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Critique de Dionysos89


Avec E comme Extinction, Grant Morrisson débute un run fondamental d'une quarantaine d'épisodes sur la série X-Men rebaptisée « New X-Men » pour l'occasion, en 2001 pour le compte de Marvel Comics. Pour ce premier recueil (sur 4), Grant Morrisson est accompagné par Ethan van van Sciver, Leinil Francis Yu et Igor Kordey.

En 2000, presque sans prévenir, le film X-Men a relancé la « mode » des super-héros au cinéma, ainsi que l'attrait pour l'équipe des X-Men. Grant Morrison, lui, apporte son goût pour la SF pure et dure à cette lignée cinématographique. Les deux sagas qui composent ce recueil sont « E comme Extinction » (épisodes 114 à 117) et « La Troisième espèce » (épisodes 118 à 121), séparés par l'Annual 2001, « L'Homme de la Chambre X ». C'est l'occasion pour l'auteur d'introduire quelques nouveaux X-Men sûrement appelés à servir plus tard dans le run de Grant Morrisson apparaissent ici. En plus de cela, on peut déjà déceler une certaine fascination troublante pour Emma Frost : scénaristiquement, mais aussi et surtout graphiquement, car les dessins la mettant en scène ne peuvent pas la montrer plus plantureuse… Les cartes sont donc rebattues et la « question mutante » s'intensifie dans la société états-unienne à chaque nouvel événement. L'auteur prend un malin plaisir dès le début de son run à faire des X-Men des modérés qui ont des fantômes dans leur placard, au premier desquels le professeur Xavier bien sûr. L'affrontement avec ses vieux démons ne peut que fragiliser l'ensemble de la communauté des X-Men.

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