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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Au coeur d'une nature hostile et déchaînée, sur la côte pacifique colombienne entre mer et jungle, Damaris pleure de ne pouvoir enfanter. Quand autour d'elle la nature accorde le miracle de la vie, Damaris et son mari Rogelio attendent désespérément ce miracle qui ne viendra jamais.
Lorsqu'une portée de chiots voit le jour, Damaris s'éprend de l'un d'eux pour accorder à cette chienne tout l'amour qu'elle porte en elle.

Ce court roman m'a rappelé le magnifique livre de Anne Bagrance, le fils récompense.
J'y ai sûrement recherché inconsciemment des similitudes sans arriver à retrouver la magie du livre de dame Bagrance.
Je n'ai pas ressenti l'amour entre Damaris et sa chienne Chirli ni les prodiges de la nature.
C'est une lecture certes agréable mais qui aurait mérité des parenthèses enchanteresses vu le thème.

Quand un livre ne cesse de nous rappeler un autre livre coup de coeur, difficile d'être immergée pleinement dans ce dernier.
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Cette histoire nous parle d'une femme dont le désir d'enfanter est insatisfait et qui compense sa douleur en reportant son amour sur une chienne qu'elle a recueillie. C'est avant tout une fable cruelle qui évoque ce que nous projetons sur un animal dans notre relation à lui. Il peut être le réceptacle de nos manques, de nos frustrations, de nos douleurs... Toutes ces choses qui ne lui appartiennent pas et qui nous conduisent à le faire objet de nos peurs, de nos désirs de possession. Sauf que l'animal n'est pas une chose destinée à nous combler et il est un être sensible qui a ses propres besoins.

Du moins est-ce ainsi que j'aie lu cette histoire, mais je reste assez démunie pour en parler... Je n'ai pas éprouvé beaucoup d'émotions si ce n'est de l'empathie pour cette chienne, mais est-ce véritablement ce que l'auteure cherchait ?
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J'ai lu ce roman dans le cadre d'un challenge. C'est un roman d'une auteure colombienne sur le désir de maternité d'une femme qui n'a pas eu d'enfant et dont l'horloge biologique et son entourage lui rappelle sans cesse qu'ele n'est qu'une épouse et pas une mère.
L'adoption d'un chiot par cette femme qui transfère sur cet animal tout l'amour qu'elle ne donne plus à son mari car leur couple est stérile et ce manque d'aimer.
Les relations entre la chienne et Damaris évoluent entre amour et haine car au fur et à mesure elle déplore l'attitude de la chienne et semble vouloir se venger sur cet animal de tout ce qu'elle refoule en elle.
J'ai eu du mal à avoir de l'empathie pour Damaris, son attitude par rapport au désir maternel s'exprime d'une façon qui ne m'a pas particulièrement plu.
Je suis peut être passée à côté des intentions de l'auteure.
Je vous laisse faire votre propre opinion.
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Comme son héroïne, Damaris, Pilar Quintana, a vécu dans la jungle colombienne. Cette jungle qui paraît si hostile entre la boue, les tempêtes, les pluies torrentielles, le soleil écrasant, les moustiques féroces, les fourmis énormes, les serpents.

Cette jungle qui borde le Pacifique, elle est peut-être encore plus inhospitalière quand on est pauvre et noire comme Damaris et qu'on s'occupe de l'entretien d'une maison d'un couple fortuné, les Reyes qui vivent à Bogota.

Damaris, proche de la quarantaine, un âge où "les femmes se dessèchent" lui a dit un jour un proche, n'a pas réussi à avoir d'enfant. Alors le jour où elle recueille une petite chienne, elle s'en occupe comme une mère.

Mais malgré le lien qu'elle pense avoir créé, la petite chienne s'enfuit, plongeant Damaris dans un gouffre d'angoisse et d'inquiétude et la ramenant à un épisode tragique de son enfance.

Pilar Quintana raconte qu'écrire ce livre, lui a permis de surmonter le cauchemar qu'elle a vécu avec son ex-mari violent et qu'elle a fini par fuir le jour où elle a compris qu'elle allait y laisser la vie.
Avec La Chienne, l'écrivaine nous montre une facette de la Colombie peu connue et interroge le lien maternel en laissant entrevoir son côté sombre.

