre lecteur. Florian Wormser a su rendre vivant ce récit et m'a donné l'impression de "vivre" les personnages qu'il interprète tout au long de sa lecture.

Côté personnage, j'ai apprécié découvrir les personnalités de nos personnages principaux et le fait que Piergiorgio Pulixi nous permette d'entrer autant dans leur intimité. Néanmoins, du fait que ce texte soit assez court pour un roman policier et que l'auteur accorde une grande place aux interactions entre ses personnages, j'ai trouvé que finalement l'enquête en elle-même passe au second plan et n'est pas suffisamment approfondie. Je n'aurais pas été contre une centaine de pages en plus pour qu'elle puisse être plus développée.

Je tiens à remercier Audiolib et Babelio pour ce très bon moment d'écoute en compagnie de Florian Wormser. Je ne pense pas que j'aurais autant apprécié ce livre si je ne l'avais pas écouté, car notre lecteur apporte beaucoup au récit. Je vous conseille donc vivement de le découvrir sous ce format 😉
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Quand les enfants ne sont pas victimes mais bourreaux

On se souvient que l'excellente maison d'édition plutôt spécialisé dans le nature writing US Gallmeister avait inauguré voilà deux ans une collection consacrée à l'Italie avec le roman policier de Piergiorgio Pulixi, L'Île des âmes pour le tout premier roman traduit en France d'un auteur qui jouissait alors d'une belle cote de popularité en Italie .

Pour son troisième roman paru chez Gallmeister, Piergiorgio Pulixi réussi à se renouveler en abandonnant son duo d'enqueteurs Mara Rais et Eva Croce, présent dans " l'ile aux ames" et" l'illusion du mal", tout en restant dans cette ambiance italienne qui font le sel de ses romans
On fait connaissance avec personnage de Strega, flic dur au grand coeur, cabossé par le vie et terriblement attachant. Ce commissaire fait face à une série de sanglants meurtres commis par de jeunes garçons, mais sa suspension (dont les vraies raisons n'apparaîtront qu'à la fin du livre) ne lui permet pas officiellement.
Pulixi est un excellent écrivain et dans ce premier livre de première enquête de Vito Strega, il a créé des personnages vraiment intéressants qu'il est agréable de retrouver. Ce qu'il veut comprendre, c'est si l'âme de ces enfants est vraiment aussi corrompue qu'il y paraît ou s'il existe une force supérieure (aux traits humains) qui les pousse à tuer pour avoir un sentiment de vengeance contre une société de plus en plus mauvaise, superficielle et opportuniste.

Le chant des innocents ou un concentré d'adrénaline dans ce thriller qui vous tient constamment en haleine!

Le chant des innocents, également un récit qui nous fait trembler, nous fait peur, nous (im)pose des questions.

Un beau polar à découvrir pour la prochaine rentrée littéraire.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une ado de 13 ans qui en tue une autre, un jeune de 14 ans qui tue son père, une fille de 15 ans qui tue son professeur, et ça ne s'arrête pas là. Que se passe-t-il ? Qu'y a-t-il derrière tous ces meurtres commis par des adolescents qui n'ont, à priori, aucun rapport entre eux ? le commissaire Vito Strega étant suspendu suite à un accident, c'est sa collègue et amie l'inspectrice Teresa Brusca qui sera en charge de cette enquête, officiellement ...

C'est la 1ère enquête de Vito Strega. Les personnages mis en place sont bien décrits et intéressants. On fait connaissance avec eux, on commence à les suivre tant sur le plan professionnel que personnel, et forcément, à la fin du livre, on a envie de lire les suivants pour connaître leur évolution. D'autant plus qu'une enquête secondaire qui arrive en milieu d'histoire n'est pas élucidée à la fin de cet opus.

Pour ceux qui ont lu "Le chuchoteur" de Donato Carrisi, il y aura moins d'effet surprise, mais ça reste un bon polar classique, avec des chapitres très courts qui donnent un rythme vif et efficace, très agréable à lire.

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Une jeune adolescente assassine une camarade de classe, la poignardant avec acharnement. Ce n'est que le premier d'une série de crime perpétré par des adolescents. Pas de remord. Alors que Teresa Brusca est chargée de l'enquête, elle demande à son collègue Strega, suspendu jusqu'à nouvel ordre, de l'aider dans son enquête. Ils sont vite persuadés qu'un marionnettiste manipule les meurtriers dans l'ombre.
J'ai apprécié l'écoute de ce livre audio. le récit est prenant, avec un rythme soutenu enchainant des chapitres courts. L'histoire est intéressante, enchaine les péripéties, même si le récit est un peu trop linéaire. J'ai apprécie les personnages, même si je trouve que l'attitude de Strega envers son ex-femme frôle le harcèlement, m'empêchant de pleinement apprécier le personnage. Pour les autres, si Teresa est sans surprise, j'avoue avoir hâte de voir comme va se terminer l'histoire autour de Marina qui est pour moi le personnage le plus intéressant du livre, sans pour autant être attachante.
Le narrateur du roman, Florian Wormser, est vraiment bien choisi. Son timbre grave et chaud colle parfaitement avec l'image que l'on peut se faire de Vito Strega, et porte cette histoire avec talent.
A suivre, donc.
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Je referme le dernier roman de Pulixi. Je ne peux pas mettre moins de 4 étoiles car ça reste un bon polar et une bonne écriture mais je suis déçue que la belle Sardaigne si bien dépeinte dans son 1er roman (un peu dans son 2e) et qui en faisait son originalité ne soit plus présente.

