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3,9

sur 121 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cela commence comme une romance : une famille unie, à l'abri des soucis matériels, un couple idéal avec deux beaux enfants, belle situation pour Monsieur et activité artistique pour Mme. Une niche sociale comme une autre, pour situer une ambiance de polar. Et patatras! Tout s'écroule : Annabelle est enlevée et disparait sans laisser de traces. En fin pour le commun des mortels et sa famille, car le lecteur lui, sait où elle est, et sait qu'elle a perdu la mémoire.

Les soupçons vont vers les proches, qui seuls étaient au courant de l'itinéraire emprunté ce soir là par la jeune femme, mais il faudra un certain nombre de chapitres pour que le mari dresse une liste de suspects possibles (mais que fait la gendarmerie, alors même que la famille bénéficie d'appuis en haut lieu?) et qu'apparaisse comme un évidence l'implication probable de…

Je n'en dirai pas plus, bien que, arrivé à ce stade, il y a belle lurette que le lecteur a compris de quoi il retourne, même s'il espère que c'est une fausse piste que quelque chose de plus tordu émerge de cette intrigue.

Bien que certains chapitres présentent le phénomène des pages qui ne se tournent pas assez vite, tant l'on languit de connaitre la suite, le roman souffre d'un manque de développement. C'est très linéaire et le dénouement ne réserve aucune surprise. L'intrigue insiste plus sur les faits que sur la,psychologie des personnages.

L'écriture est agréable, sans être inoubliable.

Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour leur confiance
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Une belle maison, une famille aimante, un mari attentionné, deux adorables petites filles...La vie sourit à Annabelle, épouse et mère comblée, sculptrice à ses heures perdues, rayon de soleil d'un foyer chaleureux et plein d'amour. Pourtant, lors du baptême de Violette, sa petite dernière, Annabelle ressent un malaise, quelque chose d'impalpable qui la pousse à quitter Paris pour rejoindre son père et son frère dans la maison familiale en Normandie. La fête à peine finie, elle prend donc la route avec ses filles, certaine de dîner en famille. En chemin, elle est forcée de s'arrêter dans un bar pour nourrir Violette qui crie sa faim à plein poumons. Elle confie le bébé à son aînée, juste le temps d'aller se laver les mains. Mais Violette et Zélie attendront en vain le retour de leur maman. Annabelle s'est volatilisée et les indices montrent qu'elle a été enlevée. Pour sa famille, l'angoisse commence...

Bilan mitigé après lecture de ce roman qui se veut noir mais se noie un peu dans l'eau de rose. le monde d'Annabelle est une meringue où tout le monde est beau, riche, élégant, où tout le monde s'aime d'un amour tendre, même les enfants sont sages, bien élevés et propres sur eux. Sa maison est grande, belle, meublée et décorée avec goût et Paris est un village où l'on va acheter des gâteaux à la boulangerie du coin, le dimanche après la messe. La famille parfaite évolue dans son bonheur sucré sous l'oeil bienveillant d'une domestique attachée à la maîtresse de maison depuis sa tendre enfance. le reste est à l'avenant, entre un père merveilleux qui a su élever ses enfants et diriger son entreprise avec une égale réussite et un frère protecteur affublée d'une fiancée italienne prête à tout abandonner pour soutenir sa nouvelle famille. La Normandie est un petit paradis sur terre où il fait bon vivre et grandir, c'est la France profonde, mais version bon chic, bon genre. Au contraire du Pays basque, plus rude, plus rustique, peuplé de montagnards bourrus qui mènent une vie simple en mangeant du fromage de chèvre et des cerises noires.
Cette ambiance à la Mary Higgins Clark ne doit pas faire oublier le drame qui est tout de même le coeur du roman. Malheureusement, là encore, Sophie Renouard faute grandement en distillant des indices qui immanquablement nous font découvrir le coupable dès le début de l'histoire. Exit le suspense ! Et pourtant, on se prend au jeu et on tourne les pages avidement pour connaître le sort final d'Annabelle et sa gentille famille. On s'installe dans le confort d'une lecture fluide, sans prise de tête, assez sympathique. Puis la fin arrive et nouvelle déception. L'auteure tombe encore une fois dans la facilité et nous propose un dénouement sans panache et peu crédible.
Une lecture rapide, assez addictive malgré ses défauts.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Albin Michel.
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En ce dimanche de septembre, Annabelle, son mari et leurs proches célèbrent le baptême de la dernière-née de la famille. La réception, organisée dans les moindres détails, s'avère parfaitement réussie - Annabelle est une superwoman.
Le bébé de six semaines est adorable, sa grande soeur de quatre ans aussi, le père, n'en parlons pas - beau, riche, intelligent, promis à un brillant avenir, etc.
Mais on sent que ça va mal tourner parce qu'ils sont quelques uns, au milieu de cette fête aseptisée, à avoir un sixième sens, et à se dire qu'Annabelle ne devrait pas prendre la route le soir, seule avec ses deux filles.

