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3,67

sur 241 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dès sa sortie, j'ai eu très envie de lire ce livre et de découvrir une nouvelle auteure par la même occasion. Malheureusement, je suis un peu passée à côté de ce roman.

Le début était très prometteur et j'ai pensé que Kaori serait une héroïne aussi charismatique que la célèbre Mara de Raymond E. Feist & Janny Wurts. Mais je l'ai trouvé plutôt en retrait tout au long du roman dans le sens qu'elle

L'univers créé par Emilie Querbalec sur la planète Tasai m'a énormément plu avec cette société d'inspiration japonaise où l'écrit est tabou, avec ses conteuses et ses danseuses. J'étais intriguée par l'objet que Kaori hérite de sa grand-mère, Lasana, et par la mystérieuse Dame en Mauve...

Je me suis sentie embarquée dans un beau voyage jusqu'à ce que je tombe du train en marche avec

Ensuite, l'histoire a pris un tournant qui ne m'a pas plu et j'ai eu beaucoup de mal à me passionner pour la partie space opera (malgré quelques passages intéressants). Emilie Querablec fait traîner les non-dits trop longtemps et je n'ai pas trop compris ce qui reliait les tenants des aboutissants de l'histoire.

Cela étant dit, l'écriture en elle-même ne m'a pas déplu et j'ai son autre roman « Les oubliés d'Ushtâr » à lire. Je ne lui ferme donc pas la porte…




Challenge SFFF 2021
Challenge mauvais genres 2021
Challenge multi-auteures SFFF 2021
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En conclusion, après un début très prometteur qui m'avait complètement dépaysée, j'ai été quelque peu surprise par le changement de registre passant du Planet opera au Space opera. L'univers perd alors en originalité avec un sentiment de déjà vu ; quant à l'intrigue, elle possède beaucoup de longueurs et je me suis un peu ennuyée. Heureusement, le tout est rattrapée par un dénouement plutôt réussi qui donne quelques révélations sur le passé de Kaori et sur la compréhension de la société tasaienne.

Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Sur Tasai, comme partout dans les mondes du Flux, l'écrit est interdit et la transmission orale est indispensable pour faire vivre la mémoire collective. Kaori Shikiai, recueillie par sa grand-mère dans les Monts d'Automne après la mort de ses parents, est l'ultime descendante d'une lignée de conteuses, qui se transmettent le don du « Dit » de mère en fille. Curieusement, le Ravissement ne se produit toujours pas et le Dit se refuse à Kaori, la contraignant à se diriger vers une carrière de danseuse au sein de la troupe familiale.

Même si je l'ai trouvée très difficile à comprendre, étant peu habitué à lire de l'imaginaire, j'ai apprécié la première partie du livre. Très rapidement, la mort de la grand-mère de Kaori provoque le premier gros enjeu de l'intrigue : la jeune fille hérite d'un mystérieux rouleau de calligraphie dont la seule détention est passible de mort sur sa planète. La tension est alors totalement palpable et commence pour l'héroïne un périlleux voyage vers la grande capitale afin de trouver des réponses à ses questions.

L'univers créé par l'auteure pour la planète Tasai est développé et très intriguant, c'est un des gros points forts de ce livre. À l'inverse, j'ai trouvé les personnages, dont la jeune Kaori, un peu trop lisses et sans vraiment de personnalité. Il m'a manqué un supplément d'âme pour réellement m'y attacher.

Après quelques longueurs en milieu de roman, j'ai beaucoup aimé la dernière partie du livre, qui donne de la consistance à l'ensemble, avec son lot de révélations et d'explications, nécessaires.

Au global et en bilan de cette lecture : j'ai décroché par moments, mais l'écriture reste plutôt fluide et la plume agréable à lire, avec un dénouement somme toute convaincant.
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Par quel bout prendre cette chronique ? Me voilà bien embêtée car le roman d'Émilie Querbalec est un véritable ovni qui commence comme de la fantasy japonaise médiévale et se termine en space opera. Incroyable mais vrai ! Dès le départ, ce livre a beaucoup fait parler de lui, aussi bien sur la blogosphère que dans des podcasts aussi divers que variés. de quoi attirer mon attention et attiser ma curiosité. Récit d'une quête initiatique où l'héroïne se cherche au travers d'un artefact pour le moins dangereux.

