Tout âge porte ses fruits, il faut savoir les cueillir.
Le Bal du comte d’Orgel
Au fantastique de cette maison du crime, sur le toit de laquelle se promenait, comme sur un pont de navire pavoisé, une femme aux cheveux flottants, contribuait beaucoup la voix de cette femme : inhumaine, gutturale, d'une douceur qui donnait la chair de poule.
Les pompiers d'une petite commune étant des " volontaires ", ils s'occupent tout le jour d'autre chose que de pompes. C'est le laitier, le pâtissier, le serrurier, qui, leur travail fini, viendront éteindre l'incendie, s'il ne s'est pas éteint de lui-même. Dès la mobilisation, nos pompiers formèrent en outre une sorte de milice mystérieuse faisant des patrouilles, des manœuvres et des rondes de nuit. Ces braves arrivèrent enfin et fendirent la foule.
LE DIABLE AU CORPS.
[...] pas une seconde la pensée ne l'effleura que Mrs Wayne pouvait disposer, pour le fatiguer, d'autres moyens que sa conversation.
(Le Bal du Comte d'Orgel)
Lorsqu’un amour est notre vie, quelle différence y a-t-il entre vivre ensemble ou mourir ensemble ?
Je l’embrassai, stupéfait de mon audace, alors qu’en réalité c’était elle qui, lorsque j’approchai de son visage, avait attiré ma tête contre sa bouche. Ses deux mains s’accrochaient à mon cou ; elles ne se seraient pas accrochées plus furieusement dans un naufrage. Et je ne comprenais pas si elle voulait que je la sauve, ou bien que je me noie avec elle.
Nous descendîmes à la Bastille. Le froid, que je supporte parce que je l’imagine la chose la plus propre du monde, était, dans ce hall de la gare, plus sale que la chaleur dans un port de mer, et sans la gaieté qui compense.
Tout organe se développe ou s’atrophie en raison de son activité. A force de se méfier de son cœur, il n’en possédait plus beaucoup.
Si la jeunesse est niaise, c’est faute d’avoir été paresseuse. Ce qui infirme nos systèmes d’éducation, c’est qu’ils s’adressent aux médiocres, à cause du nombre. Pour un esprit en marche, la paresse n’existe pas. Je n’ai jamais plus appris que dans ces longues journées qui, pour un témoin, eussent semblé vides, et où j’observais mon cœur novice comme un parvenu observe ses gestes à table.
Mahaut sortit la glace qu’elle consultait, non par coquetterie, mais comme une montre, pour savoir s’il était l’heure du départ. Sans doute déchiffra-t-elle une heure tardive sur son visage, car elle se leva.
Je m’en allais donc, et puisque je n’avais plus de chance de la revoir jamais, croyais-je, m’efforçais de ne plus penser à Marthe, et, par cela même ne pensant qu’à elle.