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3,55

sur 471 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quatre auteurs restaient en lice avant le 7 novembre, jour où le Goncourt était décerné. Neige Sinno, Jean Baptiste Andrea, Gaspard Koenig et Éric Reinhardt. Ne me manquait que le dernier à lire. C'est chose faite !
Sarah est en rémission d'un cancer du sein. Elle décide de vendre ses parts du cabinet d'architecture dont elle était associée. Même si la somme qu'elle en retire n'est pas très importante elle lui permettra de payer toutes les dépenses qu'elle doit honorer tous les mois: eau, gaz, électricité, vacances, activités et vêtements des enfants. Son mari règle les factures "nobles" : immobilier, décoration.
Elle demande à un écrivain de raconter son histoire, elle ne veut pas être reconnue. L'héroïne, son double littéraire, s'appellera Suzanne.
Sarah réalise(au bout de 15 ans de vie commune !)qu'elle n'est propriétaire des biens immobiliers qu'à hauteur de 25%. Elle somme son mari de prendre rendez-vous chez le notaire afin de corriger ce déséquilibre. Lui n'en voit pas l'intérêt ! Il ne voit pas l'intérêt non plus de passer ses soirées en famille, il les passe dans une cave aménagée pour écouter SA musique , entre autres...De plus il ne porte pas grand intérêt à ce que sa femme entreprend.
Sarah lui pose un ultimatum, soit il change son comportement, soit elle déménage en banlieue.
Elle construit le personnage de Suzanne avec l'écrivain. Pour comprendre la sienne, pour trouver une légitimité ?
Leurs vie se superposent.
L'idée était bonne.
Mais le résultat est "cafouilleux", le style est lourd, redondant. Je me suis ennuyée, j'ai failli fermer le livre plusieurs fois.
Beaucoup de lecteurs ont regretté que Éric Reinhardt n'ait pas obtenu le prix, pour enfin reconnaître son oeuvre.
Je n'irai pas vérifier en lisant d'autres livres de cet auteur.
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À force de fabriquer des mises en abîme, Eric Reinhardt est tombé dedans..
Sans spolier le roman, je me pose la question de la qualité des relectures des éditeurs : Par quel tour de passe-passe, à la toute fin du roman, le Jonathan de Suzanne devient le Joanna de l'écrivain??
Si c'est intentionnel, alors je n'y comprends plus rien et c'est décidément trop d'invraisemblances pour moi.
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J'avoue n'avoir pas du tout accroché à ce livre pourtant encensé par de nombreuses critiques et qui a failli avoir le Prix Goncourt. L'histoire n'est absolument pas crédible (certes c'est une fiction mais il faut quand même qu'on puisse y croire un minimum) et l'héroïne est vraiment une tête à claque ! Femme cultivée (elle est architecte), elle se comporte comme une midinette qui se laisse porter par la vie. Et quand elle prend des décisions c'est n'importe quoi ; en tout cas par une attitude de femme mûre. Je me suis souvent ennuyée et j'ai passé des paragraphes, et même des pages parfois. Ce livre est une posture littéraire, l'auteur cherche à "faire genre" mais le lecteur le regarde se faire plaisir à lui.
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j'avais entendu parler de ce livre à la radio et je trouvais l'idée originale : comment une fiction peut- elle naitre d'un récit réel ? quels sont les arrangements qui font que la banalité d'une situation arrive à captiver son lecteur ? Où est le talent de l'écrivain ? plein de questions dont j'attendais la réponse. Je ne sais pas pourquoi cette lecture a été pour moi interminable ( trois mois pour le lire alors qu'au maximum je mets une semaine ), mais je ne l'ai pas abandonné pour autant. L'ouvrage est bien écrit mais j'ai eu du mal à croire aux personnages trop caricaturaux pas vraiment réalistes.
L'héroine ne me semblait pas sympathique non plus. toutes ces raisons auraient suffi pour le laisser tomber mais non...
Les lamentations d'une femme abandonnée à qui il arrive tant de misères sont longuettes, mais on a quand même envie de connaitre le dénouement, qui tarde tarde. le roman reste très clinique, froid. On assiste à l'autopsie d'un couple désuni.
la complexité de la construction réside dans tous les pièges dans lesquels chaque membre du couple tombe alors même qu'il en a tendus "La problématique de l'arroseur arrosé" en plus pompeux.
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