Kaori vit dans un monde très inspiré du Japon médiéval où tout se transmet à l'oral, selon la tradition du Dit. Fille et petite-fille de conteuse, elle n'a pourtant pas hérité du don de ses aînées alors elle se rabat sur la danse. le jour où sa grand-mère décède en lui laissant un rouleau de calligraphie, la jeune femme part en quête de vérité… Si j'ai beaucoup apprécié ce point de départ et surtout l'intrigue que cela laissait présager, le roman ne s'est malheureusement pas révélé à la hauteur de mes attentes.

Le récit est découpé en plusieurs parties. Dans les premières, on découvre le monde et la vie de Kaori. Je l'avoue, je ne suis pas très amatrice de ces univers japonisants où femmes et jeunes filles doivent le respect à leurs Aînés, en particulier aux hommes, ces Seigneurs devant lesquels tout le monde s'aplatit au ras du sol, et où les seules qui peuvent espérer sortir leur épingle du jeu se trouvent être des p… de luxe. Désolée, très peu pour moi ! Ajoutez à cela un style très contemplatif et vous comprendrez que le début de cette lecture aura été plutôt compliqué.

Puis Kaori part en quête de vérité, elle quitte sa planète dans l'espoir de découvrir ce qu'est ce rouleau de calligraphie dont elle a hérité, ce qui est écrit dessus et comment il est arrivé entre les mains de sa grand-mère. Dès lors, le récit prend une tout autre tournure et bascule vers la science-fiction, le space opera plus précisément. La jeune femme va alors faire des rencontres, certaines dangereuses, d'autres intéressantes, amicales ou romanesques. Elle grandit, apprend à s'adapter. Si sa naïveté me l'a rendue attachante, c'est clairement sa résilience qui me l'a fait apprécier.

J'ai donc davantage aimé la seconde moitié du livre et ses voyages spatiaux, stases, robots, intelligences artificielles, etc. … Toutes les questions trouvent leur réponse avec une belle cohérence, dans un final un peu mystique et vraiment très chouette. Un roman surprenant, pour ne pas dire déroutant, servi par une plume délicate mais malheureusement cela ne fait pas tout. L'immersion n'a pas été simple et le rythme, trop inégal, m'a rendu la lecture difficile. Un sentiment mitigé donc, mais pas de quoi me décourager de découvrir l'autrice dans un autre roman.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Lorsque j'ai découvert la sélection du Prix Imaginales des Bibliothécaires cette année, Quitter les monts d'automne par Emilie Querbalec est celui que je redoutais le plus ; pour son côté SF car si je lis assez régulièrement de la fantasy, la science-fiction me fait toujours un peu peur. Et bingo, ça n'a pas loupé, j'ai peiné à le terminer. Pourtant, tout avait si bien commencé…

La première moitié m'a embarquée. Une fantasy japonisante, une héroïne en quête d'identité qui développe un talent pour la danse alors qu'elle descend d'une lignée de conteuses ; sa mère et sa grand-mère avant elle avaient le Don. Lorsque cette dernière décède, elle lègue un rouleau de parchemin à sa petite-fille, qu'elle a élevée pendant de nombreuses années. Mais sur cette planète, l'écrit est interdit, seule la tradition orale est admise. Si elle était arrêtée en possession de cet objet, Kaori pourrait avoir de gros ennuis.
Alors la jeune fille part en quête de réponses. Quel est ce message inscrit sur le parchemin ? Pourquoi sa grand-mère a-t-elle tant tenu à lui confier ? C'est sur une autre planète, de nombreuses années lumières plus loin, que Kaori doit fouiller pour trouver qui elle est vraiment.

La première partie m'a plu. J'ai aimé l'univers fantasy, je me suis attachée à l'héroïne, j'avais envie de découvrir son évolution dans le monde et j'étais intriguée par le mystère entourant le parchemin… et puis patatras, l'autrice fait décoller son histoire direction l'espace et voilà une deuxième partie qui se transforme en un récit beaucoup plus SF qui m'a définitivement perdue.
Je me suis petit à petit détachée de Kaori, n'ai plus ressenti aucune émotion et n'avais plus d'intérêt à suivre sa quête. Tout m'a paru froid, détaché ; je n'arrivais plus à visualiser et à concevoir ce que Emilie Querbalec me racontait.
J'ai vraiment eu l'impression de lire deux histoires complètement différentes, sans liant ; comme si on avait voulu coller deux nouvelles avec la même héroïne mais dans deux univers différents.

