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Citations sur Le divin enfer de Gabriel (9)

Le torse nu de Gabriel était magnifique. En fait, son buste entier était un modèle de perfection. Il avait de gros bras musclés, de larges épaules et des pectoraux bien fermes. Il lui avait toujours semblé mince, surtout quand il portait un pull ou une veste. Mais il n'avait plus rien de mince, à présent. Absolument plus rien.
Et il avait un tatouage. Ce qui la surprit au plus haut point. Elle avait vu des clichés de Scott et de lui torse nu, des photos de vacances prises avant qu'elle ne s'installe à Selinsgrove, et elle aurait juré qu'il n'en avait pas. Celui-ci était donc récent : il avait moins de six ou sept ans.
Le tatouage se trouvait sur son pectoral gauche, au dessus de son téton, et s'étendait jusqu'à son sternum. Il représentait un dragon enroulé autour d'un énorme cœur, l'écrasant entre ses deux pattes antérieures. Le cœur était très réaliste, non stylisé, et la créature y enfonçait si profondément ses griffes que du sang en jaillissait.
Julia demeura bouche bée devant ce motif aussi sinistre que troublant. L'animal mythique était vert et noir avec une queue acérée et de grandes ailes. Il avait la gueule ouverte et crachait des flammes. Mais ce qui attira le plus son attention, c'étaient les lettres noires inscrites sur le cœur. Elle devina un "M", un "A", un "I" et un autre "A". Maia. A moins qu'il ne s'agisse de M.A.I.A., un acronyme ?
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Rachel soupira.
- On dirait que ma famille sort tout droit d'un roman de Dickens, Julia. Non, pire. On est un mélange d'Arthur Miller et de John Steinbeck, avec un soupçon de Dostoïevski et de Tolstoï.
- A ce point ?
- Oui, parce que j'ai l'impression qu'il y a un peu de Thomas Hardy, tapi dans un coin. Et tu sais à quel point je le hais, cet enfoiré de manipulateur !
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Discussion entre Gabriel et Julia :

- On aurait dû te cajoler, t’aimer et te traiter comme une princesse. Comme Rachel.
– Je ne crois pas aux contes de fées, lâcha-t-elle.
– J’aimerais pouvoir t’y faire croire.
Il se pencha et l’embrassa sur le front.
– La réalité vaut bien mieux que tous les rêves, Gabriel.
– Pas si la réalité est un rêve
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Pendant le repas, alors que Julia repensait à leur premier dîner silencieux, une chanson si douce jaillit soudain des haut-parleurs qu'elle posa sa fourchette pour l'écouter.
Il entendit lui aussi le morceau et se mit à chantonner entre ses dents quelque chose à propos du paradis et de l'enfer, du vice et de la vertu.
Julia fut frappée par l'inquiétante pertinence des paroles. Mais le professeur s'interrompit, soudain peu sûr de lui, et concentra son attention sur sa pizza. Bouche bée, elle se tourna vers lui. Elle ignorait qu'il savait chanter. Et, en entendant sa voix parfaite prononcer ces mots ...
- C'est une jolie chanson. De qui est-elle ?
- Elle s'appelle You and Me. Elle est de Matthew Barber, un musicien de la région. Vous avez entendu ce couplet, celui à propos du vice et de la vertu ? Je crois bien que l'on sait tous les deux auquel d'entre nous chacun de ces termes s'applique.
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Et dans cinq secondes le sourire ravageur ... quatre ... trois ... deux ... un, évanouissement.
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Quand tu n'es pas là, Julianne, mon existence ressemble à une interminable nuit sans étoiles.
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Juste avant qu’il ne ferme la porte de la salle de bains derrière lui, quand il laissa tomber sa serviette violette, elle eut la chance d’entrapercevoir une partie de son fessier magistral.
Elle en resta bouche bée."

"- Tu pourrais avoir toutes les femmes que tu veux, Gabriel.
- Je ne veux que toi. Quand tu n’es pas là, Julianne, mon existence ressemble à une interminable nuit sans étoiles.
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En travaillant à son projet, elle se retrouva à contempler tour à tour la toile de Holiday suspendue au-dessus de son lit, et une carte postale qui représentait la sculpture de Rodin, Le Baiser. Rodin avait sculpté Paolo et Francesca de telle manière que leurs lèvres ne se touchent pas. La sculpture n’en était pas moins sensuelle et érotique, et si Julia n’en avait pas acheté de réplique lors de sa visite au musée Rodin à Paris, c’était parce qu’elle avait trouvé l’œuvre trop émoustillante. Et trop déchirante.
Elle s’était contentée d’une carte postale qu’elle avait fixée au mur.
En plus de son « français de boulangerie », elle en savait suffisamment sur cette langue pour se rendre compte que le nom de la sculpture faisait partie intégrante de sa subversion. Car en français, le terme « baiser » pouvait tout aussi bien représenter l’innocence d’une caresse du bout des lèvres que la bestialité de l’acte sexuel. L’innocence et la bestialité étaient représentées dans l’étreinte de ces deux amants dont les lèvres ne se touchaient jamais. Ils étaient figés ensemble à tout jamais, mais séparés pour l’éternité
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Alors franchement , quand je l'ai acheté j'etais contente , puis j'ai été contrarié par les critique , parce que je me suis dit zut quoi , et du coup je suis parti de mauvais pied avec ce livre , et pourtant je l'ai finit en deux jour , il etait juste parfait !! une bonne histoire d'amour comme je les aimes , un beau prince et un ex déjanté ! parfait parfait parfait :)
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