Ce récit court et proche de la fable qui sonde le désir d'enfanter est interessant, dommage qu'il ne possède pas forcément la force émotionnelle attendue et reste un peu trop à la surface des choses et possédant un coté assez naïf, presque enfantin, qui déconcerte un peu.

Toutefois, la Chienne, immense succès littéraire en Colombie nous permet pour cette rentrée littéraire de mettre en lumière une géographie littéraire encore bien peu connue sous nos contrées .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Court roman : 127 pages que j'ai lu hier soir dans mon lit,d'une romancière Colombienne que je connaissais pas.
Dire que j'ai aimé, j'ai refermé ce livre avec un gros point d'interrogation .Je vais être franche,je l'ai trouvé fade.
L'histoire:Damaris, femme trentenaire,n'ayant pu avoir d'enfant,va vouer a une petit chienne recueillie sur la plage et qu'elle va élever,un amour inconditionnel,jusqu'au jour où Chirli va disparaître.
Tout le roman repose sur le côté psychologique des rapports entre Damaris et Chirli,sa petite chienne.
Son mari,Rogelio, pêcheur et Damaris ne se parlent plus ,c'est un couple à la dérive.Ils font chambre à part depuis que toutes les tentatives pour avoir un enfant ont échoué.
Et la venue de ce 4ème chien,car Rogelio en a déjà 3,loin de cimenter le couple ,va les voir s'éloigner encore un peu plus l'un de l'autre,Rogelio se moquant de sa femme et ne comprenant pas l'attachement de sa femme pour cette jeune chienne.Une fin tragique mais qui n'a pas entraîné chez moi plus "d 'accroche" a ce roman .⭐⭐
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La chienne est un court roman d'une grande richesse sur l'âme humaine.

Nous y découvrons le quotidien de Damaris, femme pauvre qui n'a jamais réussi à avoir d'enfant, ce qui a laissé une blessure très profonde en elle. Mais ce n'est pas la première plaie qu'elle ait puisqu'à cela s'en ajoutent d'autres plus anciennes.

J'ai été frappée par le décor du récit, cette nature sauvage et impitoyable qui se partage entre l'océan Pacifique aux vagues implacables et destructrices,et la jungle inquiétante où règnent toutes sortes d'animaux plus meurtriers les uns que les autres.

J'ai ressenti de la compassion pour Damaris qui n'a pas eu une vie aisée, pour son quotidien triste entre le ménage, la cuisine et les feuilletons télé, pour son manque cruel d'amour, pour son couple qui n'en est plus vraiment un, pour ses blessures qu'elle ne sait apaiser.

Roman très court mais très intriguant, foisonnant d'informations et qui donne matière à réfléchir.
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Damaris n'a jamais pu avoir d'enfant et arrivée à la quarantaine elle sent, elle sait qu'elle ne pourra en avoir, malgré les sorciers, malgré les chamanes, malgré les médecines, son ventre reste stérile et elle s'est résignée.

Lorsque elle croise une jeune chienne, le coup de foudre est immédiat et elle va s'occuper de Chirli comme une mère pour son enfant : la nourrir, l'éduquer avec l'aide bienveillante de son mari, Rogelio. Mais le lien qui la lie à l'animal va faire ressurgir en elle une blessure de l'enfance jamais cicatrisée.

Un petit roman à la manière d'une fable mais qui à mon goût manque de profondeur. L'auteure fait de Damaris une femme inconsolable de n'être point mère et qui reporte sur un chiot l'amour frustré, inassouvi. Pilar Quintana, dont c'est le premier roman traduit en français, nous livre un récit dans lequel l'écriture singulière, m'a laissée de marbre, que j'ai trouvé confuse et distante, même si la rudesse des paysages et la vie du couple, leur environnement et  la solitude de Damaris sont bien reproduits.

J'ai trouvé que l'amour maternel de Damaris assez étrange, superficiel et fluctuant. Toute nouvelle mère découvre les soins et l'éducation à apporter à Chirli, l'attachement qui se créée, s'installe, s'ancre mais elle reste froide, distante, sans réelle implication. Ses sentiments fluctuent, sont instables, passent de la proximité presque abusive à l'indifférence et je n'ai pas ressenti un attachement profond à l'animal.

