Le grand méchant renard

Le renard, ce prédateur féroce et rusé aux crocs acérés, fléau des poulaillers, dont le nom murmuré suffit à faire frémir les basses-cours... Si seulement !
Loin de ce fantasme pour lui inaccessible, notre héros est un renard miteux et famélique, réduit à un régime de navets, qui se fait tabasser par les poules quand il a le malheur de tenter une approche et est incapable d'effrayer un moineau. Le chien de garde de la ferme ne le prend guère plus au sérieux et lui demande de bien vouloir ranger son bordel une fois qu'il a fini de se faire taper dessus... Bref, il est au plus bas.
Mais heureusement pour lui, son compère le loup à un plan béton pour le sortir de de son régime végétarien ! Jugez plutôt : il suffit de voler quelques oeufs, de les couver jusqu'à éclosion, d'engraisser un peu les poussins, puis, une fois qu'ils seront suffisamment dodus, de les bouloter aussi sec. Un plan qui, vous en conviendrez avec moi, semble tout à fait crédible et sans aucune chance de dérailler, n'est-ce pas ?

Le Grand Méchant Renard est une bande dessinée drôle et réjouissante, servie par les dessins brouillonnants et expressifs de Benjamin Renner. Ici pas de cases mais beaucoup de tendresse, et au final une BD qui plaira aux petits comme aux grands !

Avec un humour qui séduira petits et grands, Benjamin Renner détourne la fable du renard, terreur des poulaillers !

Le grand méchant renard compte bien prouver une fois de plus qu'il est le plus rusé des prédateurs. Supervisé par un loup sans scrupules et affamé, il va se laisser convaincre de voler trois oeufs, les couver et s'en occuper en attendant qu'ils atteignent un poids intéressant. Mais, persuadés qu'il est leur mère et qu'ils sont des renardeaux, les petits poussins vont rendre la mission plus difficile que prévue et finir par attendrir notre, pourtant si décidé, grand méchant renard.

Un gros coup de coeur, comme beaucoup, pour cette BD illustrée à l'aquarelle dans laquelle on rit à toutes les pages, tant pour le panel de personnages que pour leurs dialogues et le comique des situations dans lesquelles ils se mettent. Mais ce que j'ai préféré, c'est l'évolution que va suivre le personnage du renard, un (anti)héros qui nous fait passer par toutes sortes d'émotions : présenté comme le méchant de l'histoire, on rit d'abord aux dépends de ce prédateur assez pitoyable, pour ensuite rire avec lui et finalement le trouver terriblement attachant !
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Il y a un peu plus d'un an déjà, j'avais découvert Renner sur le blog de Xander & Opale et cette dernière m'avait donné envie de le lire me conseillant le grand méchant renard. Alors quand je l'ai vu dans l'offre gratuite de Delcourt et Izneo, j'ai sauté sur l'occasion.

Le grand méchant renard est une bande dessinée résolument moderne qui s'affranchit du cadre traditionnel de la planche remplie de cases, pour mieux mettre en scène les aventures d'un pauvre renard tout sauf méchant. En effet, Renner a choisi de nous raconter les mésaventures de cette pauvre bête, qui tente quotidiennement mais vainement de manger une poule. Un brin découragé, il demande conseil à son ami le loup, qui lui conseille de dérober des oeufs qui deviendront des poussins qu'il pourra engraisser et croquer. Sauf que, quand les petits naissent, ils le prennent pour leur mère et débute alors une toute autre histoire.

J'ai beaucoup aimé le ton humoristique de cet album. J'avais l'impression de me retrouver dans un cartoon de mon enfance, ça explique bien le fait qu'il ait été adapté en dessin animé. C'est très drôle de suivre les déboires du renard, mais pas seulement, la vie de la ferme est aussi truculente entre les poules qui se moquent du renard et le chien gardien qui n'en fiche pas une et refourgue ses tâches à un lapin et un cochon un peu idiots. Dans la forêt, le renard désespère son voisin le loup et nous on s'amuse de le voir essayer de le transformer en méchant renard sans que cela fonctionne. Par la suite, quand les poussins naissent, c'est tordant de voir le renard tenter sans succès de les manger, puis de suivre les petits calquer leur comportement sur lui et se transformer en mini-renard détestant les poules. J'ai vraiment bien ri à leur côté.

La mise en scène de Renner est très efficace. Elle repose sur un comique de situation parfaitement orchestré. C'est hilarant et pas lourd. C'est dynamique et on ne trouve pas le temps long malgré les plus de 200 pages du récit, parce qu'il alterne bien les différentes séquences de l'histoire.