Dans le chant des innocents, le duo d'enquêtrice est aussi laissé de côté pour se focaliser sur Victor Strega, enquêteur torturé qui les avait rejointes dans L'illusion du mal.
Je recommande de lire les 3 romans dans l'ordre pour comprendre un peu mieux l'évolution des personnages même si le dernier démarre une autre série.

On est donc dans un polar rien de plus classique...
Je n'en resterai pas là évidemment, je lirai son prochain roman mais M. Pulixi, revenez en Sardaigne !


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Une scène de crime terrifiante, une barbarie sans explication, plus de quatre-vingts coups de couteau et la meurtrière, une toute jeune fille de treize ans. Dans ses propos, aucun remords. Quand d'autres meurtres commis également par des collégiens se font connaître, l'inspectrice en charge de l'enquête demande conseil à son ami et collègue, Strega. Evidemment, tout se fait en discrétion puisque ce dernier a été suspendu pour une durée indéterminée le temps qu'une enquête éclaircisse son geste malheureux.

Plusieurs adolescents qui semblent tuer sans raison, ou en tout cas sans qu'il existe de liens entre eux et les victimes, ça met la puce à l'oreille de Strega et il devine très vite qu'ils sont unis par quelque chose dont ils n'ont peut-être pas conscience.

Le roman va principalement se concentrer sur Vito Strega. Bien que suspendu, c'est lui qui va mener l'enquête en sous-marin ; partagé entre la véritable raison de son éviction qu'il tient secrète, cette enquête qu'il a à coeur de mener à bien et un chagrin d'amour qui le meurtrit depuis plusieurs mois. Strega est un homme très efficace dans l'exercice de ses fonctions mais humainement, il porte un sacré poids sur ses épaules, ce qui peut le rendre sombre et difficile. On obtient alors un mélange plutôt bien dosé entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle. En se lançant dans cette lecture, il ne faut pas s'attendre à un page-turner de folie étant donné que toutes les facettes de sa vie sont mises en avant et que l'on s'éloigne parfois de l'enquête.

Une écoute agréable et prenante, la voix chaude et grave du narrateur s'est très bien accordée avec l'image que j'avais de Vito Strega. Je m'attendais à un roman plus haletant au niveau de l'enquête mais je ne suis pas déçue pour autant, c'était plutôt une bonne surprise.
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Une petite déception mais heureusement j'adore le personnage de Vito Strega et son histoire.

Alors oui une petite déception, car même si c'est sympa de la part de l'auteur de nous donner une longueur d'avance sur le commissaire, attendre la page 228 pour qu'il ait un début de lucidité, c'est long pour un commissaire dont on vente les mérites depuis la première page alors que le lecteur sait depuis la première mention de l'élément qu'il est central. Bref, ne voulant pas spoiler, ceux qui ont lu le livre savent et ceux qui le liront souriront sans doute page 228.

Une fois ce détail passé, revenons plutôt au positif de ce roman.

Si vous avez lu les précédents opus, vous avez déjà rencontré Strega et la chatte Sofia, ainsi que Jessica et sa grand-mère dans le roman précédent de l'auteur. Pour un peu, ce personnage de Strega vous avait plus et vouliez en savoir plus.
En tout cas c'était mon cas et j'étais donc particulièrement contente de la proposition de l'auteur.
L'histoire de Strega m a beaucoup plue.
On ouvre le roman sur la suspension de Strega, certes il a été blanchi par l'enquête interne suite à la mort de son co-equipier, mais sa réintégration tient à une expertise psychologique. Alors autant dire que pour ce diplômé en psychologie, auteur d'une livre de référence en criminologie, il va en user des psy. Jusqu'au docteur Salerno, qui va le bousculer et aussi aller au delà de ses fonctions, en interrogeant sa femme...

Alors dans ce roman, on va découvrir la vie perso de ce commissaire d exception, son statut de tombeur mais aussi de paria.
On va découvrir ses secrets, le contexte de la mort de son coéquipier, et surtout sa façon de se mettre dans la peau des auteurs de crimes en pensant surtout à rendre justice aux victimes.

Un personnage fort, puissant que sa description physique dans le roman atteste.

Alors il est suspendu mais malgré son statut de paria, il a encore quelques partisans convaincus de son excellence professionnelle et qui vont le laisser les aider en sous marin quand une bande d'adolescents entre 13 et 15 ans se mettent à commettre des crimes atroces, se laissant arrêter et se murant dans le silence. Aucun lien sauf pour Strega qui pense qu'il ne s agit pas de crimes isolés.

