Animal Kingdom, tome 2

Maman et Taroza essaye de survivre à l'hiver, lorsqu'ils sont attaqués par une famille de loups affamés. Bébé leur propose de partager le peu qu'ils ont...

Entraide et solidarité s'opposent à la loi du plus fort. Mais cela peut-il marcher à tous les coups ?

Un volume qui permet de voir bébé grandir et s'affirmer comme un personnage important de la tribu. On retrouve les mêmes défauts que dans le premier tome avec des personnages trop souvent larmoyants à mon goût...

Un manga déstabilisant : les personnages sont mignons, mais sans cesse en train de trembler, en larmes, en proie à la souffrance et à la cruauté.
Les messages envoyés sont parfois très cyniques et parfois plein d'espoirs. Difficile de comprendre ce que pense vraiment le mangaka (les animaux sont tous cruels ?), et où il veut nous mener (seuls les humains peuvent leur apprendre la générosité ??).
Le résultat est un peu trop brutal pour moi.

Ce manga peut être à la fois très violent dans ses propos et scènes (les rapports entre les animaux) et en même temps il y a des moments de purs délires. Je trouve ça assez déstabilisant surtout que ce manga sort dans une édition kids. Encore une fois je ne sais pas dire si j'aime ou non...

En voyant les couvertures d'Animal Kingdom, on s'attend à lire une histoire amusante, enfantine et un brin déjantée. C'est en effet le cas, mais cette série cache bien d'autres aspects. Elle est aussi sérieuse, réaliste et parfois violente (si l'on considère que ce manga est destiné à un très jeune public) dans les faits qu'elle met en évidence. le mangaka s'interroge sur la nature profonde des animaux et sur leur cohabitation. La loi du plus fort doit-elle forcément régir leurs vies ? Est-ce une loi immuable ? Une harmonie fondée sur l'entraide entre espèces est-elle possible ou ne s'agit-il que d'une utopie ?
Ce second tome a vraiment dépassé mes espérances. On y retrouve des scènes humoristiques à travers le personnage de Monoko, mais aussi beaucoup de moments dramatiques chargés d'émotion. La scène où le loup Alpha confie son fils à Taroza est magnifique. Est-elle réaliste ? Peut-être pas, mais nous sommes dans un manga alors tout est possible et on a sacrément envie d'y croire. de même, la rencontre de Taro avec Brabra l'éléphant est un moment particulier qui nous amène à une réflexion pertinente sur cette paix auquel aimerait aboutir Taro grâce à son don. Mais chez les animaux, tuer ou être tué, chasser ou être chassé, c'est dans l'ordre des choses, la Nature est ainsi. Peut-on en changer le cours ?
Le dénouement de ce tome est des plus inattendus et promet un troisième tome riche en action et émotion. En tout cas, bravo à l'auteur pour ces deux premiers tomes.

Petit plaisir de suivre cette série éditée par Ki-oon.

Les lecteur.ices retrouvent Taro, bébé vivant parmi la famille des ratons laveurs.

Il continue d’évoluer dans ce monde animal et rencontre dans ce tome des animaux sauvages.

J𠆚pprécie ce manga pour son récit, sa plongée dans le règne animal, le regard qu’il permet de poser sur la nature.

Une série qui suscite l’intérêt et la curiosité.

C'est l'hiver. Poussés par la faim, une meute de loups est en approche et enlève Taro. Grâce au courage des ratons-laveurs et à la complicité de Croc-Noir, ils sont tous sains et saufs. La famille s'agrandit peu à peu. Les valeurs de générosité et de partage sont mises en avant, ainsi que la solidarité, qui se met en place progressivement. Un nouveau défi attend Taro : savoir marcher…
L'auteur a bien su représenter les animaux et notamment leur regard, en s'inspirant de photos. Une réflexion plus poussée est menée, sur le fait que le langage universel peut être un frein pour réconcilier tous les animaux, eut égard à la chaîne alimentaire… Malgré tous ces bons points, je suis toujours mitigée et perplexe par rapport aux larmes intempestives qui me paraissent disproportionnées.