Je me suis plus intéressée finalement plus à l'environnement du couple, à la perspicacité et la sagesse de Rogelio, à son dur travail de pêcheur, à cet observateur silencieux mais attentif et tolérant vis-à-vis de sa femme plus intéressants que le comportement de Damaris. J'ai trouvé à un certain moment que l'introduction de différents personnages était confuse et gênait à la compréhension du texte et à sa fluidité.

Je reste sur ma faim car je pense que le thème aurait mérité peut-être un peu plus de profondeur, de sentiments, car le besoin d'amour peut prendre beaucoup de formes et même parfois se reporter sur un animal mais je n'ai pas réussi à être touchée par cette femme dont on ne sait s'il s'agit de manque ou finalement d'instabilité psychologique.

Dépaysant par le cadre mais même l'évocation d'un drame passé n'a pas réussi à me sensibiliser ni à l'écriture ni aux émotions que ce roman aurait dû provoquer en moi.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Si l'auteure dépayse le lecteur et exorcise son histoire de manière touchante, son personnage laisse de marbre et agace tandis que le style, simple à l'excès, ne permet pas davantage de s'attacher à ce court roman (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/08/06/la-chienne-pilar-quintana/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Ce texte comme une allégorie de la maltraitance.

Je te veux, je t'aime, tu deviens autre que celui que je désire, je t'en veux. Je te fais payer de ne pas être docile et malgré les brimades de revenir fidèle. Malgré le rejet, les humiliations et les maltraitances un animal (ou même un enfant), revient toujours vers son référent. Vulnérable il est à la merci de celui qui devrait le protéger. Il est finalement peut être souhaitable qu'aucun enfant ne se soit installé au sein de ce couple tant désireux d'en obtenir un. Ce couple en mal d'amour qui ne sait pas comment le distribuer. L'histoire d'une maternité féroce et désoeuvrée.

Ce récit m'a mise mal à l'aise. La violence permanente maintient une tension acérée à tout point de vue et en ce sens il est plutôt réussi mais cela a contrarié ma lecture. C'est un roman de douleurs, de deuil, d'amour abîmé, qui ne trouve pas apaisement. La tournure que prend l'histoire est étonnante voir presque incongru. Je ne m'y attendais pas et j'ai été désappointé. Je l'ai fini en espérant que… mais ce fut sans revirement !

Lien : https://unmotpourtouspourunm..
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Drôle d'impression en refermant ce livre - un sentiment de malaise face à autant de violence et une curieuse absence d'empathie pour Damaris, qui est l'héroïne...

Damaris n'arrive pas à avoir d'enfant avec son mari Rogelio, ils ont tout essayé, en vain. du coup, une profonde fracture s'est installée dans le couple, mêlée de rancoeur, de frustration et de désespoir. Leur vie est difficile dans ce petit village pauvre en proie aux éléments (la mer et la jungle). Un jour, Damaris adopte une petite chienne vouée à la mort, tant elle est fragile et minuscule. Elle en prend soin, la dorlote, la porte comme elle le ferait avec un bébé. On se dit à ce moment-là qu'elle lui voue un amour maternel, mais cet amour est limite malsain. Au fil des pages, à mesure que la chienne grandit, devient adulte et prend des libertés (elle se sauve sans arrêt et revient au bercail enceinte), cet amour fait place à de la rancoeur, et même de la rage. En réalité, Damaris en veut à la chienne de l'abandonner...

Damaris est prisonnière d'un passé très lourd, empreint d'une profonde culpabilité liée au départ de sa mère pour la ville, et du décès de son camarade de jeu Nicolasito. Son mari n'est pas vraiment un soutien, même s'il l'aide à chercher la chienne ou à lui montrer comment attacher la chienne sans l'étrangler.

La nature environnante est violente, brutale, elle "prend" la vie des habitants. Elle est sans pitié. Comme la vie de Damaris...

Du coup, on se surprend à ne pas ressentir de l'empathie, est-ce dû au style d'écriture, à la narration? Je n'ai pas la réponse à cette étrange sensation.
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