La 'marraine de bandeau' de cet ouvrage est Tatiana de Rosnay.
C'est aussi une amie de l'auteur, elle ne pouvait donc qu'être gentille.
Avec ces références, j'aurais dû me douter que ce thriller BCBG et trop lisse n'allait pas m'emballer.
Je l'ai lu mollement, sans passion, guère inquiète pour ce couple friqué, amoureux, jeune & joli.
Heureusement qu'on s'émoustille un peu avec…
J'ai quand même aimé Emile, ses réflexions sur la guerre et le communisme.

Globalement, après la lecture de 'Dans son silence' (Alex Michaelides), j'ai eu l'impression de passer d'un puzzle de 2 000 pièces à un 50 pièces.

▪️ Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel.
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On n'efface pas les souvenirs est le premier roman de Sophie Renouard. Merci aux éditions Albin Michel et à Babelio pour cette lecture privilégiée.
Annabelle est une jeune femme comblée, un époux aimant et aimé , deux ravissantes fillettes les lumières de sa vie, une famille proche et soudée. Mais le drame éclate, elle est kidnappée et "exécutée" en pleine forêt en plein pays Basque. laissée pour morte , elle est recueillie par Emile un vieil ermite ...
Pendant ce temps les gendarmes essayent de la retrouver mais le temps passe. Pourquoi avoir enlevé Annabelle? Chacun essaye de trouver , chacun essaye à sa façon de faire avancer l'enquête.
Un roman touchant, un roman plein de bons sentiments, un roman où les méchants finiront pas être punis et les gentils récompensés. Un roman gentiment écrit mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, un roman où le coupable est identifiable et facile à démasquer dès le milieu du livre! Une histoire bien racontée, des paysages sublimes, des personnages le plus souvent esquissés à la va-vite .Une lecture en demi-teinte.


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Le roman commence par une effroyable scène de parricide : Cathy, 14 ans, a depuis longtemps préparé son crime, l'assassinat de son père qui est prêt à les quitter, sa mère et elle.

Et puis plus rien. On passe à autre chose. Une famille cossue, entre hôtel particulier dans une très chic impasse parisienne et villa élégante en Normandie, le baptême de Violette, la petite dernière, entourée d'Annabelle, sa délicieuse maman, de Gaspard, son papa et de Zélie, sa grande soeur de quatre ans ; avec pour l'aimer très fort aussi, ses grands-parents paternels et son grand-père paternel (la grand-mère, Suzanne, est décédée, mais elle n'avait aucun sens de l'amour maternel, jeune mannequin léger et égoïste). Et puis Philippe et sa fiancée italienne ; et surtout Françoise, la vieille nounou tendre attachée depuis toujours à la famille ; et enfin la cousine Mickie qui, bizarrement ne semble guère aimer Annabelle.

Le soir de la fête, Annabelle met ses enfants dans la voiture et part pour la chic maison normande où les grands-parents seront avant elle et où son mari doit la rejoindre. Une pause biberon dans un café un peu sinistre et...c'est le drame ! Zélie et Violette attendent de longues minutes que Maman revienne des lavabos. Pleurs, intervention de la patronne qui appelle les gendarmes et l'affreux constat : Annabelle a été agressée et enlevée !

Comment imaginer que , très loin de la route normande, au fin fond du Pays Basque, sur un chemin proche du charmant village de Sare (dont j'aime l'église, superbe avec ses boiseries anciennes, et les rues charmantes, pas du tout le village paumé dont on nous parle ici !), la jeune femme sera retrouvée le crâne ouvert d'un tir de balle à bout touchant, recueillie et soignée par un vieil ermite reclus dans sa bergerie éloignée de tout, lui-même figé depuis les années 40 dans son souvenir de communiste qui faisait passer les maquisards vers l'Espagne ? Il est déconnecté de la réalité, elle est déconnectée de sa vie passée. Car elle ne sait plus qui elle est.

Comment l'auteure va-t-elle reconstituer les morceaux du puzzle de la vie en miettes d'Annabelle et de sa famille ? Comment expliquera-t-on que cette paisible jeune femme apparemment sans grand mystère ait fait l'objet d'une telle sauvagerie ?

Le roman capte notre attention notamment par l'application dans la psychologie des personnages, pour la plupart très attachants. Pour autant, on ne peut pas parler d'un réel suspens (la solution est assez facile à imaginer et le dénouement un peu gentillet et capillo-tracté) ni d'un style inoubliable. Quoique s'agissant d'épreuves non corrigées, on peut déplorer un certain nombre de paresses stylistiques voire de fautes de français (pour ne pas que, se rappeler de, par exemple). En conclusion, un livre non prioritaire à mon avis sur une PAL mais qui fait passer un agréable moment de lecture.
Enfin, mais c'est grave pour une amoureuse du Pays basque : à part quelques clichés (fromage de brebis-cerises noires, vieux berger bourru au grand coeur et arrogance bien connue du peuple basque) : comment peut-on se donner si peu de mal pour restituer le cadre enchanteur qu'est cette belle région ? Bon, là, je le confesse, je ne suis pas objective...
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Un premier roman facile à lire qui prend des airs de roman policier sans en avoir vraiment la chanson.
Les personnages sont attachants (en particulier Zélie et Emile) et la trame assez simpliste mais on avance gentiment dans cette histoire dont l'issue se dévoile rapidement .
Une lecture fluide sans prise de tête mais qui utilise la facilité de l'écriture. Même le final se veut assez plat et décevant.
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Tatiana de Rosnay annonce sur le bandeau du livre avoir été ensorcelée par ce roman. Plutôt prometteur comme accroche non? MadameOurse m'a offert ce livre, sachant qu'il me plairait, la preuve qu'elle me connait si bien, car effectivement ce roman m'a ensorcelée moi aussi.