Renner propose aussi dans ce titre une réflexion intéressante sur la notion de famille. Est-on une famille parce qu'on se ressemble physiquement ? Un parent, n'est-ce que le parent biologique ou celui qui nous élève ? Quelle est la part de l'héritage familial et de la reproduction sociale dans notre comportement/caractère ? Peut-on continuer à aimer quelqu'un qui nous a menti ? Plein de belles pistes seront proposées au fil de l'histoire sans que cela sonne moralisateur pour un sou, bien au contraire.

Enfin, la dernière force de l'auteur, c'est son dessin, très personnel. Avec lui, il peut plaire aussi bien aux petits qu'aux grands. Il est simple mais très expressif, presque dans la veine de dessins de presse. On sent également qu'il vient d'une école d'animation car son découpage est très cinématographique. C'est d'ailleurs à lui que l'on doit entre autres Ernest et Célestine. J'aime beaucoup sa colorisation à l'aquarelle ou peinture à l'eau du moins. C'est très doux et ça se prête bien à l'histoire qui nous est raconté.

J'avais envie de découvrir cet auteur mais je ne savais pas trop à quoi m'attendre, j'ai été charmée par cette histoire drôle et touchante d'un renard qui n'arrive pas à être méchant et qui se retrouve à élever comme une maman poule les poussins qu'il voulait manger. Truculent et touchant.
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Toute une joyeuse ménagerie habite la ferme : une poule au caractère bien trempé, un chien de garde pas très courageux ni investi, un cochon et un lapin agriculteurs. Juste en contrebas, la forêt abrite un loup sinistre et ténébreux, et bien sûr notre pauvre renard. Celui-ci, trop chétif, gentil et agité pour faire trembler le moindre moineau, doit se contenter d’un régime végétarien à base de navets. Le loup et le renard vont mettre au point un stratagème pour ajouter quelques protéines à leur menu : voler quelques oeufs dans le poulailler, et laisser grossir les poussins pour obtenir des poulets bien dodus. Sauf que voilà, à la naissance, le “Grand Méchant Renard”... se fait appeler maman !
Une histoire tout public aux accents de pièce de théâtre. Les dessins des personnages sont terriblement expressifs. A défaut de poussins, les pages se laissent dévorer, enchaînant les saynètes sans cases pour nous conter cette jolie histoire pleine d’humour, de tendresse et de clins d’oeil à des thèmes tel que la différence ou l’adoption. On sourit ou on rit à chacune des pages. On se laisse attendrir par ce renard looser.
Une réussite.

Découvert en vacances, prêté par ma soeur. Moi qui ne suis pas tellement B.D., j'avoue avoir été séduite du début à la fin par l'histoire de ce renard qui fait bien pitié, il faut le dire. Des punchlines à chaque page, et une grosse poilade au final.
Monsieur Renard voudrait bien être méchant, mais il n'est franchement pas doué. Tellement pas que les animaux de la basse-cour le tolère vu qu'ils ne risquent rien. Trop sympa, le cochon lui file même des navets pour qu'il ait un petit quelque chose à se mettre sous la dent. Mais bon, il est pas végétarien dans l'âme, Monsieur Renard. Alors il demande conseil à Monsieur le Loup qui essaie de lui apprendre l'intimidation. Ca marche pas fort non plus, même le moineau lui fait sa fête, à notre pauvre Renard (“en l'appelant “face de pet”). Y'a plus qu'une solution pour se faire un petit gueuleton : voler les oeufs de Madame la Poule (légèrement hystérique). Ben oui mais avant d'avoir des beaux poussins bien dodus à dévorer, faut couver. C'est qui qui s'y colle ? Voilà notre Renard devenu maman de trois beaux poussins. Seulement au moment de croquer les poussins, notre Renard se découvre un instinct maternel insoupçonné. Pour les éloigner du Loup, il retourne se cacher dans la basse-cour, déguisé en poule (si, si).
Des dessins simples et expressifs, pas de cases dans cette B.D. tout en rondeur. Une galerie de personnages hilarants, de la poule pourfendeuse de renards (et de loup en passant) au chien dont la préoccupation principale est d'en faire le moins possible en passant par les poussins qui se prennent pour des petits renard, tout est drôle, tout prend une tournure inattendue. Même la fin vaut son pesant de navets.
Mieux que le prozac !