Est-ce parce que je maîtrise les codes de la fantasy que je me suis sentie à l'aise dans la première partie du récit alors qu'au contraire, je manque de clefs pour appréhender la SF qui me paraît donc particulièrement obscure et hermétique ? En tout cas, je suis sortie de cette lecture déstabilisée, ennuyée et, sans aucun souvenir quelques semaines plus tard.
Lien : https://bazardelalitterature..
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Quel début prometteur. Kaori, une jeune danseuse, vit avec sa grand-mère Lasana, conteuse, touchée par le Flux. Elles habitent dans les monts d'Automne sur Tasai, là où les écrits sont interdits et où subsiste uniquement la tradition orale.

Étant passionnée par le Japon, cette petite touche nippone dans le récit n'était vraiment pas pour me déplaire. Cela me plaisait presque "trop" car plus le récit s'en est éloigné, plus mon intérêt pour l'histoire est retombé.

Néanmoins, ce livre est riche car l'ambiance change tout au long du voyage de Kaori, et propose plusieurs environnements très différents. Mais cette différence de tons et d'univers s'apporte parfois de façon très brutale, ce qui peut dérouter le lecteur.

Personnellement, j'étais tellement "bien" dans ce début de lecture et son côté poétique et léger que j'ai eu du mal à ne pas froncer les sourcils face au déroulement de l'intrigue.

J'ai beaucoup aimé les idées, la poésie et l'hommage aux Écrits. Moins la partie space opera que j'ai trouvé très lente. Kaori reste très "passive" dans sa propre histoire.

J'en ressors donc un rien mitigée et déçue.
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Je viens de lire Quitter les monts d'automne d'Émilie Querbalec, publié par les Éditions Albin Michel, que j'ai découvert suite à sa sélection pour le prix Imaginales des bibliothécaires. Un roman initiatique mélangeant japon traditionnel et space-opéra.

Sur les monts d'automne, l'écriture y est interdite, seule la tradition du « Dit » permet de conserver la mémoire de l'humanité. Les conteurs et conteuses utilisent donc leur « don » afin de raconter les histoires des leurs ancêtres.

Kaori est élevée par sa grand-mère, une conteuse, suite à la mort de ses parents. N'ayant pas eu la révélation du « Dit », Kaori se consacre donc à l'apprentissage de la danse. Mais sa vie va être chamboulée avec la mort de sa grand-mère, et surtout à cause de son héritage.

En effet, elle va découvrir, dans les possessions de sa grand-mère, un rouleau de calligraphie, ce qui est un crime et peut lui valoir la mort. Sa quête, afin d'en comprendre l'origine, va la conduire à travers sa planète et même au-delà des étoiles, et va lui réserver pas mal de surprises et de révélations.

Le monde que nous découvrons est très intéressant et original. le mode de vie des habitants de la planète de Kaori fait énormément penser au Japon médiéval avec quelques touches de technologies par ci par là. Et une fois que l'on découvre ce qu'il existe en dehors de cette planète… on se rend compte que l'ensemble est très complexe.

Les descriptions de l'auteure permettent vraiment de bien se plonger dans le décor. Et sa façon d'écrire est très agréable à lire et poétique.

Par contre, je dois avouer que je n'ai pas vraiment réussi à accrocher à l'histoire. J'ai trouvé l'ensemble un peu trop mou et j'ai eu du mal à m'accrocher à l'héroïne qui a tout le temps du mal à comprendre ce qu'il se passe autour d'elle (même si c'est normal vu d'où elle vient).

Au niveau des personnages, nous rencontrons plusieurs personnages intéressants, et même si nous ne savons pas tout de leur passé et pensée, ils sont très attachants. Dommage que certains disparaissent aussi abruptement.

Dans l'ensemble, l'histoire pourrait être intéressante, mais le rythme et aussi le côté pseudo-érotique m'a presque fait abandonner ma lecture par moment. le roman, à la fin répond à toutes les questions, mais me donne quand même l'impression de n'avoir lu qu'une intro et que les choses ne font que commencer.

