AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,87

sur 89 notes
5
1 avis
4
1 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis
Le Gouffre de l'absolution est l'ultime roman du cycle des inhibiteurs ..

Déjouant les aléas qui parsèment les immensités spatiales , l'humanité est en fuite , alors que les machines poursuivent leur programme intemporel d'éradication de toutes les civilisations biologiques et signalons au passage que peu importe pour les inhibiteurs , l'espèce biologique qui anime ces civilisations .

En l'occurrence , l'humanité est en lambeaux et dans des situations aussi improbables et périlleuses que d'autres protagonistes , des extraterrestres entrevus précédemment dans le cycle , qui sont placés dans des situations non moins périlleuses que l'humanité , alors que leurs visées et leurs aspirations sont aussi impénétrables pour nous , que leur étrangeté est manifeste et interrogée par l'auteur ...

Sur certaines franges de l'espace humain , sur certains mondes , certains ignorent , que la civilisation s'éteint , de même on l'ignore aussi sur des vaisseaux qui , lancés de longue date dans l'immensité , arrivent brutalement et inopinément , à la lisière des évènements brutaux et impitoyables qui tissent désormais la trame de l'histoire désormais inéluctablement tragique de l'humanité.

Dans ce texte , l'univers est plus que jamais un lieux où se situent des mondes et des environnements improbables , qui sont d'ailleurs quelquefois un clin d'oeil à de grands romans du genre .

Dans ce tome la poursuite se poursuit , impitoyable , alors qu'un Porko , dirige les rescapés . Au bord de l'extinction potentielle et probable , l'humanité se révèle fidèle à elle-même .
C'est-à-dire aussi spectaculairement généreuse et coopérative que souvent sociopathe et meurtrière . C'est peut-être le mot de la fin car sinon je ne vois pas de fin véritable et irrémédiable à l'issue de cette poursuite à travers l'espace et le temps ?

Le style de l'auteur est au mieux de sa forme et il est tout à fait à même de faire gober au lecteur le plus retors , les aspects factuels ou bien les aspects comportementaux , les plus improbables et les plus décalés .

Pour ma part , je ne suis pas très sensible à la thématique des personnalités providentielles montée en mayonnaises somptueuses . Les aspects grandioses de certains environnements mobilisés par le texte m'ont semblé assez improbables et finalement ils m'ont semblé relever d'un décorum aussi fantasque que inutile . Une sorte de grandiloquence mégalomaniaque factuelle maniérée aussi inutile que improbable , même si on sent bien que c'est peut-être des métaphores ou des cadres qui servent à poser des problématiques politiques ou morales édifiantes , de de façons spectaculaires et emphatiques ....

Pour ce qui est des aventures du groupe principal de réfugiés , c'est une aventure intéressante , bien rythmée , tendue et évocatrice qui se laisse dévorer avec plaisir , surtout que l'auteur fait de gros efforts pour développer scéniquement la mise en oeuvre de technologies futuristes époustouflantes , militaires principalement , mais pas exclusivement . Et puis les intrigants et fascinants Porkos ( chimères de porcs et d'êtres humains ) sont à l'honneur dans ce récit , ce qui lui donne une saveur assez curieuse .

Ces efforts de l'auteur confèrent au texte un parfum de réalité incontestable , qui contraste d'autant plus avec certains autres aspects du récit , qui à mon humble avis sont des abus de « sens of Wonder « ou encore des abus de traits fantasques , tellement outrés , qu'ils risquent peut-être de finir par confronter le lecteur à un seuil et finalement , ils finissent aussi par risquer de le conduire à rejeter purement et simplement une partie significative du roman .

Ce fut mon cas et c'est dommage mais à mon humble avis la ballade vaut le coup quand même .... ?
Commenter  J’apprécie          450
Quatrième et dernier roman de la série, le Gouffre de l'absolution possède les mêmes qualités que les trois précédents : univers complexe, richesse d'imagination, crédibilité du monde décrit. Pourtant, je suis restée un peu sur ma faim. Si les différentes intrigues finissent bien par se rejoindre dans ce volume, beaucoup de questions restent en suspend : qui est la "demoiselle" qu'on imaginait tirer les ficelles ? Que deviennent les conjoineurs ? etc... L'apparition d'Aura, sauveuse de l'humanité, ressemble parfois à celle d'un deus ex machina. Je n'ai pas très bien compris d'où elle tirait ses pouvoirs, ni pourquoi tout le monde semble croire en elle. Mais je chicane un peu : cette série reste pour moi une très grande réussite du space opera.
Commenter  J’apprécie          70
Comme les trois précédents volumes, celui-ci ne change rien à ce qu'Alastair Reynolds a pu mettre en place.