Un plaisir joyeusement régressif que "Le grand méchant renard" de Benjamin Renner (qui a signé le dessin animé Ernest et Célestine avec Patar et Aubier).
Une bande dessinée rythmée, fraîche et drôle de la première à la dernière page si vous avez gardé une âme de (sale) gosse.
Allez voir le teaser du dessin animé pour vous en convaincre :-)

Un renard forcément un peu naïf, nécessairement affamé et curieusement… maman.
Les planches sont assez drôles et percutantes. Et même si on surfe sur la même ligne tout du long, on note tout de même quelques originalités. du coup, on sent le genre de la fable gagner en renouveau : de quoi donner envie de découvrir d'autres aventures avec, pourquoi pas, de nouveaux personnages animaux.
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Coup de coeur pour cette bande dessinée attendrissante et remplie d'humour.

Un renard craintif, malchanceux et ayant une envie folle de manger de beau poulet plutôt que des navets tous les jours, décide en commun accords avec un grand méchant renard de voler des oeufs, attendre qu'il éclose et ainsi pouvoir les manger.

Malheureusement pour lui, les poussins décident de faire de lui leurs mamans. Commence une vie mouvementée et difficile d'adaptation pour ce jeune renard. En espérant qu'ils grandissent vite, pour les manger une fois bien dodues, le renard est prêt à tout subir. Mais un lien d'amour commence à naître entre lui et ses trois jeunes poussins. Il se retrouve pris au piège.

Cette bande dessinée s'avère être merveilleuse, attendrissante et d'un humour décapant. Parfait pour de jeunes lecteurs comme pour les plus vieux d'entre eux. Il n'y a clairement pas d'âges pour apprécier ce petit renard malchanceux. Avec un trait de crayon travaillé entre le fin et le grossier, des couleurs tendre et douce, on se retrouve embarqué dans cette folle aventure avec le sourire aux lèvres, le fou rire et les larmes.

A ne surtout pas loupé.
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J'ai ri comme un bossu la première fois que je l'ai feuilleté dans ma librairie. J'ai craqué immédiatement et je l'ai acheté.
J'ai à nouveau ri comme un bossu en prenant le temps de le lire, de m'attarder sur les détails du dessin, de l'expression des personnages.
J'ai encore ri comme un bossu en le relisant avec ma femme.
Et chaque fois que j'ai un petit coup de moins bien et que j'ai besoin d'un peu de bonne humeur, je ressors cette bd et je ris toujours autant.
Un humour et un trait hyper simples, mais bigrement efficaces !

Comme le site des chroniques du renard souffle sa 1ère bougie – Quelle émotion ! – et que vous êtes de plus en plus nombreux à venir le visiter chaque jour, j'ai voulu rendre hommage à mon enfant littéraire en chroniquant une bande dessinée légère et cocasse : « Le grand méchant renard ». Mais quelle surprise me direz-vous ! Grand prix du festival de BD de Tours 2015, reconnue par les jeunes et les moins jeunes, cette histoire m'a fait joliment sourire. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai eu envie de vous faire partager ce petit bijou de douceur.

C'est l'histoire d'un renard qui ne fait pas vraiment peur. Ce manque de charisme carnassier lui vaut d'ailleurs de manger des navets toute la sainte journée. A l'inverse, le Grand méchant loup, avec sa grosse voix et son pelage tout noir fait fuir les petits moineaux et les courageux animaux. Après une énième tentative visant à croquer une poulette de la ferme, notre canidé roux, affamé et avide de conseils, décide de pactiser avec l'ennemi juré du petit chaperon rouge et de kidnapper des oeufs à couver pour ensuite leur faire la peau. C'était sans compter sur la mignonnerie de ces 3 petites poussins…

Cette bande dessinée est composée de petites bulles, souvent sans texte et colorées. Les personnages ainsi qu'un coup de crayon attachant, font de cette oeuvre une belle réussite qui nous transporte dans un monde coloré et enfantin. Et puis, c'est très bien écrit. C'est d'ailleurs là que les adultes y trouveront leur compte, comme souvent dans les livres ou dessins animés à destination de nos chérubins. On apprécie alors les tournures de phrases, les pointes d'humour et les références de l'auteur. Finement rédigé, l'histoire, bien que pas très originale, fait mouche !
Accessible à tous, cette bande dessinée vous plongera dans un univers qui fait du bien. A dévorer avidement ! Et encore merci mes p'tits renardeaux !
Lien : http://www.chroniquesdurenar..