AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,55

sur 471 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Plan d'action mis en place pour lire ce roman jusqu'à la fin :
- s'imposer des plages de lecture en soirée (ce qui en général est mon petit plaisir de la journée et se fait naturellement … j'ai du clouer mes fesses au canapé et greffer ma liseuse dans mes mains pour avancer page après page… );
- détourner les yeux de ma bibliothèque remplie de romans attirants;
- contourner les librairies;
- me promettre de lire un livre cool vraiment cool sans prise de tête une fois le calvaire terminé;
- tablette de chocolat noir 70% de cacao avec une pointe de sel;
- soupirer, bailler, lever les yeux en l'air, regarder mon mec et lui dire au beau milieu de rien du tout (il pouvait être en train de peindre comme de scroller son téléphone) : « C'est long, mais qu'est ce que c'est long !! »

Bref j'ai souffert mais j'ai tenu bon.
Pourquoi ?
Déjà parce que ce roman est dans les derniers finalistes du Goncourt donc je voulais comprendre ce qu'il avait de spécial (spoil alerte : RIEN); puis parce que c'est réellement un échec d'arrêter un livre en plein milieu. Je le vis comme ça en tout cas même si celui ci j'avais vraiment envie de le laisser en plan et l'oublier à jamais.

Alors le pitch : Sarah était heureuse mais pas assez. Elle a donc décidé de partir de chez elle pour que son mari y réfléchisse à deux fois. Résultat, ben cocotte s'est faite prendre à son propre piège et s'est retrouvé toute seule.
Elle confie ses déboires à un écrivain qui trouve son histoire inspirante (première incohérence, car l'histoire de Sarah est d'un banal absolu) et décide de se l'approprier pour son prochain roman. Il inventera Susanne, une Sarah fictive qui vivra les mêmes péripéties en plus romancée évidemment.

Les scènes descriptives interminables et redondantes sur les oeuvres de Sarah et le tableau de Susanne, l'absence de personnage auxquels se raccrocher (ils sont tous fades, éloignés), la galère pour savoir de qui on parle à l'instant T (Susanne ou Sarah ? L'auteur en joue et c'est franchement désagréable de relire des passages pour savoir où on en est) et le manque d'action ou de rebondissement me poussent à m'interroger sur ce qu'on bien pu trouver des académiciens ou éminents jurés à ce roman ?
Est-ce l'imbroglio entre les vies de Sarah et celle de l'auteur, qui se croisent et se mélangent pour créer celle de Susanne qui les séduit ?
Ce récit sur la violence du silence (ça, c'est interessant!) que l'on oppose à quelqu'un qui souhaite dialoguer ?

Je n'en sais rien et je n'ai pas envie de m'interroger plus longuement là dessus.
Au suivant !
Commenter  J’apprécie          234
Ce roman est le récit consternant d'une petite bourgeoise étriquée et égocentrique qui joue et perd contre son mari. Pourquoi relater cette histoire sordide d'une femme trop gâtée par le vie au point d'en perdre de vue l'essentiel ? En plus, ça suinte le mépris de classe, aristo contre classe moyenne, arrogance de l'héroïne qui découvre la pauvreté et la misère sociale lors de son déménagement... Bref, je me demande pourquoi l'auteur à tenu à rendre compte de cette histoire, qu'est-ce qui a pu l'émouvoir à ce point pour pondre ce poncif... En plus l'écriture n'emporte pas le lecteur, bien au contraire.
Commenter  J’apprécie          192
Il est rare que je ressente réellement quelque chose pour une oeuvre de fiction, que ce soit de la joie, de la tristesse, de la colère - et généralement c'est synonyme d'une écriture ou d'une profondeur d'intrigue / des personnages qui me souffle, m'incroyabilise, me wowow. Là, j'ai souffert, j'ai eu mal, mais pas dans le sens "oh oui continue fais moi chialer grand fou", plutôt "oh non, c'est cringe, oh non c'est douloureux, argh je déteste ça".

Aucun personnage n'est sympathique, ils sont même quasiment tous haïssables (reste le pauvre Luigi qui a de temps en temps des côtés positifs), mais les dialogues, les situations, tout pousse au vice et me rendent dubitative face à cet enchainement d'invraisemblances (après j'imagine qu'en arriver là doit être tout à fait possible, et je plains ceux qui en souffrent, mais diantre que c'était dur). J'ai dû pousser fort pour arriver jusqu'au bout, et si la fin peut avoir quelque chose de satisfaisant (un peu dans le sens : ouf fini), elle ne permet même pas d'avoir une vision méliorative du reste.

Vraiment, je passe à côté de tout ce roman, genre même pas à un instant je suis rentrée dedans.
Commenter  J’apprécie          110
Quelle purge! Encore une fois l'auteur part d'un soit disant récit de sa vie que lui aurait fait une de ses lectrices pour composer son roman: Sarah, la lectrice, Suzanne son double romanesque. Les personnages sont inconsistants, le roman truffé d'invraisemblances! Tout est cousu de fil blanc comme la construction artificielle du livre. Quelle déception! mais qu'ont pu trouver à cet ouvrage les jurés du prix Goncourt?
Commenter  J’apprécie          61
1/3 du livre, j'abandonne. Pourtant, j'y ai mis du mien. Plus encore en voyant que tous ici majoritairement ont aimé ce livre. Sa construction rend la lecture pénible, lente. et déjà que l'histoire de cette femme ne m'intéresse pas, devoir la suivre en double …
Commenter  J’apprécie          40



Lecteurs (1176) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3680 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}