Il y a toujours cette richesse des mondes créés, avec leurs populations qui se débrouillent comme elles peuvent. il est toujours aussi fécond avec des croyances toujours aussi délirantes, elle trouvent toujours leur succès dans la peur de l'anéantissement de l'humanité.

Deux personnages ont enfin un rôle plus prééminent : Scorpio le porcko (mi-homme, mi-porc), destiné à l'esclavage et au crime réussit à s'en sortir. Non humain il acquiert une humanité en mettant de côté sa colère et sa haine ; le capitaine du Spleen de l'Infini, qui a fusionné avec son vaisseau, devient plus sociable et est prêt à tout pour sauver le peu de gens qu'il peut. Ces deux personnages, complexes, sont typiques de ceux du cycle.

Par contre j'ai eu l'impression d'une redondance d'un roman à l'autre : il y a la même trame, les mêmes éléments, ils ne sont jamais identiques mais donnent toujours une impression de déjà-vu.

Et puis la fin est abrupte, on reste dans le mystère. Je pensais arriver à une conclusion (c'est le quatrième roman quand même) mais encore une fois rien ne semble définitif.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
Commenter  J’apprécie          40
Dans la lignée des precedents, 3 histoires à différentes époques qui s'imbriquent à la fin. Reynolds sait toujours imposer son histoire, son ambiance qui vous accrochera. du bon space opéra, planet opéra, sense of wonder comme on aime (mais moins majestueux que Reynolds nous propose d'habitude). J'attendais avec impatience de lire ce tome pour avoir des précisions sur certains points mais toujours sans réponses. Espérons que ce sera pour le tome 5 prévu 2021 qui s'appelle Inhibitors phase.
Commenter  J’apprécie          30
Alors là. Chapeau bas.
Ce livres est une pépite. Dans la continuité direct de Revelation Space et Redemption Ark, Absolution Gap conclut magnifiquement la saga. Explorant des thèmes comme la religion, la guerre, l'amitié et le transhumanisme, ce livre prend des directions vraiment étonnantes, et est extrêmement prenant. Il est difficile de le lâcher une fois qu'on est dedans, et le génie et la plume d'Alastair Reynolds arrive à faire passer même les concepts les plus fous, et les parties un peu plus Hard SF - il ne faut pas oublier que le bon Alastair était astrophysicien, et a travaillé à l'Agence Spatiale Européenne.

Bref, je ne peux que vous recommender cette saga : très certainement une des plus belle, complète et complexe que j'ai pu lire, si vous aimez le space opéra d'envergure. Un vrai plaisir que de se plonger dans ces romans, et j'ai hâte de pouvoir en découvrir plus !
Commenter  J’apprécie          20
Quatrième et dernier tome du cycle des inhibiteurs.
Ce livre est la suite directe du troisième tome.
Nous retrouvons Clavain, Scorpio, Khouri ainsi que le vaisseau le spleen de l'infini dans la suite de leurs aventures. Parallèlement, nous suivons l'histoire d'une adolescente, Rashmika Els, sur une planète de glace dirigée par un régime religieux dictatoriale.
D'autres personnages secondaires font leur apparitions, certains avec une personnalité intéressante, d'autres qui alourdissent le récit sans apporter de bénéfices à l'intrigue.
Une des faiblesses de ce tome est une suite de rebondissements parfois à la limite de l'improbable.
Des moments « hard SF » pour expliquer les différentes technologies émaillent le récit mais provoquent une rupture du récit.
Nous en apprenons un peu plus sur le Spleen de l'infini et sur les inhibiteurs, mais je reste sur ma faim, surtout avec ce final ouvert.
En conclusion, près de 3000 pages pour ce cycle, qui aurait dû être raccourci. Les deux derniers romans n'apportent pas de réelles informations, juste la suite des aventures des différents protagonistes.

Commenter  J’apprécie          20
isbn:9782266169011
Commenter  J’apprécie          00
Livre critiqué par Sylvie Denis sur Génération Science-Fiction :
Lien : http://generationscience-fic..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (275) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4884 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}