Mais déjà que ces affaires sont complexes, voilà qu'un tueur en série a migré de Rome à Milan...Térésa, la coequipiere de Vito, est chargée de l'affaire.

Le prochain opus promet ...et le lecteur aura encore un coup d'avance :-p

Vivement la suite rien que pour le futur face à face qui s'annonce.
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J'ai beaucoup apprécié le personnage de Vito Strega, il est un peu border (normal il est italien), mais en même temps, il possède beaucoup d'humanité et c'était très appréciable. C'est un personnage puissant, on ne peut pas en dire autant des autres personnages et c'est là que le côté italien de l'auteur ressort…. 😉 Les personnages féminins ne sont pas terribles du tout. Teresa semble assez effacée et assez inutile en temps que policière, la psy est pas terrible non plus, l'ex de Vito n'en parlons pas, seule Marina semble à la rigueur tirer son épingle du jeu mais bon, on est loin du personnage charismatique de Vito. Quel dommage. Je me suis retrouvée dans un univers très machiste où sans un homme à la barre, les femmes font les choses mal et sont perdues…. A croire, que forcément, on a besoin d'un homme…. Bref, sans être une féministe acérée, j'ai trouvé ça un peu bof mais ma foi, ça ne m'a finalement pas vraiment surprise.

J'ai beaucoup apprécié l'histoire de ces enfants tueurs, ça fait froid dans le dos mais, (vous l'attendiez ce mais!) comment dire, voir Vito louper pendant 200 pages un élément simple qui aurait pu éviter plusieurs morts et blessés m'a un peu gonflé. A vrai dire, si vous vivez dans les Landes et si vous avez vu une hystérique dans sa voiture le matin ou le soir entrain de crier et de désespérer, ça pouvait être moi, oui je râlais après Vito, en mode « Mais Put… réfléchis, c'est évident!!!!! Alors non, bien sûr, je ne connaissais pas le coupable mais y avait quand même des évidences à ne pas louper, et j'ai eu la sensation d'être prise pour une idiote.

On sent que c'est un roman qui pose les bases pour la suite des personnages. Je m'y pencherai très certainement à l'occasion car Strega m'a plu et j'ai envie de connaitre certaines avancées mais ça sera à l'occasion seulement….


Lien : https://loeildesauron1900819..
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Waouh ! On a frôlé le coup de coeur avec ce thriller italien qui sort un peu des sentiers battus ! 😊 J'ai juste adoré l'intrigue qui m'a vraiment tenu en haleine jusqu'à l'issue finale ! Une très belle découverte 😊

Les enquêteurs font face à un premier crime abominable, puisque la victime a été poignardée par pas moins de 85 coups de couteau. Coups portés par une jeune adolescente de 13 ans, qui rit aux éclats de son geste à l'arrivée de la police. On pense d'abord à une folie passagère, un moment d'égarement malencontreux. Mais les victimes se font de plus en plus régulières, toutes déclenchées par des teenagers, mais surtout, l'échelle de la cruauté semble sans fin.

Les scènes sont glaçantes, nous sommes face à des adolescents complètement monstrueux, qui ne semblent n'avoir aucun remord, pire, ils se délectent des situations qu'ils ont déclenchées. Les enfants agissent comme des possédés, sans foi ni loi, loin de toute notion cohérente de l'esprit. Mais que se passe-t-il ? L'histoire n'en devient alors que plus intéressante, car tout porte à croire qu'après interrogatoire, ils sont tous bien conscient de leurs actes ...

Nous suivons donc l'inspectrice Teresa Brusca dans les prémices de cette enquête somme toute particulière, accompagné officieusement par son commissaire, Vito Strega, mis un peu à l'écart à cause d'un incident de parcours professionnel. le duo fonctionne parfaitement, on rentre dans leur quotidien de flics dépassés par les événements, d'une hiérarchie qui souhaite classer rapidement le dossier, et on découvre les raisons de la mise à pied du commissaire en parallèle de l'histoire principale.

Les rebondissements sont nombreux, l'écriture est tranchante, on laisse le lecteur à vif et surtout, rien ne lui est épargné. le fil de l'histoire est totalement cohérent, l'enquête se poursuit sans cesse à travers des chapitres plutôt courts.
J'ai été légèrement frustrée par la présence d'un mystérieux personnage durant tout le roman, pour lequel on ne nous donne finalement aucune réponse sur de précédentes questions (peut-être une suite est-elle envisagée ?) mais je n'en dirais pas plus, je vous laisserais découvrir tous les mystères que recèle l'écho de ces innocents 😉

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Un flic borderline, démis de ses fonctions, enquête sur une série de crimes.
La saveur de l'Italie et la personnalité du commissaire Vito Strega font le charme de ce roman noir mais l'intrigue et sa résolution m'ont un peu laissée sur ma faim, de plus je n'apprécie guère qu'un personnage n'apparaisse que pour teaser le bouquin suivant.
Du même auteur, j'ai une nette préférence pour l'Illusion du mal.
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