Au final, même si ce roman avait du potentiel, j'en ressors un peu déçue.
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Ce livre fait partie des livres SF 2020 à lire et donc à ce titre je me suis empressée de l'acheter. Une conclusion en demi-teinte pour cet opus. Alors oui, le roman est fluide et est agréable à lire, l'univers dans lequel baigne l'héroïne tient la route et on peut s'attacher à la jeune fille. Bien que la lecture était agréable, j'avais l'impression d'assister à un jeu de piste interstellaire, sans surprise. J'ai trouvé la fin frustrante, avec l'impression qu'elle était expédiée et incohérente par rapport aux informations distillées auparavant. Ce n'est pas le meilleur livre SF que j'ai lu, mais ce n'est pas non plus une déception totale. Bonne lecture si vous tentez l'aventure.
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[Membre du jury du prix des lecteurs le livre de poche imaginaire]

L'univers qui se dessine progressivement au cours de la première partie du roman est porté par une belle écriture et un récit à la première personne qui nous plonge directement dans les premières années de Kaori, la protagoniste dont on va suivre l'évolution et le parcours.

Comme le résume très bien la 4ème de couverture, Quitter les monts d'Automne débute comme un roman initiatique d'inspiration japonaise, mais s'impose vite comme un "récit d'aventures qui frappe d'abord par sa beauté et sa poésie, puis par sa cruauté et son érotisme subtil."
C'est cette progression maîtrisée d'un registre à un autre, ce basculement d'ambiance et de décors que j'ai le plus apprécié. J'ai trouvé le postulat de départ original et immersif.

J'ai beaucoup aimé la manière dont est retranscrit la situation d'ignorance et d'incompréhension totale de la narratrice au début de son parcours. L'autrice réussit très bien faire comprendre et ressentir au lecteur le désarroi de la protagoniste face à la somme d'informations nouvelles qui remet profondément en cause tout son système de pensée.
Elle découvre un monde dont certains aspects sont finalement proches du notre et pourtant, on perçoit sans difficultés à quel point tout cela doit être déroutant/déstabilisant pour elle.

Malheureusement, la suspension consentie de l'incrédulité à fini par me faire défaut suite à une accumulation de passages dont je n'ai compris ni le sens, ni l'objectif. Il devient difficile de croire en la détermination de la narratrice quand celle-ci devient totalement spectatrice de sa propre existence. Je trouvais Kaori vraiment intéressante à suivre dans son cheminement et dans la prise de conscience du monde qui l'entoure. Mais les quelques longueurs et les changements trop fréquents dans le caractère des personnages secondaires ont eu raison de la connexion empathique que j'avais établie avec eux, ne comprenant plus leurs réactions et perdant de vue leurs objectifs. Selon moi, certaines révélations ont trop tardé.

La conclusion, cependant, revient à ce qui avait suscité mon intérêt au début du roman et j'ai trouvé la fin de celui-ci belle et satisfaisante dans la réflexion qu'elle propose sur l'importance des écrits et de la mémoire (les deux étant liés).
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Drôle d'expérience que la lecture de ce livre. J'ai été emballé par le début avec son cadre de sf japonaise novateur, une plume riche et fluide derrière laquelle on sent une autrice éduquée et intelligente. Mais héla, la lecture s'enlise vite avec des chapitre parasites remplis de descriptions et de faits anodins où l'histoire n'avance plus. Au fur et a mesure de la lecture, on voit apparaitre tous les défauts d'un texte amateur à la structure narrative non maitrisée : le personnage principal est spectateur la plupart du temps, il perd progressivement tout crédibilité car il ne ressent presque rien et ne pense pas grand-chose de sa propre vie malgré tout ce qu'il lui arrive - il apparait vite qu'il n'est finalement qu'une caméra.
De plus, la progression narrative de l'histoire est mole, hasardeuse et semble un peu au fil de la plume ; non seulement progressant lentement et à l'aveugle mais décevant le lecteur par son inconstance– passant du style japonisant initial au space-opera sans vraiment de préparations, ni de transitions, ni d'égards à la cohérence globale du monde.
J'abandonne donc à la page 200 ce livre trop brouillon qui avait pourtant beaucoup de potentiel avec une telle écriture. C'est vraiment dommage que le directeur littéraire n'ait pu corriger tout cela : une vraie déception.
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