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Citations sur Celui qui n'est pas venu (9)

On a oublié qu'il fut un temps, avant l'ordinateur, avant les mails, avant le téléphone portable, avant les SMS, où l'on s'écrivait des lettres, de longues lettres, régulièrement comme un bonheur, comme un plaisir.
On appelait ça une correspondance.
On disait "entretenir une correspondance".
Et c'est un mot tellement beau, tellement juste : on correspond parce qu'on se correspond ...
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Je suis plus vieux que mon père. J'ai presque dix ans de plus que lui, à sa mort. J'ai beaucoup écrit sur lui, dans plusieurs livres, et cela m'a aidé à l'aimer, à le comprendre. On pourrait croire que le temps et l'écriture effacent la blessure. Mais on reste un enfant, à jamais. On ne guérit pas.
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Parfois en écoutant un disque, en voyant un film, on a ce sentiment qu'un voile se déchire, que tout devient limpide, que tout coïncide, qu'on est au cœur du mystère, au cœur de sa propre vie, sans pouvoir ni le comprendre ni l'expliquer. Alors on a vingt ans. On a mille ans. Tout coïncide. On tremble, de bonheur et de peur.
C'était ma vie la nuit à Djemâa-Saharidj.
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Et moi je ne regardais qu'elle. Je ne voyais que ses yeux bleus. C'est peut être ainsi que ça se passe, me disais-je. On rencontre une fille avec des yeux bleus piqués d'or. Et on se demande si on ne vas pas l'aimer. Si ce n'est pas ainsi que commence l'amour.
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On a oublié qu'il fut un temps, avant l'ordinateur, avant Internet, avant les mails, avant le téléphone portable, avant les SMS, où l'on s'écrivait des lettres, de longues lettres, régulièrement comme un bonheur, comme un plaisir. On appelait ça une correspondance. On disait "entretenir une correspondance". Et c'est un mot tellement beau, tellement juste : on correspond parce qu'on se correspond. Il y a entre nous, toute la famille, de mystérieuses, indestructibles correspondances. Oui, malgré toutes nos différences, il y a toutes ces correspondances, ce qui n'appartient qu'à nous, à la famille, aux parents, aux frères et sœurs.
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Et pourtant j'ai l'impression que mes vingt ans à moi sont tellement proches, je n'arrive pas à croire que c'était il y a quarante ans. A quel âge comprend-on le passage du temps? A quel âge comprend-on qu'on vieillit ?
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Mais on reste un enfant, à jamais. On ne guérit pas.
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Pour tout dire, je crois que j'étais assez con. Avec Anne, en tout cas, que j'abreuvais de mes théories, de mes grandes idées définitives sur la vie, sur l'amour, sur le monde, sur tout. Raisonneur, comme disaient mes frères et sœurs quand j'étais petit. Épouvantablement raisonneur.
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On a oublié qu'il fut un temps, avant l'ordinateur, avant Internet, avant les mails, avant le téléphone portable, avant les SMS, où l'on s'écrivait des lettres, de longues lettres, régulièrement, comme un bonheur, comme un plaisir. On appelait ça une correspondance. On disait "entretenir une correspondance". Et c'est un mot tellement beau, tellement juste : on correspond parce qu'on se correspond.
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