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3,9

sur 121 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Annabelle Montjalin a tout pour être heureuse : un mari aimant, et deux petites filles, Zélie, 4 ans, et Violette, six semaines. le récit commence à la fin du baptême de ce bébé : Annabelle décide de partir avec ses deux filles en Normandie, dans la maison de ses parents où son mari Gaspard la rejoindra dans la soirée. Au cours d'une halte sur la route, elle est enlevée, non sans violence.

Le récit alterne alors les parties consacrées à Annabelle, que ses ravisseurs laissent pour morte en pleine montagne pyrénéenne et qui est recueillie par un ermite, et les chapitres racontant l'enquête et le deuil impossible de la famille d'Annabelle. L'histoire tourne à la fois autour de l'amnésie d'Annabelle, blessée à la tête par une balle, et des motivations des ravisseurs. Que l'on va découvrir à la moitié de l'ouvrage, si bien qu'on ne sait plus très bien où se situe alors l'intérêt de l'histoire : voir se confirmer ses soupçons, ou savoir comment Annabelle va pouvoir retrouver les siens. Car, à la façon dont sont présentés les personnages, tous très gentils et humains, à l'exception évidemment des criminels, on ne peut douter d'un happy end. Ce qui revient à dire que le roman pêche par grosses ficelles et excès de bons sentiments, une combinaison qui fait rarement de la bonne littérature.

Sur la forme : j'ai beau savoir qu'il s'agit d'épreuves non corrigées, je n'ai tout de même pas pu m'empêcher de relever des erreurs ou maladresses. Une confusion dans le vocabulaire : "le profond désintéressement que sa femme portait à son fils" ; une syntaxe défaillante : "Mais de toutes petites mèches blondes s'accommodaient joliment avec son visage aux pommettes larges et aux joues creuses, que sa première certitude vola en éclats." Et, surtout, les anacoluthes qui, à moins de s'appeler Baudelaire, sont vraiment très maladroites : "En pédalant jusqu'à Sare sur son vélo, par le chemin de terre et la petite route qui le menait à son village, Annabelle ne quittait plus ses pensées" - si c'est lui qui pédale, il ne s'appelle pas Annabelle -, ou encore : "Allongé dans son lit, les symptômes s'aggravaient." - à ce que je sache, ce ne sont pas les symptômes mais le pauvre vieux qui est allongé…

Et puis, il y a d'étranges variations de points de vue. Un exemple : Annabelle quitte la maison, songeant au trajet qu'il lui reste à faire - focalisation interne. Au paragraphe suivant, on cite une vieille Mercedes verte qui se met à la suivre, avant de revenir sur notre héroïne. On dirait un cartouche dans une BD, au mépris des conventions romanesques.

Pas très convaincant, donc.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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On commence par un 1er chapitre glaçant : Cathy, 14 ans, assassine et fait disparaitre son père qui s'apprête à quitter leur famille pour rejoindre sa maitresse (là je suis happée…).
Puis on se retrouve 20 ans plus tard, dans la famille bourgeoise la plus clichée du XVIe arrondissement parisien : belle femme, gentil mari, parents et beaux parents merveilleux, gouvernante aux petits soins, enfants modèles, tous plein aux as… (je suis à deux doigts de fermer le livre, mais je suis persévérante!).
Dans ce tableau idyllique, Annabelle se fait kidnapper, de manière très violente, quasiment sous les yeux de ses filles (ha ça y est…). Elle est abattue d'une balle dans la tête par deux types paumés, mais elle ne meurt pas (oui le narrateur omniscient nous explique le trajet de la balle et ce qui se passe dans son cerveau).
Émile, 92 ans, ermite sénile (il croit que la Seconde Guerre Mondiale continue, mais pour le reste tout va bien), la sauve, la porte, la soigne, la cache, la protège, la nourrit… bref la ramène à la vie, mais elle est amnésique.
Le narrateur nous ramène dans la tête de toute la petite famille bourgeoise pour nous décrire, pendant des pages et des pages, la souffrance de chacun (le livre me tombe des mains régulièrement… mais je persévère).
Qui a commandité le meurtre d'Annabelle? En fait, je le comprends assez vite tellement tout est téléphoné (Zélie, la petite fille de 4 ans, l'a presque compris avant moi).

Annabelle et Émile sont attachants, il y a quelques passages que j'ai appréciés et deux scènes très émouvantes (oui, oui, j'ai la larme facile).
Mais j'ai trouvé l'écriture pauvre et répétitive, les personnages et les lieux caricaturaux, l'intrigue et le dénouement d'une facilité honteuse (les beaux-parents, grande bourgeoisie parisienne, se retrouvent quand même, comme par hasard, invités à un mariage dans le trou paumé où Annabelle se cache!!)
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Très tentée par ce roman à la suite de critiques assez élogieuses ( dont celle de Tatiana de Rosnay) je suis ressortie de cette lecture fort déçue ... j'ai déjà oublié l'histoire et le nom de l'auteur alors que je viens de le finir... c'est dire!!!
Morale : ne vous fiez qu'à vous même pour choisir vos romans. En tout cas moi on ne m'y reprendra plus!!!
Enfin j'ai noté une faute d'orthographe à la page 117!!!
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