Un chapitre d'ouverture glaçant : on est dans les années 90 et l'on rencontre une petite fille froide et déterminée, commettant un geste irréparable. On imagine bien que ce chapitre a un lien avec le reste du récit qui se déroule en 2017, et dans lequel on assiste à l'enlèvement d'une mère de famille. Annabelle disparaît alors qu'elle fait une pause dans un café routier avec ses deux filles. En tant que lecteur, on sait ce qui lui arrive, on est spectateur du pire. Mais on partage l'angoisse de son époux, de sa famille qui ne sait rien. Est-elle morte ou vivante? Qui a bien pu l'enlever? Pour quelle raison? Je pourrai vous parler de la suite du roman qui prend une tournure inattendue, mais ça serait vous gâcher la lecture.

Ce que je peux vous dire, c'est que l'auteure nous impose une tension incroyable dans ce récit. On a besoin de savoir, d'avancer dans les chapitres pour savoir. le rythme du récit est rapide, fluide alors que tout va doucement pour Annabelle. On s'attache à ce personnage, et je me suis davantage attachée à son époux et à sa fille Zélie, 4 ans, devant vivre avec l'absence de sa mère, persuadée qu'elle reviendra. le roman va mettre en lumière un personnage « secondaire », original et surprenant. Un roman vraiment passionnant, alternant les chapitres où l'on est au coeur des faits, où l'on sait tout, et les chapitres d'enquête, montrant comment les gendarmes et la famille tentent de percer le mystère de cette disparation. On frôle le thriller, mais on n'y est pas totalement. Je retiendrai davantage de ce roman toute l'émotion qui s'en dégage et la psychologie des personnages parfaitement travaillée.

Un dénouement attendu, si évident mais à la fois très bouleversant. Les lecteurs comprennent bien vite dans le récit où l'auteure nous mène, mais je n'ai pas trouvé cela dérangeant. J'ai lu les derniers chapitres les yeux embués de larmes.
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Nous sommes face à un premier roman et pour un premier jet, c'est sympathique mais pas convainquant.
Nous commençons sur une scène atroce : un père qui quitte femme et enfant et qui se retrouve égorgé par sa propre fille. Nous sommes en 1998. Puis nous atterrissons en 2017 au sein de la famille parfaite. Gaspard et Annabelle, couple idéal, aimant, riche que tout le monde aime et admire. Aujourd'hui, c'est le baptême de leur deuxième fille Violette. Annabelle, se sentant fatiguée, décide sur un coup de tête, de se rendre sur la propriété paternelle à Lyons la Forêt. Après avoir mis ses deux filles dans la voiture, avoir échangé un dernier baiser avec son mari et sur la promesse de se retrouver ce soir, Annabelle prend la route. Mais voilà, elle n'arrive jamais à Lyons. Gaspard doit récupérer ses filles dans un bar. Annabelle a été enlevée...
Tous les ingrédients semblent présents pour nous plonger dans un mystère haletant qui nous tiendra jusqu'à la dernière page. Et bien non. Assez rapidement, nous faisons le lien et découvrons le fond de l'énigme.
Alors que reste t il de cette histoire ? Une magnifique amitié qui nait entre Annabelle et son sauveur Émile. Émile dont la mémoire s'envole, et Annabelle qui essaie de rattraper la sienne. Je dois dire que par moment, cela m'a fait penser à Heidi. Vous savez, toute notre jeunesse. Une jeune fille qui retrouve son grand père, là haut dans son chalet isolé dans la montagne. Lui est bourru, solitaire et pourtant ils vont s'apprivoiser tous les deux. Et bien Annabelle et Émile, c'est la même chose. Chacun prend soin de l'autre et renait. de très beaux paysages qui donnent envie de découvrir cette région.
Un roman vivant qui nous permet de passer un bon moment malgré tout. L'écriture est simple, même si je trouve ce récit un peu trop fleur bleue : le couple idéal, tout le monde l'admire, tout le monde est gentil... Par moment cela nuit à la lecture mais bon, ça ne m'a pas empêché de tourner les pages.
A découvrir mais contrairement à Tatiana de Rosnay, ce n'est pas un roman inoubliable.
Lien : https://jelisquoi.blogspot.c..
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